Message du 4 Juin 2010

La Sainte-Cène : Renouvellement des alliances
Une préparation attentive enrichit l'ordonnance

Chaque mois, Church News publie un message en complément du message des Instructrices Visiteuses de la Société de Secours trouvé dans le magazine l'Ensign. Les articles de cette page sont basés sur le thème du mois de juin 2010 "Renouvellement des alliances par l'intermédiaire de la Sainte-Cène."

Par Linda Bullogh, collaboratrice de Church News
Au fil des ans, bien des barrages ont entravé mes efforts pour prendre la Sainte-Cène d'une manière révérencieuse - préparer la nourriture pour les réunions familiales du dimanche, définir les besoins pour les contributions à l'Eglise, séances d'échauffement en vue d'une performance de la chorale, préparer les enfants pour aller à l'Eglise, maintenir les petits heureux à l'Eglise. Tout ce qui est possible et inimaginable a distrait mon attention au moment le plus crucial de mon culte dominical : le renouvellement des alliances sacrées durant l'administration de la Sainte-Cène.

Deux expériences se sont produites en 1995 qui m'ont motivée pour renouveler mes alliances sacramentelles chaque semaine avec un peu plus de sérieux :
La première, s'est présentée quand Elder Henry B. Eyring, notre tout nouvel Apôtre du moment, était en visite à notre conférence de pieu. J'étais l'organiste à cette conférence de pieu. En temps normal, jouer un prélude musical est un job sans stress particulier parce-que les gens sont tellement occupés à réserver des places et à s'interpeller les uns les autres qu'ils n'écoutent pas la musique.

Cette fois, ce fut différent!
Dix minutes avant le début de la réunion, Elder Eyring est arrivé à la chapelle avec la présidence de pieu, il est monté sur l'estrade, s'est assis, a croisé les bras et calmement a posé son regard sur l'immense congrégation. Le bavardage s'est arrêté. Les gens se sont assis. Pendant les dix minutes qui ont précédé la réunion, les seuls sons que l'on pouvait entendre étaient les notes du prélude musical et les battements de mon cœur tandis que mon niveau de nervosité amplifiait en proportion directe avec le degré d'attention accrue de centaines de personnes, au fur et à mesure qu'ils réglaient leur écoute sur la musique. Nul doute, dans l'esprit de chacun, qu'à cette occasion l'Esprit avait été invité pour participer à la réunion. En suivant l'exemple d'Elder Eyring, les participants ce jour-là ont concentré leur attention sur la musique douce et préparé leur cœur pour les messages qui leur seraient présentés.

La seconde expérience, fut un discours donné par Elder Jeffrey R. Holland, du Collège des Douze Apôtres, à la conférence générale d'Octobre 1995. Elder Holland a demandé : "Voyons-nous la Sainte-Cène comme nôtre Pâque, le souvenir de notre sécurité, de notre délivrance et de notre rédemption ? Avec tant de choses à la clé, cette ordonnance commémore notre échappée devant l'ange destructeur et devrait être prise plus au sérieux qu'elle ne l'est quelquefois"
(Ensign, nov.1995, 68).

Ces mots ont résonné dans mon âme. Renouveler mes alliances dignement, c'est le symbole de ma Pâque ; c'est mon moyen pour me souvenir et réfléchir au pouvoir du Sacrifice Expiatoire et de la Résurrection de Jésus-Christ. Déterminée à prendre mes alliances sacramentelles avec plus de sérieux, j'ai entrepris de démolir les barrages qui ont gêné mes efforts. Grâce à l'exemple d'Elder Eyring, je me suis fixé le but d'arriver de bonne heure à l'Eglise.
Pour ce faire, je prépare la nourriture du dimanche, le samedi, je repasse les vêtements du dimanche, le samedi soir, je vais au lit à une heure raisonnable les samedis soirs, j'essaye de simplifier mes contributions à l'Eglise, et prépare les leçons du dimanche et autres contributions plus tôt dans la semaine.

Afin de prendre la Sainte-Cène plus sérieusement comme l'a recommandé Elder Holland, je formule une prière à la maison, avant d'aller à l'Eglise, pour requérir l'aide du Seigneur et me focaliser sur le but et le symbolisme de la communion et être ouverte à toute directive qu'Il pourrait dispenser tandis que je renouvelle mes alliances avec Lui. J'ai lu le 53ème chapître d'Esaïe et l'écriture relatant le Sacrifice Expiatoire et la Résurrection du Christ dans les quatre évangiles tout en écoutant le prélude musical avant la réunion.
Quand je fais ces choses, je suis bénie avec une plus forte concentration spirituelle, un esprit plus ouvert à l'inspiration, un renforcement du témoignage et une plus grande détermination pour faire confiance au pouvoir rédempteur de Son sang "qui de la mort nous libéra" ("Il est une colline au loin" cantique n° 118).

Par Jamie Whatcott - collaborateur de Church News
La répétition suscite une réaction d'amour/haine chez la plupart des gens. J'aime déguster une bonne coupe de glace chaque fois que je le peux, mais je déteste aller chez le dentiste pour un autre plombage ou même pour un simple détartrage. La répétition nous environne quotidiennement et les dimanches ne sont pas différents.

