Message du 15 Février 2010

Messages inspirants de la part du président Monson

Le meilleur exemple

Le meilleur exemple de service est trouvé dans la vie du Seigneur. Il a enseigné : « Aimes ton prochain comme toi-même ». La vie de Jésus est telle une lumière qui nous guide et nous éclaire le chemin. Il a exercé son ministère parmi les hommes, en apportant force aux jambes de l’impotent, en rendant la vue à l’aveugle, l’ouïe au sourd, et la vie aux corps de celui qui était passé à trépas.

Du pouvoir est démontré dans ses paraboles. Dans celle du bon samaritain, il enseigne : « aime ton prochain ». De par son attitude de gentillesse à l’égard de la femme adultère, il enseigne la compréhension compatissante. Dans la parabole des talents, il nous incite à nous améliorer et à tendre vers la perfection. Il aurait pu tout aussi bien être notre modèle dans l’édification de notre famille.
Conférence multi religieuse sur la famille américaine, American Mothers’Event, le 13 septembre 2003.

Sanctuaires
C'est au foyer que se forment nos attitudes, nos croyances profondes. C'est au foyer que l'espérance se nourrit ou se détruit.
Notre foyer doit être plus qu'un refuge; il doit être aussi un endroit où l'Esprit de Dieu puisse demeurer, à la porte duquel la tempête s'arrête, où règnent l'amour et la paix.
« Atteindre tout notre potentiel », Conférence Générale d’octobre 1999.


Il y a beaucoup de gens qui prient pour recevoir de l'aide. Il y en a qui sont découragés, qui souffrent d'ennuis de santé et des difficultés de la vie qui les désespèrent.
J'ai toujours cru en ces paroles: «Les plus grandes bénédictions de Dieu sont toujours transmises par des mains qui le servent ici-bas.» Que nos mains soient prêtes, que nos mains soient pures, que nos mains soient serviables, afin que nous puissions contribuer à fournir aux autres ce que notre Père céleste veut qu'ils reçoivent.
« Le pouvoir de la prêtrise », Conférence Générale d’octobre 1999


(Publié par LDS Church News – Traduit par Cédric)

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Etude des Ecritures : « la sagesse en vue du salut »

Appelons le Jean. Jean commença à boire au lycée. Mais à l’époque où il passa son baccalauréat il avait ajouté une collection de drogues au catalogue de sa dépendance, il avait eu des démêlés avec la justice et déjà passé du temps en prison. Après le lycée les choses s’aggravèrent.
Il savait qu’il avait besoin d’aide et commença une cure de désintoxication, il fit des progrès mais arrêta avant la fin du traitement. Il retourna à l’université et réussi finalement mais bientôt la drogue réapparu dans sa vie. Il fût renvoyé, puis il perdit son appartement et termina employé à faire des travaux subalternes, le peu d’argent qu’il gagnait était utilisé pour entretenir cette dépendance qu’il haïssait, mais qu’il n’arrivait pas à vaincre par lui-même.

Lorsqu’il toucha le fond il demanda de l’aide. Un miracle après l’autre l’amena à un nouveau programme de désintoxication qu’il acheva finalement. Sorti et livré à lui-même, il continua quotidiennement, parfois deux à trois fois par jour, à assister aux réunions des Alcooliques Anonymes (AA). Avec les AA (un programme extraordinaire dont s’inspire celui de l’Eglise avec des compléments doctrinaux pour aider à vaincre les dépendances), et les encouragements prodigués de s’appuyer sur un pouvoir supérieur ; Jean qui avait grandi dans un foyer membre de l’Eglise avec des soirées familiales régulières et l’étude des Ecritures retrouva sa foi en Dieu et Jésus-Christ.

Alors que les dépendances peuvent diminuer avec le temps, on reste toujours dépendant face à un ennemi féroce. Dans ces moments là il faut toute la foi et la volonté qu’une personne peut exercer pour résister à cette attraction vicieuse. Le parcours et la guérison de Jean relèvent du miracle. Comment cela a-t’il pu être accompli ? Il a assisté aux AA chaque jour et on lui rappelait qu’il avait besoin de s’appuyer sur un pouvoir supérieur. Chaque matin lorsqu’il se levait il priait, invoquant l’aide divine et il lisait les Ecritures.

