Message du 10 Septembre 2010

Mon instructrice le savait

A l'époque de mes 16 ans, Lauréole en 1968-69, j'ai été fortifiée par mon instructrice lors d'un passage particulièrement difficile de ma vie. Elle n'a pas réalisé ce qu'elle avait fait, personnellement, pour moi. Tout simplement, elle magnifiait son appel de femme exemplaire et d'instructrice chez les Lauréoles.

Mes parents étaient en plein milieu d'un divorce impliquant également une terrible bataille pour obtenir la garde des enfants. Je trouvais qu'il n'y avait personne à qui je pouvais parler de ce qui se passait chez moi et j'étais humiliée par la situation. Je ne voulais pas que mes amis à l'Eglise sachent quoi que ce soit à ce sujet.
Chaque mercredi soir, j'arrivais en retard à la réunion; je me faufilais dans la classe et m'asseyais tout au fond, pour ne pas avoir à parler à quelqu'un. En général, je m'éclipsais discrètement à la fin, avant que ne commencent les papotages.

Ce que l'instructrice ignorait, c'est que les leçons qu'elle donnait chaque semaine, représentaient tout un monde pour moi. J'écoutais avec une prière dans le cœur. Je voulais me sentir aimée et je voulais éprouver quelque chose qui ait un sens. J'avais besoin de ressentir la paix au milieu du chaos qui m'environnait.

Encore aujourd'hui, je me souviens clairement de ce que je ressentais, tandis que mon instructrice enseignait des leçons au sujet du mariage éternel, des familles éternelles et de la préparation au temple. C'était comme si chaque leçon étaient une touche de ces buts sacrés. Elles utilisait les Ecritures et rendait de puissants témoignages.

Pendant que mon instructrice enseignait, je pouvais sentir l'amour de Dieu. Je savais qu'Il me voulait heureuse et qu'Il avait fourni un moyen pour que je découvre la plus grande des joies que je pourrais obtenir dans cette vie. Je sentais que chaque chose qu'elle enseignait était vraie. Je le savais car je sentais l'Esprit qui me témoignait que c'était vrai.

Je savais aussi que c'était vrai parce-que mon instructrice le savait. Elle vivait les principes qu'elle enseignait. Chaque fois que je l'ai vue avec son mari et ses enfants, j'ai vu l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre et leur engagement au service du Seigneur.

Chaque semaine, je prenais dans mon cœur, la résolution de vivre de manière à être digne de recevoir les bénédictions du temple et la joie de la famille éternelle. J'ai su, à ce moment-là, que je pouvais le faire ! Mon témoignage a forci et j'ai senti le pouvoir de l'Esprit pour surmonter les défis de ma vie et obtenir les bénédictions promises dans ma bénédiction patriarcale.

Mes difficultés personnelles ne se sont pas envolées, mais ma force pour les surmonter est venue a travers l'enseignement et le témoignage d'une femme fidèle qui servait en tant que mon instructrice des Lauréoles à une période critique de ma vie. Je suis éternellement reconnaissante pour son enseignement et son exemple.
- Carol Louise F.McConkie, Young Women General Board –

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)

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Semaine de l’éducation : Apprendre au sujet de la vie après la vie


Alors que Lawrence Flake, faisait sa première remarque au sujet de « La vie après la vie : Le monde des esprits après la mort », j’étais déjà pratiquement morte au fond de la salle.

Plus de 500 personnes s’entassaient dans le hall du centre de conférence Hinckley, pour la classe Flake de la semaine du campus de l’éducation. Lorsque j’arrivais 10 minutes avant le début, il n’y avait plus que quelques places de libres tout au fond. Au moment où il commença à parler, j’étais prise en sandwich au milieu d’une longue rangée de femmes âgées.