Prendre la Sainte-Cène : un acte répétitif ou quelque chose de plus ?
Est-ce que nos pensées vagabondent tandis que le silence envahit la chapelle après avoir chanté le cantique de Sainte-Cène ? Les prières de la Sainte-Cène sont dites et dans le silence de la communion plusieurs choses peuvent détourner notre attention. Un tel acte, répété chaque semaine, peut vite devenir mécanique et nos esprits peuvent errer.
J'aime ces semaines durant lesquelles je me concentre sur la raison de la répétition, pour renouveler les alliances que j'ai faites avec mon Père Céleste.

L'occasion de lire le cantique de Sainte-Cène, d'en méditer les paroles et me souvenir chaque dimanche du Sacrifice Expiatoire de notre Sauveur Jésus-Christ. Chaque semaine, je renouvelle mon désir de prendre Son nom sur moi dans tout ce que je fais, de me rappeler toujours de Lui et de garder Ses commandements.
Quelles lourdes tâches à accomplir !

C'est une bonne chose que d'avoir bien d'autres semaines pour demander Son aide et avoir Son Esprit avec moi pendant que je travaille à remplir ma part de la promesse.
Puissè-je continuer de me souvenir de la raison de répéter la communion chaque dimanche.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)


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Le Président Monson dédicace « The Gila Valley Temple » d’Arizona

Les autochtones des communautés pionnières de l’est de l’Arizona prononcent le nom de leur vallée avec un « THE » (la) en lettres capitales.
Ce n’est pas Gila Valley ou the Gilla Valley. C’est « THE (avec emphase) Gila Valley » clairement et simplement.

Les touristes sont rapidement repris sur l’intonation, qui est reflétée dans le nom du plus récent Temple de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours.
Le Président Thomas S. Monson a dédicacé The Gila Valley Arizona Temple (NDT : le Temple de la Vallée Gila en Arizona) - c’est le 132ème temple de l’Eglise mormone et le troisième en Arizona – lors de 3 sessions, le dimanche. Ce temple, d’une superficie de 18,561 square foot (NDT : un square foot = 929 cm2), servira aux quelques 21 000 Saints des Derniers Jours de la vallée, aussi bien que des régions avoisinantes du sud est de l’Arizona et du sud ouest du Nouveau Mexique.

Mark S. Bryce, coordinateur du comité du temple, a dit que le Président Spencer W. Kimball, 12ème Président de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours, et qui a grandi dans la région, a toujours fait référence à la vallée comme « The Gila Valley » ou « The Valley ».
Le nom du temple, dit-il, reflète l’accent du Président Kimball. Et les autochtones ne laissent pas les touristes l’oublier.

Lors d’une réunion des reporters venant de Salt Lake City, Bryce leur a donné ce conseil « Assurez-vous que vous prononcez le nom du Temple correctement »
Le Président Monson a rappelé lors de la cérémonie de la pose de la pierre d’angle, dimanche matin, qu’il connaissait très bien le Président Kimball.
« J’ai servi avec le Président Kimball » a t il dit « C’était un grand dirigeant et il représentait parfaitement bien cette partie du pays »
Parlant aux garçons et aux filles réunis pour la cérémonie, le Président Monson a demandé aux garçons de servir une mission et à tous de se marier au Temple. « C’est la raison pour laquelle nous avons construit un temple ici » a t il dit

L’héritage des saints des derniers jours du sud est de l’Arizona et du sud ouest de Nouveau Mexique s’est mis en place avant 1840, lorsque les membres du Bataillon Mormon de l’armée américaine a traversé la région, en route pour San Diego - une les plus longues migrations militaires de l’histoire des Etats unis. Plus de 30 ans plus tard, en 1879, un groupe de 28 Saints des Derniers Jours ont quitté leur camp de Show Low – Arizona, pour s’établir dans The Gila Valley. Puis, le Président de l’Eglise, John Taylor a organisé le pieu de Saint Joseph en février 1883. A cette époque, le pieu de St Joseph s’étendait de Miami – Arizona à El Paso – Texas. Le Président Kimball est devenu l’une des figures les plus notables du pieu de St Joseph.

Le fils du Président Kimball, Andrew Kimball est venu d’Utah pour la dédicace. Son père, dit-il « aimait cette région et en aimait les gens » Andrew Kimball a dit que son père avait toujours souhaité que le temple de sa communauté, porte un nom « The Gila Valley Temple »
Il disait avec emphase « THE » Le Président Kimball, a t il ajouté, serait « très heureux »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)


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Une pensée venant des écritures

Souvenez-vous de la foi, de la vertu, de la connaissance, de la tempérance, de la patience, de la bonté fraternelle, de la divinité, de la charité, de l’humilité, de la diligence. Doctrine et Alliances 4:6

« La bonté est l’essence même de la vie céleste. La bonté est comme le Christ veut que chaque personne traite les autres. La bonté devrait pénétrer tous nos mots et actions au travail, à l'école, à l'église et particulièrement dans nos maisons, » c’est en ces termes qu’Elder Joseph B. Wirthlin s'est adressé à la conférence générale d'Avril 2005.

« Vos enfants remarquent les choses que vous dites, le ton de votre voix, la colère ou le calme de vos mots - avec ces choses et par d'autres. Ils voient et apprennent tant de bonnes et hostiles choses que nous disons ou faisons. Rien n'expose notre vrai nous plus que comment nous nous comportons au foyer. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Eliane)

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