Message du 3 Février 2010

Deux missionnaires meurent d’une fuite de gaz naturel en Roumanie

Deux missionnaires de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours – l’un originaire du comté de l'Utah et l'autre du Nevada – sont décédé dans le courant de la nuit du vendredi 29 janvier dans leur appartement en Roumanie.

Elder McKay Choy Burrows, 20 ans, de Highland, Utah, and Elder Jace Edwards Davis, 20 ans, de Logandale, au Nevada, sont mort d'asphyxie accidentelle de gaz naturel en raison d'une fuite de gaz dans leur appartement, a déclaré Scott Trotter, porte-parole de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

Les missionnaires servaient dans la Mission de l'église de Roumanie, Bucarest. Les deux familles ont été notifiées par les dirigeants de l'église.

« Nous prolongeons notre amour et notre sympathie aux familles des Elders ainsi que leurs amis», a déclaré Trotter. « Nous prions pour que l'Esprit du Seigneur puisse leur apporter de la paix et du confort durant ce moment difficile. »

Elder Burrows avait été en Roumanie seulement depuis le mois d'août.

(Publié par Mormontimes)

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Ne vous appuyez pas sur l’exemple de Laman et Lemuel pour l’éducation de vos enfants

J’ai parlé la semaine dernière du feu qui nous consume quand nous refusons de pardonner aux autres. J’ai vu des vies gâchées et détruites à force de ressentiment et de colère à l’égard de sa famille ; ses amis ; l’église ou même Dieu. J’ai de la peine pour les personnes dans cette situation, et j’en ai encore plus pour leurs enfants.

J’ai souvent pensé à l’énergie négative que les lamanites ont nourrie à l’égard des néphites. A cause de choses insignifiantes, ils ont été chargés de fardeaux résultant de l’esprit de revanche, de colère et de haine. Dès le moment où ils quittèrent Jérusalem, Laman et Lemuel cherchèrent à se venger de Néphi ou de toute autre personne qui avait choisi d’obéir à Dieu.
Un aspect de cet esprit de revanche consistait à nourrir leurs enfants de cette colère et de cette haine, de façon à ce que la génération suivante éprouve les mêmes sentiments que ses aînés. Peut être est-ce de cette situation que la maxime « la misère aime la compagnie » est tirée.
Dans Mosiah 1 :5, Le roi Benjamin précise : « s’il n’y avait pas ces choses, qui ont été gardées et préservées par la main de Dieu…même nos pères auraient dégénérés dans l’incrédulité, et nous aurions été semblables à nos frères, les lamanites, qui ne savent rien de ces choses, et n’y croient même pas, lorsqu’on les leur enseigne, à cause des traditions de leurs pères, qui ne sont pas correctes ».

J’ai vu des enfants qui, à cause de leurs propres choix, leurs propres péchés et leurs propres erreurs, vont dire à leurs propres enfants des choses « qui ne sont pas correctes » au sujets de leurs grand parents, de l’église, de la foi ou des membres de leur famille. Un enfant ne peut pas imaginer que ses parents mentent, et ne sont pas en mesure de voir le ressentiment qu’éprouvent leurs parents, alors ils acceptent ce qui n’est pas correct, ou vrai.
Ainsi, le cycle continue, le feu continue de brûler, avec souvent même un fondement erroné. Dès lors, les enfants voient les membres de leur famille, l’église, ou le monde, d’une perspective tronquée, et lorsqu’ils sont face à la vérité, ils sont dans l’incapacité de l’accepter.

Le feu continue donc à brûler. Non seulement dans le cœur des parents, mais aussi dans celui des enfants. Nous le voyons littéralement dans le Livre de Mormon. Nous pouvons également le voir dans nos familles, parfois.
Quelle meilleure leçon pourrait être enseignée aux enfants, que celle d ‘arriver à éteindre ce feu ? Je pense que c’est là une des leçons les plus importantes que je peux enseigner à mes enfants, si je ne veux pas les voir consumés, et si je voulais qu’ils vivent une vie faite de progrès, de succès et qui soit productive.

