Message du 19 Février 2010

Le sacrifice expiatoire du Christ couvre toute sorte de situation

Brad Wilcox, orateur principal à la deuxième conférence annuelle d’hiver des anciens étudiants célibataires de BYU, le 29 et 30 janvier, avait l’habitude de croire que le sacrifice expiatoire du Christ était la touche finale du travail de l’homme sur Terre.
Maintenant, il croit que c’est bien plus que cela. « Nous pouvons recevoir la grâce avant cela, pendant ou après notre épreuve. » a dit Wilcox alors qu’il s’adressait à l’audience samedi 30 janvier.

« La grâce n’est pas un générateur de secours ou un moteur de rappel. C’est une source constante d’énergie, énergie qui nous fait traverser le tunnel. »

Wilcox disait que les gens comprennent mal l’écriture de 2 Néphi 25 :23, pensant qu’elle signifie que l’on reçoit la grâce de Dieu après avoir fait tout notre possible par nous-même.
« Le problème est que nous voyons beaucoup d’exemples dans les écriture où ce n’est pas le cas. Paul et certainement Alma n’ont rien fait en premier pour gagner la grâce de Dieu. » Dit-il.
Wilcox disait qu’une interprétation exacte serait de dire : « Nous sommes tous sauvés par la grâce après que tout soit dit et fait. »

Les gens devraient reconnaître que Dieu est satisfait de chaque effort que nous faisons plutôt que d’être découragé lorsque nous ne pouvons pas tout faire, disait-il.
Les gens membres de l’église ont tendance à avoir des listes de choses à faire vraiment longue, disait-il.

«Lorsque nous ne pouvons pas tout faire dans la journée, nous commençons un cercle vicieux. Nous voulons impressionner Dieu mais peut-être devrions-nous plus nous préoccuper de l’impression que le sacrifice expiatoire devrait laisser sur nous » dit-il. « Nous devons nous concentrer sur la personne que cette liste nous aide à devenir. »
Wilcox insista sur le fait que les membres de l’église ont besoin de valoriser les choses qu’ils font. « Regarder la médiocrité est une étape sur notre chemin vers le meilleur. » dit-il « Nous sommes à la moitié de l’ascension de la colline. »
Il compara le sacrifice expiatoire à une maman qui paye le professeur de piano et l’enfant qui ensuite décide s’il veut apprendre ou pas de ces leçons.
S’il s’entraîne et se surpasse, il profite du don sans avoir à repayer la dette.
S’il ne s’entraîne pas et ne profite pas de l’opportunité, ce don implore.
« A l’heure du jugement dernier, Jésus nous implorera de profiter du sacrifice expiatoire et de sa transformation » disait Wilcox.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

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N’allez pas au temple – Laissez-le aller en vous

Alors qu’elle rendait visite aux sœurs de Kiev (Ukraine), Barbara Thompson, conseillère dans la Présidence générale de la Société de Secours, fut informée par son guide, que nous appellerons Sasha, que quelqu’un d’autre l’escorterait et traduirait pour elle le lendemain. Sœur Thompson la remercia des services rendus et, curieuse, lui demanda ce qu’elle envisageait de faire le lendemain.

Sasha expliqua que, de bonne heure le lendemain matin, elle partait avec un groupe d’autres membres, en autobus, pour aller au temple de Freiberg (Allemagne). Sœur Thompson fut un peu surprise, connaissant la distance entre Kiev et Freiberg. Effectivement, lui confirma Sasha, cela représentait un voyage de 27 heures. Mais, expliqua-t-elle rapidement, le voyage était une expérience pleine de joies.

