News du 5 Mai 2009

Les discours de la dernière conférence générale sont maintenant disponibles

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L’Eglise fait équipe avec l’hôpital Biamba Marie Mutombo

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Un nouveau partenariat entre l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours et la fondation Dikembe Mutombo va permettre d’apporter une source d’eau supplémentaire à l’hôpital et le centre de recherche Biamba Marie Mutombo situé au centre de la capitale Kinshasa.
« Nous nous sommes impliqués dans ce projet car l’hôpital semblait faire tout ce qu’il pouvait pour prodiguer des soins médicaux de qualité mais manquait encore de ressources supplémentaires. » a expliqué Matthew Heaps qui supervise pour l’Eglise des projets concernant l’assainissement de l’eau. «Nous les aidons à devenir autonome en complétant la source d’eau existante de l’hôpital avec un puits, ce qui leur permet d’avoir de l’eau de manière fiable et conséquente. »

Cet hôpital à but non lucratif ouvert en 2007 est né de la vision de Dikembe Mutombo, qui a pris cette semaine sa retraite après 18 saisons à la NBA. Il dispose actuellement d’une capacité de 150 lits avec à terme 300 lits.
« L’hôpital é été construit pour aider les personnes de ma ville natale à avoir une vie en bonne santé et productive. » a déclaré Mutombo lors de la présentation du projet le 23 mars dernier au cours d’un cocktail dinatoire avec les dirigeants de l’Eglise à Salt Lake City. « Ce projet de puits complètera la production d’eau dont nous disposons actuellement sur le site. Il permettra notamment de pourvoir au besoin critique en cette précieuse eau saine lors des défaillances et coupures du système d’approvisionnement public. »
D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la moyenne d’âge en RD du Congo oscille entre 46 et 49 ans. Près d’un enfant sur cinq ne survit pas au-delà de son cinquième anniversaire.
L’hôpital est soucieux de l’approvisionnement quantitatif et qualitatif de l’eau. Il dispose déjà d’un système de traitement de l’eau avant et après son utilisation. Le système public existant a un débit lent, ce qui empêche les citernes de l’hôpital de se remplir entièrement. Grâce à ce projet, le débit d’eau saine sera dorénavant constant. Ainsi, une fois terminé, le puits se trouvera à une profondeur de 300 pieds environ et l’eau sera pompée vers une citerne surélevée de 60 000 litres. En utilisant la gravité, la citerne alimentera l’hôpital, 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

Mutombo a souligné que le fait d’alléger l’hôpital du poids du problème de l’eau allait contribuer à augmenter sa capacité à accueillir des unités de soins spécialisés. « La ville de Kinshasa ne dispose que d’un seul centre de dialyse qui est surchargé et ne peut faire face à la demande. » a ajouté Mutombo « la source d’eau supplémentaire va nous aider à faire le premier pas vers l’adjonction d’une unité de dialyse de 10 lits qui accueillera plusieurs centaines de patients par an. »
« Nous avons vu l’intérêt véritable de la Fondation Dikembe Mutombo pour les nécessiteux à travers le monde. », a dit Heaps, « et nous sommes heureux de l’aider à accomplir la mission de l’hôpital Biamba Marie Mutombo. »
L’hôpital emploie 450 personnes et a dispensé des soins médicaux à 22 000 patients l’année dernière.
Il faudra attendre encore trois mois avant que le projet ne soit mené à son terme.
(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Anna)

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Retirer de la joie du sabbat

Le sabbat est censé être joyeux, selon Diane Madsen et Brent Top, auteurs d’une présentation inspirée par un discours d’Elder Jeffrey R. Holland du collège des Douze : « Pourrais-je demander à notre groupe, ainsi qu’à l’ensemble de l’église, que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir afin de retirer de la joie du Sabbat ? ». Sœur Madsen et Frère Top ont participé à la conférence de la femme de BYU 2009, conférence sponsorisé notamment par la Société de Secours. Ils ont parlé des façons de faire du Sabbat un moment de joie, en approfondissant ce point de doctrine, et en rappelant pourquoi c’était un commandement.

« A l’évidence, nous ne tombons pas dans l’excès en ce qui concerne l’obéissance à ce commandement, puisque nos prophètes vivants continuent de nous exhorter, de nous avertir et de plaider afin que nous prenons conscience de notre comportement pendant le Sabbat. Le fait que nous puissions « récupérer » suppose que nous n’avons pas fait de démarche active pour réclamer les bénédictions qui nous sont ainsi accessibles » a précisé sœur Madsen, épouse d’Elder John M. Madsen du premier collège des Soixante-dix.

Sœur Madsen a cité des extraits du chapitre 20 du livre de l’Exode, qui traitent des Dix Commandements et du fait de garder le jour de Sabbat. « Cette alliance nous concerne tous, vous et moi. Le respect du jour de sabbat est un commandement. Nous sommes les enfants d’Israël des derniers jours » précisât-elle.
« Les bénédictions provenant du Saint Esprit sont multiples ». ajoutât-elle « Le fait de respecter le sabbat est une des clés qui permet de ressentir l’esprit. Nous avons besoin de plus de fruits, de dons et de bénédictions de l’esprit, et de moins d’influence du monde dans nos foyers. Il nous appartiens de décider de respecter le jour de Sabbat ».

