Message du 4 Février 2010

Résonance spirituelle

5 mois après l’organisation de l’Eglise en 1830, Peter Whitmer a été appelé par révélation divine à accompagner Oliver Cowdery dans un voyage pour prêcher l’Evangile nouvellement restauré aux tribus indiennes à la frontière ouest du Missouri.


Une partie des directives du Seigneur le concernant était ceci : « et sois affligé dans toutes ses afflictions , élevant toujours le cœur vers moi en prière et avec foi, pour sa délivrance et la tienne » (D&A 30 :6.)
La phrase « affligé dans toutes ses afflictions » est instructive. Cela implique une profonde unité. Cela va au-delà d’une grande sollicitude pour le bien-être de son prochain, bien que cela l’incluse.


Le Seigneur semble dire à Peter Whitmer qu’il doit forger un lien si profond avec Oliver Cowdery que chacun ressente la souffrance de l’ autre dans l’affliction, au point que les deux seraient motivés de déverser leur cœur à leur Père céleste miséricordieux pour leur délivrance.
On pourrait supposer que l’inverse serait vrai également : que la joie de l’un ou de l’autre serait ressentie mutuellement par les deux.

Des scientifiques, des ingénieurs du son et des musiciens ont l’habitude d’un phénomène appelé vibration sympathique our résonance sympathique, où un corps en vibration répond aux vibrations d’un autre avec lequel il est en harmonie. Cela peut être illustré avec des cordes de piano. Si, par exemple, on frappe la corde de do au centre du clavier, les cordes de do dans les octaves supérieures et inférieures vibreront en réponse.
De la même manière, les cordes de mi et de sol vibreront, mais en intensité moindre, car elles sont reliées harmoniquement au do.

Le phénomène peut également être observé quand des objets ou des surfaces dans une pièce, comme les stores d’une fenêtre, vibreront au son d’un coup particulier ou amplifieront le son. Cela arrive car les objets sont en phase, ou reliés harmoniquement à ce coup.
Les membres de l’Eglise de Jésus Christ tendent à ressentir une sorte de résonance spirituelle les uns avec les autres. Dans l’idéal, un tel attribut devrait caractériser constamment le peuple de l’alliance de Dieu.

Aux eaux de Mormon, Alma a observé que ceux qui se présentaient pour le baptême désiraient « porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers » et « pleurer avec ceux qui pleurent » et « consoler ceux qui ont besoin de consolation ». (Mosiah 18 :8-9)
En l’appliquant à nous qui vivont dans la dispensation de la plénitude des temps, ce désir est une forte motivation pour payer une généreuse offrande de jeûne ou pour rendre service, les deux dans le cadre de l’organisation de l’Eglise et individuellement pour ceux que nous pouvons connaître ou rencontrer sur le plan personnel. Nous prions avec ferveur pour le bien-être, la délivrance et le salut éternel des autres, et nous travaillons pour atteindre ces objectifs.
Nous ressentons cette affinité mutuelle, cette résonance, car nous sommes en phase avec les autres de nombreuses manières.

Nous avons ressenti la communication divine par le Saint Esprit de vérité de l’évangile rétabli du Christ. Nous désirons voir son Royaume fortifié et agrandi en préparation à Sa Seconde Venue. Nous avons goûté la miséricorde du Seigneur, nous avons apprécié son Sacrifice expiatoire, et, comme Alma l’a décrit : « avons ressenti le désir de chanter le cantique de l’amour rédempteur » (Alma 5 :26)
Ceci, bien sûr, est en accord avec la volonté du Christ qui a commandé au peuple de l’alliance dans cette dispensation d’être un, et a ensuite averti : « Si vous n’êtes pas uns, nous n’êtes pas de moi. » (D&A 38 :27)