Le temps passa très vite alors que l’érudit en éducation religieuse de BYU enseignait la doctrine de l’Eglise et partageait des histoires tirées de sa vie et d’histoires de l’Eglise concernant le plan de salut et le monde des esprits.
Il encouragea cette foule immense à étudier le monde des esprits, mais à être prudent lorsqu’il s’agissait d’en parler.
"Nous n’avons pas toutes les réponses, mais nous avons un aperçu », a-t’il dit. « C’est un sujet qui touche beaucoup de gens. Joseph Smith a dit « C’est un sujet que nous devrions étudier plus que n’importe quel autre. »

Utilisant un vieux projecteur avec des transparents, Lawrence Flake exposa les bases du plan de l’Evangile, commençant par les intelligences et arrivant au monde pré-mortel puis à la mortalité et le monde après la mort. "Pour savoir où nous allons, pourquoi nous y allons, et qu’est-ce qui dans le futur apporte tant de réconfort, a dit Lawrence Flake, qui est un ancien président de mission. « Pour les autres, la mort est une tragédie. »

Un point fondamental pour frère Flake est que chaque être humain vivant sur la terre est un enfant de Dieu avec un potentiel divin. "Les implications de ce point sont gigantesques. Il n’y a rien de plus important que de savoir que nous appartenons à la race de Dieu. Nous sommes toujours en train de progresser pour ressembler à notre Père céleste. » Dit frère Flake. « Certains se donnent du mal pour nous sortir du règne animal. Les enfants de Dieu ne font pas partie du processus de l’évolution. »

Lorsqu’un être cher meurt, lui ou elle va dans le monde des esprits, « qui ne se trouve pas très loin de nous. » a dit frère Flake. « Ce n’est pas dans l’espace. Il existe un monde dans ce monde qui contient les esprits des morts. »

Ceux qui ont expérimenté la mort et le retour à la vie décrivent le processus comme le fait de marcher dans une autre pièce. Frère Flake rapporte un fait enregistré par le Président Lorenzo Snow dans lequel une jeune fille de 15 ans, du nom d’Ella Jensen était décédée. Le Président Snow et un autre homme lui ont donné une bénédiction de la prêtrise et l’ont rappelée du monde esprit vie. Trois heures plus tard elle est revenue dans son corps et a demandé au Président Snow pourquoi il l’avait fait revenir, parce qu’elle aurait voulu rester au ciel. La jeune fille s’est mariée finalement et a eut huit enfants. Elle a conservé les souvenirs de sa mort et les a souvent racontés aux autres.

Les bébés qui meurent entrent dans le monde des esprits dans l’éclat de la vie, dit frère Flake. Les personnes qui ont été justes dans cette vie vont au paradis du monde des esprits, et les méchants vont dans la prison des esprits où l’Evangile leur est enseigné. Cela ressemble beaucoup à un missionnaire enseignant un ami de l’Eglise sur terre, dit frère Flake.
"La différence dans le monde des esprits est que vous pouvez voir les esprits mauvais essayer d’empêcher ceux qui sont enseignés d’accepter l’Evangile. Il y a aussi de l’opposition dans le monde des esprits. Nous ne savons pas comment le Seigneur fait le partage entre les gens ; mais il y a un grand travail qui se fait, et nous pouvons être sûrs que personne ne sera lésé. »

Frère Flake conclut sa présentation en décrivant les dernières heures de la vie de sa grand-mère. Elle a raconté en détails que des membres décédés de sa famille étaient venus pour la ramener à la maison.

« Elle est aussi vivante à présent que lorsqu’elle me nourrissait de cookies et de lait, dit- il. Vos êtres chers sont ici également, et le Seigneur prend soin d’eux. »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Pensée du jour

Je préserverai mon peuple

« Le monde est tourmenté. Il y a partout des dissensions et des catastrophes. On a parfois l’impression que l’humanité elle-même ne tient qu’à un fil.
En parlant de notre époque, le Seigneur a dit : « Les cieux trembleront et la terre aussi ; et il y aura de grandes tribulations parmi les enfants des hommes, mais je préserverai mon peuple. »

Cette promesse doit nous apporter un grand réconfort. »


Keith B. McMullin Deuxième conseiller dans l’Épiscopat président

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