Sœur Madsen a parlé de la préparation des aliments et des repas du dimanche. « Il est certainement préférable de consacrer plus d’attention et d’efforts au sentiment d’unité et d’amour que nous pouvons ressentir autour de la table familiale, qu’à la préparation des plats à proprement parler ». a-t-elle dit. « Il se passe quelque chose lorsque nous mangeons ensemble, qui renforce les liens qui nous unissent. Pour chaque effort accomplis dans ce sens, le Seigneur nous béni. »
Le jour de sabbat est un don, selon sœur Madsen « Il rafraîchit nos esprits, il vivifie nos tendres soins, et il nous permets de voir la main du Seigneur dans notre vie alors que nous nous rapprochons de lui.
Brent Top, professeur de l’histoire de l’Eglise et de doctrine à BYU a dit que sa vue du était limitée pendant de nombreuse années, jusqu’à ce qu’il observa la joie de la famille d’un Rabin juif orthodoxe célébrant le sabbat.

« Je dois admettre » dit-il « qu’en grandissant, à chaque fois que j’entendais les mots « respectez le sabbat », les mots « tu ne feras pas… » étaient ceux qui me venaient à l’esprit ».
Il pensait que le sabbat était une punition. Même une fois adulte, le sabbat semblait être une façon d’être occupé de telle manière à ne pas avoir le temps de commettre des pêchés.
Le fait de voir le rabbin David Rosen et sa famille venir au centre de BYU Jérusalem pour célébrer un sabbat juif a modifié la perspective de frère Top sur le sujet. La famille du rabbin ne se plaignait pas des nombreuses contraintes du sabbat. En s’adressant aux étudiants, le Rabbin a expliqué que pour les juifs fervents, le sabbat est semblable à la venue d’une reine dans leur foyer. C’est un évènement joyeux.
« Au lieu de considérer le sabbat comme la venue d’une reine qui viens honorer mon foyer de sa présence je me suis rendu coupable de le voir plus comme un lutin malfaisant dont le but était de me priver de la joie et de bons moments » dit Frère Top.

Frère Top a précisé qu’il s’était plus concentré sur le fait de « respecter le sabbat », plutôt que de se « souvenir du sabbat ». Le fait de respecter met l’accent sur les actions accomplies le jour du sabbat. « C’est ce que l’on fait, ou que l’on ne fait pas » dit frère Top.
C’est le souvenir qui donne un sens à l’action proprement dite.
« Le souvenir implique bien plus que la mémoire. C’est une attitude profonde de révérence et d’adoration. Il reflète notre profond amour pour Dieu, et notre gratitude pour sa bonté. C’est la raison pour laquelle on honore le jour du Seigneur » dit-il. « Le sabbat ne sera jamais un véritable délice jusqu’à ce que l’on ne concentre sur la question « qu’est-ce » plutôt que « pourquoi est ce ainsi », et le fait de garder le sabbat plutôt que se souvenir.
Le point essentiel du souvenir, selon frère Top, est la sainte-cène. « Je me demande si nous réalisons, à quel point ce moment est plein de pouvoir, d’importance et de conséquence. La profondeur de la spiritualité de notre respect du sabbat est déterminée dans une large mesure par notre attitude lors de la sainte cène ».

Frère Top a conclus se présentation en encourageant l’audience à faire du sabbat un reflet de leur amour et de leur gratitude pour le Sauveur, et de faire de la saint cène- même lorsque celle-ci est perturbée par des enfants bruyants- un « espace sacré » dans lequel le monde peut être purifié et les fardeaux être allégés.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Cédric)

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Pensée du jour
Les choses en lesquelles nous espérons

« Les choses en lesquelles nous espérons nous soutiennent dans notre marche quotidienne. Elles nous soutiennent dans les épreuves, les tentations et le chagrin. Tout le monde a connu le découragement et les difficultés. En fait, il y a des moments où les ténèbres peuvent sembler insupportables. C’est à ces moments-là que les principes divins de l’Évangile rétabli dans lesquels nous espérons peuvent nous soutenir et nous porter jusqu’à ce que nous marchions à nouveau dans la lumière.

Nous espérons en Jésus le Christ, en la bonté de Dieu, aux manifestations du Saint-Esprit, en la connaissance que les prières sont entendues et reçoivent des réponses. Parce que Dieu a été fidèle et a tenu ses promesses par le passé, nous pouvons espérer avec confiance qu’il tiendra maintenant et à l’avenir les promesses qu’il nous a faites. Dans les moments de détresse, nous pouvons nous tenir fermement à l’espérance que « tout concourra à [notre] bien » si nous suivons les recommandations des prophètes de Dieu. Ce type d’espérance en Dieu, en sa bonté et son pouvoir nous redonne du courage dans les difficultés et donne de la force aux gens qui se sentent menacés par des murailles de peur, de doute et de désespoir. »

Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence
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