Avec les imperfections qui caractérisent les êtres mortels, nous pouvons faillir dans la recherche de cet idéal, et surtout avec la croissance de l’Eglise, en nombre et en grandeur. Mais nous pouvons l’approcher, et nous améliorer, en gardant à l’esprit les choses qui nous unissent . Nous pouvons prier, « de toute l’énergie de notre cœur » ( voir Moroni 7 :48) d’être remplis du don spirituel de la charité, « l’amour pur du Christ », spécialement pour nos frères et sœurs dans l’Evangile.
Finalement, notre désir devrait être d’être en harmonie avec la divinité, réalisant que notre Père céleste comprend nos besoins mieux que nous ne pouvons le comprendre, qu’Il peut nous rendre plus heureux que nous ne le réalisons avec notre compréhension temporelle.
Nos prières deviennent donc un effort pour unir notre volonté avec celle de notre Père céleste, et nous ne « demanderons pas mal » (voir 2 Néphi 4 :35, Hélaman 10 :5). Nous deviendrons donc ‘uns’ avec le Père et le Fils, le christ lui-même ayant intercédé pour nous dans sa prière ( voir Jean 17 :11)

Et étant ainsi unis avec Dieu, nous ne pouvons pas échouer à être unis l’un avec l’autre.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Marie-Catherine)


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Suivre les inspirations de l'Esprit

Le monde dans lequel nous vivons n'est pas toujours un endroit agréable pour les femmes. Les crimes contre les femmes sont à la hausse, en particulier les crimes sexuels et la violence physique. Nous vivons dans une société hautement sexualisée, et des images provocantes de femmes abondent. Ajoutez à cela l'acceptation sociale et le développement commercial de la pornographie; cette combinaison ne présage rien de bon pour les femmes.

Les enfants ne suivent pas loin derrière dans cette équation dangereuse et sont probablement davantage à risque parce qu'étant innocent et physiquement plus faibles, ils ont peu de défense. Ce n'est certainement pas quelque chose auquel les femmes aiment prêter attention.

Néanmoins, il en est ainsi et les femmes doivent penser à leur sécurité. Si une femme a le devoir de prendre soin de ses enfants, elle doit assurer la protection de ces enfants. Toutes ces pensées me sont venues à l'esprit cette semaine en raison d'une conversation avec une jeune mère qui est devenue une bonne amie. Elle a expliqué qu'après les vacances de Noël, ses enfants sont retournés à l'école et son fils (que nous appellerons Denis) de 7 ans est rentré du premier jour de classe avec un nouveau collier. Sur demande, on lui a dit que le collier était un cadeau d'un homme d'une vingtaine d'années qui supervise les récréations à l'école de son fils. Elle a décrit sa réaction comme «une sirène d'alerte rouge » dans son esprit, mais aussi rapidement, elle a mis de côté cette alerte.
Elle a mentionné ce collier au cours d'une conversation avec son mari qui lui aussi ressenti quelques inquiétudes qui laissèrent place à un raisonnement rapide qui suit souvent: « ce n'est rien», «Ne sois pas stupide », « Combien ridicule tu aurais l'air si tu insinuais quoique ce soit», « Tout va bien », etc . Puis une amie dont le fils (que nous appellerons John) va à la même école que Denis a appelé mon amie. Elle a commencé par s'excuser mais a expliqué que son fils, John, répétait sans cesse toute l'attention que le surveillant de la récréationa donnait à Denis, lui donnant même des cadeaux et venant le chercher à la cantine pour lui dire combien il lui avait manqué pendant les vacances.

Quelques jours plus tard elle a également su qu'il donnait des bises à son fils sur le terrain de jeux. Dans la culture et le climat du monde d'aujourd'hui, il est totalement inapproprié qu'un surveillant isole un élève en particulier et agisse de cette manière. La jeune mère est allée voir la directrice de l'école et après avoir exprimé ses préoccupations, celle-ci a déclaré que ce n'était pas convenable. Le collier a été remis à la directrice, qui avait l'intention de parler à ce surveillant de son comportement inapproprié et de prendre ce qu'elle considérait être des mesures appropriées. Cela aurait pu tout à fait être un événement anodin, mais c'est de ces «alertes rouges», ces inspirations très réelles, très différentes des préoccupations ou des inquiétudes artificielles dont je veux traiter à partir de ce point, pour rappeler aux femmes dans l'église que nous ne sommes pas sans défense dans un monde troublé.