Ces saints fidèles embarquent dans l’autobus tôt le dimanche matin, font la réunion de Sainte-Cène dans l’autobus, chantent, dorment, mangent et bavardent. Ils arrivent à Freiberg le lundi après-midi et s’installent dans les dortoirs mis à leur disposition. Toute la journée du mardi, du mercredi, du jeudi et du vendredi, ils participent à diverses ordonnances du temple, qu’ils qualifient d’expériences glorieuses. Le samedi, ils remontent à bord de l’autobus pour un autre voyage de retour de 27 heures. Le coût et le temps consacrés à cette aventure empêchent de fréquentes visites au temple. Cela arrive peut-être une fois par an, mais quand ils en reviennent, ils sont renouvelés, fortifiés et transformés de façon merveilleuse.

Sœur Thompson explique pourquoi Sasha prend le temps de faire ces sacrifices : « Elle n’est pas allée au temple, le temple est allé en elle. » Après avoir passé quatre jours au temple, ces personnes sont glorieuses, elles « irradient ».
Au Chili, une mère et sa fille vont au temple de Santiago : chaque vendredi, aux petites heures du matin, elles empruntent une voiture et roulent pendant six heures pour aller travailler au temple pendant cinq heures et, en fin de journée, elles reprennent la route pendant six autres heures pour rentrer chez elles. Elles font cela depuis plusieurs années. Ces sœurs vivent à Concepcion, au Chili. Imaginez leur joie, quand, lors de la dernière conférence, il a été annoncé qu’un temple serait construit à Concepcion. Cette mère et sa fille ne sont pas allées au temple, le temple est allé en elle.

En tant que membres de l’Église du Christ, nous sommes un peuple qui construit des temples. Dans l’ancien monde, les temples étaient omniprésents, c’était des structures à vous couper le souffle, qui s’élançaient très haut dans le ciel, qui servaient d’ancres aux grandes civilisations. Ils se trouvaient au cœur et au centre des grandes capitales et tout émanait d’eux. Des prêtres puissants y officiaient, des rites y étaient accomplis pour honorer les dieux, on y exprimait de la gratitude et des bénédictions y étaient demandées. Très probablement, ces temples étaient une perversion de ce qu’Adam et Ève accomplissaient jadis ou une construction destinée à faciliter la tentative des hommes pour s’attirer les faveurs de leur divinité. Quelle qu’en soit la raison, l’omniprésence des temples dans les temps anciens est un concept irrésistible.

Aujourd’hui, cela amène peut-être une question : en tant qu’Église, sommes-nous imperméables aux réalités métaphysiques contemporaines de la vie, alors que tant de personnes renoncent aujourd’hui au concept du culte du temple ? Ou bien la majeure partie du reste du monde est-elle imperméable aux vérités religieuses éternelles et durables liées au culte du temple ?

Je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je dirais même plus : est-ce seulement le monde extérieur à l’Église ou bien certains membres de l’Église ne comprennent-ils pas non plus les bénédictions qui résultent de la participation aux ordonnances du temple ?

Je ne suis pas en train de suggérer que, de nos jours, la fréquentation des temples de l’Église se compare aux pratiques liées à la majeure partie de l’ancien monde. Ces personnes cherchaient Dieu par l’intermédiaire des rites des temples mais ne possédaient pas les clés et l’autorité adéquates, alors que les membres de l’Église de notre époque trouvent Dieu et le Christ grâce au culte du temple. De même que ceux qui vont régulièrement au temple aujourd’hui reconnaissent que c’est dans la Maison du Seigneur que l’on est instruit, édifié, élevé par le Seigneur et doté du pouvoir d’en haut.

Alors que Sasha voyage pendant 27 heures pour arriver au temple le plus proche et qu’elle le fait avec joie, j’ai facilement 14 temples à un jour de voyage de chez moi et 7 temples à moins de 2 heures.

Chacun de nous peut apprendre une leçon pleine de sens de Sasha, de cette mère et de sa fille du Chili et de tant d’autres personnes qui vivent loin des temples et qui pourtant font de grands sacrifices pour aller à la Maison du Seigneur. Elles comprennent le privilège que cela représente et elles reçoivent d’innombrables bénédictions résultant de leur fréquentation du temple, parce qu’elles ne sont pas seulement allées au temple, mais que le temple est allé en elles.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)


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