Les vertus de la prière sont manifestes. Chaque individu qui prie avec foi sait que ses prières reçoivent une réponse parce qu’il reçoit une réponse à ses prières adressées avec ferveur
vers le ciel. Cependant, cette seconde composante, lire les Ecritures, a également le même pouvoir. Le président Boyd K. Packer sait cela et dans son rôle prophétique en tant qu’apôtre de Jésus-Christ a expliqué : « La vraie doctrine, comprend le changement d’attitude et de comportement. L’étude des doctrines de l’Evangile améliorera le comportement plus rapidement qu’une étude du comportement n’améliorera le comportement… C’est pourquoi nous insistons autant sur l’étude des doctrines de l’Evangile. »

L’apôtre Paul avant sa conversion remarquable persécutait les Chrétiens et avait certainement besoin de changer son comportement lorsqu’il embrassa l’Evangile de Jésus-Christ. Paul était un érudit des Ecritures et écrivant à son disciple Timothée il fit cet éloge :’Et depuis ton enfance tu connais les Ecrits sacrés, ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Christ- Jésus ».
Paul commence en complimentant Timothée d’avoir fait de l’étude des Ecritures une pratique depuis l’enfance. Ce faisant, Timothée n’a pas seulement entamé une vie entière d’étude des doctrines du Christ mais a eu l’opportunité de ressentir l’Esprit comme il le manifeste lui-même en l’éprouvant à travers l’étude des Ecritures.

Paul fait ensuite une promesse remarquable à Timothée, que l’étude des Ecritures le « rendra sage ». Ceci ajouté à la promesse de président Packer nous permet de comprendre que l’étude régulière des Ecritures est supérieure bien que pas exclusivement, à tout autre sorte d’étude que nous pourrions poursuivre.
De plus, l’étude des Ecritures ne nous rendra pas seulement sage mais elle nous rendra « sage en vue du salut ». Comment est-ce possible ? C’est la quête de l’humanité, trouver la vérité dans un monde de cacophonie, avec des voies venant de toutes parts, introduisant des idées différentes et des théories toujours changeantes.

Comment pouvons-nous discerner la vérité de l’erreur, le bien du mal ? Comment pouvons nous devenir des personnes sages qui reconnaissent et suivent la vérité, qui agissent comme une lumière et nous guident sur le chemin du salut ? Nous étudions, recherchons et méditons les Ecritures parce qu’elles nous introduisent aux vérités éternelles ou aux doctrines qui serviront de principes pour discerner la vérité de l’erreur.
Paul a également indiqué une autre bénédiction suprême découlant de l’étude régulière des Ecritures. L’étude des Ecritures nous rendra « sage jusqu’au salut à travers notre foi en Jésus- Christ ». Pendant que nous étudions les Ecritures avec foi nous n’apprenons pas seulement les principes et la pratique nécessaire au salut mais nous en venons à connaître notre Sauveur Jésus-Christ. Ses enseignements, ses conseils, sa voix sont ce que nous entendons à chaque fois que nous ouvrons nos Ecritures.

Alors que nous avons été encouragés par nos dirigeants à lire quotidiennement nos Ecritures il y a des membres de l’Eglise qui ne le font pas. Ceci est une réelle tragédie. Ils ignorent cette responsabilité à leurs risques et périls. Il n’y a pas que les dirigeants de l’Eglise mais également l’histoire qui enseigne que des personnages éminents et vertueux ont fait de la pratique de l’étude des Ecritures une habitude pour toute la vie ainsi qu’une forme de culte. C’était pour eux et cela se poursuit de nos jours ; l’étoile polaire par laquelle nous pouvons guider nos vies et devenir « sage en vue du salut à travers la foi en Jésus-Christ ». L’apôtre Paul, le Président Packer et Jean sur son chemin de rédemption témoignent de cela et savent qu’il en est ainsi.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Pensée du jour

Engagement à respecter l’Évangile

« Lorsque nous examinons notre vie, nous voyons qu’il nous était plus facile de croire à la parole de Dieu à certaines périodes. Les périodes de grands changements, comme le mariage ou la naissance d’un enfant, les périodes de service intense en raison d’un nouvel appel ou d’une mission, les périodes de notre jeunesse avec un évêque, des dirigeants de jeunes et des instructeurs du séminaire formidables, les périodes d’épreuve et les périodes de progression, lorsque nous avons découvert l’Évangile, sont toutes des périodes de docilité à croire. La période la plus importante est peut-être l’enfance. Lorsque j’étais enfant, il m’était facile de croire la parole de Dieu que m’enseignaient les personnes vaillantes qu’étaient mes parents et mes grands-parents. Il n’est pas étonnant que l’on nous exhorte à devenir comme de petits enfants pour hériter la vie éternelle (voir 3 Néphi 11:38). Il n’est pas étonnant que l’on nous enseigne à élever nos enfants dans la lumière et la vérité (voir D&A 93:40).
Si vous êtes comme moi, vous vous apercevrez que ce qui apportait vraiment une docilité et une bonne volonté à croire, ce n’étaient pas les circonstances mais l’engagement à respecter l’Évangile lors de ces périodes de la vie. Vous étiez alors plus souvent à genoux et plongés dans les Écritures. Il vous était plus facile de vous rassembler pour la soirée familiale et la prière en famille. Il vous était facile d’aller à l’église et de servir au temple. Il vous était facile de payer la dîme et les offrandes. En effet, le fait de vivre l’Évangile quotidiennement apporte la douceur de cœur nécessaire pour avoir la docilité et la bonne volonté de croire à la parole de Dieu. »


Michael T. Ringwood Des soixante-dix

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