Voici un exemple pour illustrer, je jouais au racquetball régulièrement en Californie. Avec cinq jeunes enfants et un mari avec des responsabilités le soir à l'église et la nécessité d'être sur la route à 6h30 du matin, le seul moment que j'ai trouvé pour jouer était tard dans la soirée. Une nuit, bien après 23 heures, je suis sortie du club et le parking était désert. En me dirigeant vers ma voiture, un homme est sorti de l'ombre entre le club et l'épicerie et a commencé à me suivre parallèlement. J'ai eu l'impression immédiate de danger. J'ai hésité un tant soit peu, pensant « ne soit pas ridicule », mais le sentiment intense persistait. J'ai fait demi-tour et suis rentré dans le club et - un peu embarrassée - j'ai demandé au superviseur du club de bien vouloir me raccompagner à ma voiture; ce qu'il fit. Étais-je en danger? Était l'enfant de mon ami en danger? Je ne saurai jamais avec certitude, mais ce sentiment me disait que je l'étais. Bien trop souvent, nous ignorons les inspirations du Saint-Esprit dans notre vie. Non seulement nous les ignorons, mais nous ne cultivons pas non plus l'Esprit afin que nous puissions reconnaître ses inspirations qui nous viennent et continueront à nous venir et qui nous offrent une grande protection. Sachez aussi que lorsque ces sentiments vous viennent, ils seront suivis par des pensées qui vous diront, d'une façon ou d'une autre, d'ignorer ces inspirations.

Tout comme notre Père céleste, son fils, Jésus-Christ et le Saint-Esprit sont des êtres réels, offrant une protection et une orientation, Satan est réel. Ses «œuvres sont mauvaises», «il incite les hommes à l'iniquité », et il utilise« sa ruse pour détruire l'œuvre de Dieu ». Il va « çà et là sur terre, cherchant à détruire l'âme des hommes», et son but est «de nous rendre malheureux comme lui». L'Esprit nous chuchote et aussi rapidement Satan le contredit et jette des graines de doute sur des sentiments et des prémonitions qui viennent par l'intermédiaire du Saint-Esprit.

En tant que femmes, mères, grands-mères, proches et amis dans l'église, avec les responsabilités importantes de notre propre bonheur, et celui de nos enfants et notre famille, nous ne pouvons pas rejeter ces inspirations quand elles nous viennent. Je ne prétends pas que nous pourrons toujours éviter le danger et la tragédie, mais le Saint-Esprit est réel et ce grand don offre des avantages innombrables pour les femmes. Le Saint-Esprit, à des moments critiques, peut nous offrir une protection dans un monde toujours plus dangereux alors que nous cherchons à cultiver son Esprit.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)


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Pensée du jour

Témoignage démontré par nos paroles et nos actes

« La relation entre l’amour et l’action appropriée est souvent démontrée dans les Écritures et est illustrée par le commandement que le Sauveur a donné à ses apôtres : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:15). Tout comme notre amour du Sauveur et pour le Sauveur est démontré par le fait que nous marchons toujours dans ses voies (voir Deutéronome 19:9), de même notre amour pour notre conjoint, nos parents et nos enfants se reflète très fort dans nos pensées, nos paroles et nos actes (voir Mosiah 4:30).


C’est une grande bénédiction que de ressentir la sécurité et la constance de l’amour du conjoint, d’un des parents ou d’un enfant. Cet amour nourrit et entretient la foi en Dieu. Cet amour est source de force et bannit la crainte (voir 1 Jean 4:18). Chaque être humain le désire.

Nous pouvons devenir plus diligents et plus occupés chez nous en exprimant notre amour et en le montrant de manière cohérente. »

David A. Bednar Du Collège des douze apôtres


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