Une amie, Laurel Lawerence m’a récemment raconté la façon dont sa mère lui a enseignée cette leçon. Voici, selon ses propres termes, l’histoire :
« J’ai grandi dans une famille saint des derniers jours composée de 3 garçons et de trois filles. Nous étions loin d’être parfaits, mais on peut dire qu’il y avait généralement un bon esprit qui régnait dans la maison. Nous avons un jour reçu la visite surprise de la femme qui habitait juste à côté de chez nous. Elle vînt pour donner libre cours aux divers griefs et critiques qu’elle pouvait avoir à l’égard de notre famille. Elle désapprouva la manière que notre mère avait de nous faire participer aux tâches ménagères, et de nous laisser jouer avec les enfants de la famille Walter, de l’autre côté de la rue. (Mme Wood pensait que les enfants Walter étaient impolis et mal éduqués). Elle poursuivie encore quelques minutes ».

Ma mère ne chercha ni à se justifier, ni à se défendre. Une fois que Madame Wood en eut fini et retourna chez elle, ma mère nous rassembla et nous dit qu’elle savait ce que nous devions faire afin de nous sentir mieux. Elle distribua feuilles et stylos, et nous demanda d’écrire une liste des choses que nous appréciions chez la famille Wood. Bien que cela fût difficile dans un premier temps, nous avons finir par y arriver. Une fois ces listes terminées, ma mère nous surpris en les récupérant et en les apportant à la famille Wood. Je ne me souviens pas avoir été traité d’une quelconque mauvaise manière par ces voisins par la suite. Ma sœur et moi avions tiré les leçons de l’exemple de ma mère. Quelques semaines plus tard, nous fîmes un gâteau, que nous apportâmes à ces mêmes voisins ».

Quelle mère sage, qui donna à ses enfants les outils et le savoir-faire nécessaire pour bien gérer les offenses. Pas une seule minute de la journée ne fût gâchée à alimenter un feu destructeur. Ces enfants virent la famille Wood de la même manière avant et après cet incident. Leur mère s’en assura.
Cette mère aurait aussi bien pu critiquer la faille Wood, et se venger de leurs critiques. Elle aurait pu entretenir le feu, handicapant la relation pour les années à venir. Si cela avait été le cas, le feu, au lieu de consumer la famille Wood, aurait consumé celle de mon amie.

A la place, cette mère sage donna à ses enfants des méthodes qui pourront leur servir toute leur vie, car de telles situations ne manqueront pas de se produire à nouveau. Il n’ya pas pas eu de tradition de colère transmise à ces enfants.
Je ne connais pas de parent sain d’esprit qui accepterait que ses enfants ne soient brûlés. Il est temps maintenant de mettre un terme à ce cycle, de se débarrasser de toute tradition négative pour notre bonheur et celui de nos enfants. Cela sera peut être la chose la plus difficile à faire cette année, mais il n’est pas de meilleur moment que maintenant pour éteindre les cendres et briser le cycle.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Cédric)

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Une pensée des écritures

"Votre joie sera pleine, tout comme le Père m'a donné une plénitude de joie;et vous serez tout comme je suis, et je suis tout comme le Père; et le Père et moi sommes un;" 3Néphi 28:10

"La raison pour laquelle nous prions et demandons cette bénédiction est la même que celle pour laquelle le Père nous exauce. Nous savons par expérience que nous avons de la joie quand nous jouuissons de la bénédiction de l'unité," a dit Président Eyring, premier conseiller dans la Première présidence, lors de la conférence générale d'octobre 2008.

"Nous, enfants d'esprit de notre Père céleste, nous aspirons à cette joie que nous avons connue avec lui dans la vie antérieure. Il désire nous accorder ce don sacré de l'unité par amour pour nous.Il ne peut pas nous l'accorder individuellement. La joie de l'unité qu'il veut tant nous donner ne peut pas être goûtée en solitaire. Nous devons la rechercher et nous qualifier pour l'avoir avec les autres. Il n'est donc pas étonnant que Dieu nous exhorte à nous réunir pour pouvoir nous bénir. Il veut nous réunir en famille. Il a établi des cours, des paroisses et des branches et nous a commandé de nous réunir souvent. Ces réunions que Dieu a prévues pour nous sont sources de grandes possibilités. Nous pouvons prier ett faire des efforts pour avoir l'unité qui nous apporte la joie et multiplie notre capacité de servir."

(Publié par LDS Church News)

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