Message d'inspiration - Dimanche 30 Novembre 2008

Elder Oaks partage cinq points important concernant la Sainte-Cène dont nous devons nous souvenir. Aujourd’hui, nous partageons le quatrième et cinquième point.

« Le Seigneur ressuscité a souligné l’importance de la Sainte-Cène lorsqu’il s’est rendu sur le continent américain et a institué cette ordonnance parmi les Néphites fidèles. Il a béni les emblèmes de la Sainte-Cène, les a donnés à ses disciples et à la multitude (voir 3 Néphi 18:1-10), avec le commandement :
« Et cela, vous le ferez toujours à ceux qui se repentent et sont baptisés en mon nom ; et vous le ferez en souvenir de mon sang, que j’ai versé pour vous, afin que vous témoigniez au Père que vous vous souvenez toujours de moi. Et si vous vous souvenez toujours de moi, vous aurez mon Esprit avec vous. « … Et si vous faites toujours ces choses, vous êtes bénis, car vous êtes bâtis sur mon roc.
« Mais quiconque parmi vous fera plus ou moins que cela n’est pas bâti sur mon roc, mais est bâti sur une fondation de sable ; et lorsque la pluie tombera, et que les torrents viendront, et que les vents souffleront et s’abattront sur lui, il tombera » (3 Néphi 18:11-13).
La Sainte-Cène est l’ordonnance qui remplace les sacrifices par effusion de sang et les holocaustes de la loi de Moïse, et le Sauveur l’a accompagnée d’une promesse : « Et quiconque vient à moi, le cœur brisé et l’esprit contrit, je le baptiserai de feu et du Saint-Esprit » (3 Néphi 9:20).

Je m’adresse maintenant particulièrement aux détenteurs de la prêtrise qui officient à la table de Sainte-Cène. Cette ordonnance doit toujours être accomplie avec respect et dignité. Les prêtres qui font les prières au nom de l’assemblée doivent prononcer les paroles lentement et distinctement pour exprimer les conditions des alliances et des bénédictions promises. C’est un acte très sacré.
Les instructeurs qui préparent les emblèmes de la Sainte-Cène et les diacres qui les distribuent font également quelque chose de très sacré. J’aime l’histoire du président Monson, qui a raconté qu’à l’âge de douze ans, lorsqu’il était diacre, l’évêque lui a demandé de porter la Sainte-Cène à un frère alité qui désirait vivement cette bénédiction. Il a expliqué : « Sa gratitude m’a bouleversé. L’Esprit du Seigneur m’a envahi. Je me suis senti en un lieu saint » (Inspiring Experiences that Build Faith, 1994, p. 188). Toutes les personnes qui officient à cette ordonnance sacrée sont « en un lieu saint ».

Les jeunes gens qui officient à l’ordonnance de la Sainte-Cène doivent être dignes. Le Seigneur a dit : « Soyez purs, vous qui portez les vases du Seigneur » (D&A 38:42). La mise en garde des Écritures concernant ceux qui prennent la Sainte-Cène indignement (voir 1 Corinthiens 11:29 ; 3 Néphi 18:29) s’applique aussi, bien sûr, aux personnes qui officient à cette ordonnance. Dans le cadre d’une action disciplinaire, l’évêque peut temporairement retirer le droit de prendre la Sainte-Cène aux membres de l’Église qui ont commis des péchés graves. La même autorité peut bien sûr être utilisée pour retirer le droit d’officier à cette ordonnance sacrée.
Ce que j’ai dit précédemment sur l’importance que les personnes qui reçoivent la Sainte-Cène aient une tenue correcte, s’applique évidemment d’autant plus aux jeunes gens de la Prêtrise d’Aaron qui officient dans l’une des parties de cette ordonnance sacrée. Ils doivent tous avoir une présentation soignée et une tenue correcte. Rien dans leur aspect ou dans leurs actes ne doit attirer indûment l’attention sur eux ou empêcher les personnes présentes de se concentrer entièrement sur le culte et le renouvellement des alliances qui constituent le but de ce service sacré.
Jeffrey R. Holland a donné un enseignement précieux sur ce sujet lors d’une conférence générale il y a treize ans. Comme la plupart de nos diacres actuels n’étaient même pas nés lorsque ces paroles ont été prononcées ici pour la dernière fois, je les répète pour eux et pour leurs parents et instructeurs : « Je recommande que partout où c’est possible les diacres, les instructeurs et les prêtres chargés de la Sainte-Cène portent une chemise blanche. Pour les ordonnances sacrées de l’Église nous portons souvent des vêtements cérémoniels et la chemise blanche pourrait être le rappel discret des vêtements blancs que vous avez portés dans les fonts baptismaux et une préfiguration de la chemise blanche que vous porterez bientôt pour aller au temple et pendant votre mission » (Jeffrey R. Holland, « Faites ceci en souvenir de moi », L’Étoile, janv. 1996, p. 76).

Pour finir, on bénit et distribue la Sainte-Cène uniquement lorsque celui qui détient les clés de cette ordonnance de la prêtrise l’autorise. C’est la raison pour laquelle on ne distribue généralement pas la Sainte-Cène au foyer ou lors des réunions de famille, même lorsqu’il y a assez de détenteurs de la prêtrise pour le faire. Les frères qui officient à la table de Sainte-Cène, qui préparent ou distribuent la Sainte-Cène à l’assemblée doivent être désignés par quelqu’un qui détient ou exerce les clés de cette ordonnance. Je parle de l’épiscopat ou de la présidence du collège des instructeurs ou des diacres. Le Seigneur a déclaré : « Ma maison est une maison d’ordre » (D&A 132:8).

Comment pouvons-nous avoir l’Esprit du Seigneur pour guider nos choix afin de toujours nous préserver « des souillures du monde » (D&A 59:9) et rester sur le bon chemin dans la condition mortelle ? Nous devons être dignes du pouvoir purificateur de l’expiation de Jésus-Christ. Nous le faisons en respectant son commandement d’aller à lui le cœur brisé et l’esprit contrit et, lors de cette merveilleuse réunion hebdomadaire, en prenant les emblèmes de la Sainte-Cène et en contractant les alliances qui nous permettent d’être dignes de la promesse précieuse de toujours avoir son Esprit avec nous (voir D&A 20:77). Je prie humblement pour que nous puissions toujours le faire, au nom Jésus-Christ, dont l’expiation rend tout cela possible. Amen. »

Passez une bonne journée de Sabbat.

La rédaction