Message du 11 Novembre 2009

La confiance : Pierre angulaire de toute relation

Vous avez perdu la confiance de quelqu’un ? Voici quatre façons de la regagner
La confiance est la pierre angulaire de toute relation. Que nous parlions de la confiance que le public accorde à ses élus politiques, que les pratiquants d’une religion accordent à leurs dirigeants ecclésiastiques ou que les enfants accordent à leurs parents, tout est question de confiance.

Je croyais que tout ce dont a besoin une relation c’est d’amour. Dites de moi que je suis romantique (ma femme aurait en fait besoin de le vérifier), mais depuis longtemps je crois au vieil adage « l’amour conquiert tout ». Au fil des années, j’ai découvert que bien des relations précédemment fondées sur l’amour se sont éteintes lorsque la confiance a été grandement trahie. J’ai connu de nombreux couples qui se sont aimés profondément mais n’ont pas pu surmonter des retraits répétés de la « cote de confiance ».
L’amour peut toujours subsister, mais les conditions pour une relation continue sans confiance le rend presque impossible.
Les ruptures de confiance se produisent de plusieurs façons : les plus courantes sont les gros mensonges quand un parent demande à son enfant : « T’es-tu brossé les dents ? » et que l’enfant répond oui, alors que la brosse à dents n’est même pas humide quand le parent vérifie. Cela est assez simple. La confiance est aussi perdue quand nous faisons une promesse à quelqu’un et qu’ensuite nous changeons d’avis et soit ne le faisons pas, ou même pire, choisissons de faire complètement le contraire.

Les ruptures de confiance se produisent de plusieurs façons : les plus courantes sont les gros mensonges quand un parent demande à son enfant : « T’es-tu brossé les dents ? » et que l’enfant répond oui, alors que la brosse à dents n’est même pas humide quand le parent vérifie. Cela est assez simple. La confiance est aussi perdue quand nous faisons une promesse à quelqu’un et qu’ensuite nous changeons d’avis et soit ne le faisons pas, ou même pire, choisissons de faire complètement le contraire.

Tristement, dans le domaine politique, cela est courant. Les politiciens nous diront ce que nous voulons entendre afin d’être élus, pour revenir sur leurs promesses une fois qu’ils le sont. Pas étonnant que les électeurs deviennent si blasés et apathiques : ils n’ont plus confiance !

Un autre exemple est l’habitude de « jurer » que c’était la dernière fois que cela se produisait. Tout ce qu’il demande c’est une autre occasion. Bien que le désir puisse être sincère, le facteur de crédibilité est nul, en raison du trop grand nombre de promesses rompues.
Alors comment regagner la confiance une fois qu’elle est perdue ? Est-ce même possible ? La réponse est définitivement OUI, mais à certaines conditions.
Voici quatre façons de restaurer des relations, même après que la confiance ait été endommagée.
Prenez l’engagement ferme d’être sincère, quelles qu’en soient les conséquences. Les parents s’efforcent quotidiennement d’enseigner ce concept à leurs enfants, particulièrement par l’exemple.
Je crois que les conséquences du mensonge devraient être plus sévères que l’acte de faire quelque chose de mal, en lui-même. Quand quelqu’un a l’habitude de mentir, il n’est pas facile de s’en détourner. Comme quelqu’un de dépendant qui est en voie de guérison, il ne s’agit pas seulement d’un jour à la fois, mais d’une décision à la fois : mentir ou dire la vérité ? Cette seule question déterminera le degré de succès ou d’échec de toute relation.

Devenez quelqu’un qui « tient ses promesses ! » Une organisation chrétienne portant ce nom aide des maris et des pères à devenir des personnes qui tiennent leurs promesses. Bien que je n’aie jamais assisté à l’une de leurs réunions, j’aime leur nom et leur prémisse fondamentale. Notre société ne ressemblerait-elle pas à Sion si nous tenions tous nos promesses ? L’impact de seulement tenir nos promesses transformerait littéralement toutes nos relations. Pensez aux implications de dire quelque chose et ensuite de le faire vraiment ! La confiance ne serait pas seulement rétablie, mais les relations s’épanouiraient.

