Message du 13 Septembre 2010

Comment utilisez-vous votre argent, votre temps ?

J’ai récemment interrogé des personnes en leur posant la question suivante : « Si vous aviez tout l’argent du monde, comment l’utiliseriez vous ? »
Les réponses, et ce n’est pas surprenant, ont été aussi variées que les personnes interrogées.

Voici un échantillonnage de ces réponses :

« J’aimerais acheter une maison en bord de plage, un ranch pour profiter de ma retraite, ou un chalet à la montagne ! Je voudrais rembourser toutes mes dettes. Je voudrais payer pour l’éducation des enfants et les aider avec un acompte pour leur première maison ! Je voudrais voyager et voir le monde avec toute ma famille ! »

Certains des participants les plus jeunes, et en particulier ceux de sexe masculin, ont été très précis et je pourrais ajouter exotiques, en ce qui concerne les voitures qu’ils ont en tête. Je peux tout à fait me reconnaître dans leurs réponses. Je me souviens lorsque j’étais jeune, je fantasmais sur la possession d’une Ferrari rouge. Je passais des heures entières à penser à ce que cela serait de conduire une voiture aussi renversante. J’étais certain que c’était le but ultime dans la vie et que cela ferait de moi, la personne la plus heureuse du monde (ce qui pouvait aussi expliquer ma manière de conduire, même si je n’ai jamais possédé une voiture aussi rapide)

J’ai aussi noté le leitmotiv de ceux qui m’ont entouré durant quelques années, spécialement les réponses des femmes. Beaucoup d’entre elles étaient centrées sur l’aide aux plus démunis ; création de programmes comme les mini prêts pour affranchir les femmes des pays du tiers monde, ou donner l’opportunité à ceux qui sont coincés économiquement dans un cycle de pauvreté sans fin et qui aimeraient sortir d’une telle situation désastreuse. Beaucoup disent que faire un chèque ou une donation serait trop facile, même si cela pouvait faire une grande différence pour les bénéficiaires. Ils sentaient qu’utiliser leurs ressources pour participer activement à des projets de services dans leurs communautés ou à travers le monde, serait beaucoup plus utile.

Comme la plupart d’entre vous le savent, plus tôt cette année, j’ai eu l’opportunité d’aller à Port au Prince en Haïti ; c’était juste après le séisme dévastateur qui a détruit la plus grande partie de la ville. J’ai passé la majorité du temps à l’orphelinat Foyer de Sion et je peux vous dire que ces quelques jours passés avec les enfants ont changé ma vie pour toujours.

Tout comme j’aime les choses agréables de la vie et que je peux tout à fait comprendre la plupart des réponses qui ont été données ci-dessus, c’est la dernière réflexion qui est la plus significative et la plus satisfaisante. Rien ne peut être comparé à l’aide que l’on peut apporter à quelqu’un qui n’a rien ou très peu. Je sais que lorsque nous devenons des parents esseulés, un de nos objectifs est de servir une ou plusieurs missions humanitaires ou de services quelque part dans le monde.
Le meilleur de nous même apparaît lorsque nous nous abandonnons dans le service des autres. L’hymne « Seigneur, j’ai tant reçu » me vient à l’esprit. Quel que soit ce que nous avons dans nos vies, quelles que soient nos conditions financières, nous n’avons pas à attendre pour aider quelqu’un d’autre jusqu’à ce que nous « puissions faire les choses en grand ».

Peut être que la meilleure question n’est pas « que feriez-vous si vous aviez tout l’argent du monde » mais plutôt « qu’allez-vous faire avec ce que vous avez maintenant ? »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)


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Namibie : des volontaires de l'église s'associent avec Penduka

Windhoek - L'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a tenu sa quatrième journée annuelle Mains Serviables pour l'Afrique entière le 21 août 2010.
Des membres de l'église de 35 pays à travers l'Afrique ont travaillé volontairement pour leur communauté.

Cette année, le projet Mains Serviables à Windhoek s'est déroulé en partenariat avec Penduka (Penduka est une organisation non-gouvernementale namibienne visant au développement et travaillant avec les femmes - NDT).

Plus d'une centaine de volontaires ont aidé à la plantation et l'expansion de jardins de Penduka fournissant des légumes, situés à l'hôpital publique et à la clinique de Katutura ainsi que dans la circonscription de Okuryangava.

Womba Nashiwaya, un représentant de l'église, a déclaré : " La journée a été un franc succès. En servant les autres suivant l'exemple du Sauveur, les volontaires et moi-même avons goûté à la joie de travailler ensemble au service de nos semblables. " " C'était enthousiasmant de faire équipe avec Penduka, qui sert quotidiennement la communauté de manière très significative. "

(Publié par allafrica – Traduit par Emeric)

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Pensée du jour

Qu’est-ce qu’être disciple ?

« Qu’est-ce qu’être disciple ? C’est principalement obéir au Sauveur. Être disciple, cela implique beaucoup de choses. C’est la chasteté. C’est la dîme. C’est la soirée familiale. C’est respecter tous les commandements. C’est abandonner tout ce qui n’est pas bon pour nous. Tout dans la vie a un prix. Compte tenu de la grande promesse du Sauveur que nous aurons la paix dans cette vie et la vie éternelle dans la vie à venir, être disciple est un prix qu’il vaut la peine de payer. C’est un prix que nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas payer.
En comparaison, les exigences imposées au disciple sont de beaucoup, de beaucoup inférieures aux bénédictions promises.
Les disciples du Christ reçoivent l’appel, non seulement d’abandonner la recherche des choses profanes, mais de porter quotidiennement leur croix. Porter la croix signifie suivre les commandements du Christ et édifier son Église sur la terre. »

James E. Faust Ancien Deuxième conseiller dans la Première Présidence

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