Message du 14 Septembre 2010

Semaine d’éducation sur le campus de BYU: Continuer de vivre quand un être cher est mort

Faire face à la mort d’un être cher et savoir comment s’y prendre avec le deuil est souvent unprocessus compliqué, ont dit Dennis et Joyce Ashton mercredi pendant une présentation à la semaine de l'éducation sur le campus de BYU.


Frère Ashton a servi comme évêque et est maintenant dirigeant pour les Services familiaux del’Eglise et un psychothérapeute certifié. Sœur Ashton est infirmière et conseillère pour les gens affectés par le deuil. Elle est aussi conseillère spirituelle pour les gens en deuil à RockyMountain Hospice (un établissement de soins palliatifs) à Salt Lake City.

Les Ashton ont expliqué comment ils ont eu besoin d’appliquer leurs propres conseils lorsque leur fils de quatorze ans, Cameron, qui était handicapé, est décédé. Cette expérience, bien que difficile, les a aidés à enrichir leurs capacités en tant que professionnels pour aider les autres.« Je peux vous faire une promesse, » a dit Sœur Ashton. « Si vous travaillez correctement pour traverser votre chagrin, vous trouverez encore la paix, la joie et le bonheur. »
Les Ashton ont mis l’accent sur cinq niveaux de deuil que les êtres humains connaissent dans la vie : émotionnel, cognitif, physique, social et spirituel.

Sœur Ashton a développé les quatre premiers, alors que Frère Ashton traitait exclusivement le niveau spirituel.« Travailler sur le deuil est le travail le plus dur que vous ferez, » a-t-elle dit. D’abord, Sœur Ashton a parlé des réponses physiques typiques et des « interventions » possibles pour chaque niveau. Par exemple, les réactions normales à la réaction d'un décès, pourraient inclure l’isolation et la vulnérabilité. Les méthodes possibles ou les« interventions» pour éviter ce genre de symptômes comprennent les groupes de soutien et le fait de rendre service.Tout au long de sa présentation, Sœur Ashton a bien spécifié que la réponse de chacun varie selon ses facultés d'’adaptation, tel que la santé physique ou mentale et l’expérience précédente avec un décès.« Les seuls qui pourraient comparer les différentes réactions à un décès sont nous-mêmes face à la perte d'un être cher » a-t-elle dit.

Quelques soient les réactions vis-à-vis d'un décès, Sœur Ashton a encouragé l’assistance à uivre l’exemple du Sauveur, qui a bu la « coupe amère » pour satisfaire à la volonté du Père lui avoir demandé de ne pas le faire, si c’était possible."Ça se peut que nous soyons obligés de boire à la coupe amère," a-t-elle dit. "Notre espoir est que notre caractère soit meilleur, mais pas amer après en avoir bu"Puis Frère Ashton a développé le côté spirituel. Il a partagé plusieurs expériences de son appel dans les Services familiaux de l'Eglise, y compris un voyage en Albanie pour apporter dusecours aux les refugiés du Kosovo.
Selon Frère Ashton, beaucoup de gens qui sont en deuil relient le décès d'un être cher avec leurs propres erreurs ou le considèrent comme une épreuve donnée par Dieu pour les raffiner.

En citant Elder Neal A. Maxwell, Frère Ashton a dit qu’il est "incroyablement commun" que cette perte est tout simplement une des réalités et un des obstacles de la vie mortelle. Il a fait référence aussi au Sauveur, qui a pleuré avec Marie après la mort de Lazare, compatissant avec elle, sachant qu'il le ressusciterait bientôt de la mort."Les mains de Dieu sont plus souvent présentes pour nous soutenir et nous soulager en temps de douleur plutôt que de nous enlever les épreuves et la souffrance de nos vies," a-t-il dit.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Régina)


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Une pensée des écritures

« L’amitié est le premier grand principe fondamental du Mormonisme. » — Joseph Smith, Les enseignement du prophète Joseph Smith

« Cette pensée doit inspirer et motiver chacun d'entre nous parce que j'estime que l'amitié est un besoin fondamental de notre monde, » a dit Elder Marlin K. Jensen pendant la conférence générale d'Avril 1999.

« Je pense qu’en chacun d'entre nous existe un désir profond d'amitié, un profond soupir de satisfaction et sécurité qui renferme ce que des relations durables peuvent donner. Peut-être que la raison pour laquelle les Ecritures font peu de mentions spécifiques du principe d'amitié est parce que cela devrait se manifester tout à fait naturellement lorsque nous vivons l'évangile. En fait, si l'attribut Chrétien des œuvres de charité a un cousin germain, c'est l'amitié."

(Publié par LDS Church News – Traduit par Eliane)

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Pensée du jour

La docilité à croire produira un déversement de l’Esprit

« Si nous suivons les enseignements que nous donnent notre prophète et nos apôtres lors de cette conférence, nous serons amenés à une docilité et une disposition à croire en la parole de Dieu. On nous a recommandé d’aller au temple, de fortifier la famille en faisant régulièrement la prière en famille, l’étude des Écritures et la soirée familiale, d’œuvrer diligemment dans la prêtrise et les appels de l’Église, de payer la dîme et les offrandes, d’avoir foi, de prier pour être guidés et de vivre de manière à être dignes de la compagnie du Saint-Esprit.

Nous ressemblons souvent à Naaman, le lépreux syrien que l’on a envoyé vers le prophète d’Israël pour être purifié. Quand Élisée a simplement envoyé un messager lui dire qu’il devait se plonger sept fois dans le Jourdain, Naaman est parti, en colère. Heureusement, l’un de ses serviteurs lui a dit : « Si le prophète t’eût demandé quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu faire ce qu’il t’a dit : Lave-toi, et tu seras pur ! » (2 Rois 5:13)
Je témoigne que nous parviendrons à cette docilité et à cette disposition à croire si nous faisons les choses apparemment insignifiantes que l’on nous a enseignées à maintes reprises depuis notre jeunesse. L’obéissance produira une douceur de cœur et une docilité à croire en la parole de Dieu. Je rends témoignage que la docilité à croire produira un déversement de l’Esprit. »

Michael T. Ringwood Des soixante-dix

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