La cohérence est la clé du succès. Beaucoup trop souvent, vous verrez quelqu’un violer la confiance de quelqu’un d’autre et ensuite espérer qu’en étant « gentil » pendant un certain temps, tous les précédents privilèges soient rétablis. Laisser passer le temps passivement n’est pas suffisant, mais une approche cohérente et proactive fera des merveilles. Cherchez des occasions de rebâtir la confiance et, en même temps, n’oubliez pas de gérer vos attentes. S’il y a vraiment changement de cœur, la personne n’abandonnera pas d’être honnête seulement parce que les récompenses mettent du temps à arriver. Sinon, nous nous contentons de revenir dans les bonnes grâces de la personne que nous avons lésée, sans vraiment ressentir de changement de cœur.

Assumez la responsabilité et réparez le mal et les dommages causés. Pour que des relations soient réellement rétablies, le pardon doit être demandé par l’offenseur et accepté par l’offensé.
Du fait qu’aucun de nous n’est parfait et que nous faisons tous des erreurs, le pardon est une nécessité.

Attention : Nous ne pouvons continuer à demander pardon et ensuite revenir à nos vieilles habitudes. Nous devons appliquer les trois autres principes avec cohérence et diligence, c’est ce à quoi le pardon sincère ressemble ! Comme le Sauveur l’a dit un jour : « Va et ne pêche plus. » Dans cette situation, il s’agit davantage de : « Va et ne mens plus. » Comme la plupart d’entre vous le savent, la paix de l’esprit qui résulte de dire et d’agir honnêtement est inestimable et vaut certainement beaucoup plus que la courte « récompense » résultant de s’en tirer en étant malhonnête.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)

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Conférence du Pieu de Toulouse

Le samedi 31 octobre et dimanche 1 novembre, les participants à la conférence du Pieu de Toulouse ont eu la bénédiction d’être enseignés par Jeffrey R Holland et son épouse ainsi que par Elder Erich Kopischke. Des journalistes de la Dépêche du Midi s’étaient déplacés pour l’occasion et un article intéressant est paru le dimanche pour informer les Toulousains de l’évènement. Toutes les personnes présentes ont été touchées par la simplicité, la gentillesse et l’humour de ces dirigeants.
Nous avons été fortifiés par le message de frère Holland nous parlant du fait que lorsque nous sommes « brisés » par les épreuves de la vie le Seigneur est là pour nous « réparer ». Frère Kopischke a rappelé que l’amour n’exclu pas le respect des lois et à invité les parents à exercer leur autorité avec amour mais fermeté. Enfin, sœur Holland a témoigné de la réalité de l’apostolat de son époux, elle qui vit à ses côtés, en nous disant que frère Holland regarde toujours le côté divin en chacun et non les défauts possibles.
(Message de Sylvie S.)

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Message locale….

Le role de parents (decoeuracoeur)

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Pensée du jour

Notre force pour persévérer mise à l’épreuve

Même quand vous ressentez la réalité de cette bonté et de cette capacité du Seigneur de vous délivrer de vos épreuves, votre courage et votre force pour persévérer sont mis à l’épreuve. Joseph Smith, le prophète, s’est écrié en agonie dans une prison :
« Ô, Dieu, où es-tu ? Et où est la tente qui couvre ta cachette ? »….. La réponse du Seigneur m’a aidé et peut nous donner du courage dans toutes les périodes sombres. La voici :
« Mon fils, que la paix soit en ton âme ! Ton adversité et tes afflictions ne seront que pour un peu de temps ; « et alors, si tu les supportes bien, Dieu t’exaltera en haut ; tu triompheras de tous tes ennemis. »

Henry B. Eyring Premier conseiller dans la Première Présidence

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