Message du 11 Mars 2010

Elder Ronald A. Rasband : Veillée du DEE pour les jeunes adultes

Elder Ronald A. Rasband de la présidence des Soixante-dix a rendu un discours durant la Veillée du DEE pour les jeunes adultes du 7 Mars 2010

Retrouvez la vidéo du discours en Français en cliquant sur l’image ci-dessous….

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Réconfortez votre conjoint et les membres de votre famille

Pour ou raison ou une autre, Josh rentra de « mauvaise humeur » à la maison, après son travail. Sa femme, Cindy, m’expliqua récemment au téléphone, qu’après qu’il ait ronchonné pendant une heure, elle réalisa qu’elle devait prendre une décision. Elle pouvait le réprimander de lui parler sèchement ainsi qu’aux enfants ou bien elle pouvait ne rien dire et continuer à s’occuper de sa famille et de préparer la soirée à venir. Tout en réfléchissant à ce qu’elle devait faire, elle se souvint de certaines fois, où elle était grincheuse mais était fort embarrassée de se rappeler les critiques de Josh envers ses sautes d’humeur à elle. Elle choisit d’être optimiste et de ne pas prêter attention à son humeur.

Fatiguée d’une longue journée mouvementée, elle se dit qu’il devait en être de même pour Josh. Il alla se coucher à 21h30, ce qui était tôt pour lui. Elle y alla aussi vers 22h00. Le lendemain matin, il y eut les mêmes bousculades et précipitations qu’habituellement pour préparer les repas des enfants allant à l’école, surveiller les répétitions de piano, mettre les devoirs dans les sacs à dos et se dépêcher de mettre les enfants dehors pour qu’ils attrapent l’autobus. Peu après, Josh se dépêcha de partir au travail.

En milieu de matinée, Cindy reçut un texto de son mari. « Excuse-moi d’avoir été de si mauvaise humeur hier au soir. Merci d’avoir été patiente avec moi. Puis-je t’emmener déjeuner quelque part aujourd’hui ? » Cindy me dit tout ce que ce message signifiait pour elle. Mais, par dessus tout, elle était profondément reconnaissante d’avoir gardé son calme la veille au soir.

Fréquemment, en paroles et en actions, Joseph Smith, le prophète, a enseigné l’importance de nous soutenir plutôt que de nous critiquer mutuellement. Alors qu’il parlait à une réunion de la Société des Secours de Nauvoo, il a conseillé aux épouses de traiter « leur mari avec douceur et affection. Quand un homme est écrasé d’ennuis, quand il est dans le désarroi, s’il peut rencontrer un sourire plutôt que la dispute, s’il peut rencontrer la douceur, cela calmera son âme et apaisera ses sentiments ; quand l’esprit est sur le point de désespérer, il a besoin d’une consolation. »

Une autre fois, il a dit aux hommes : « Un mari à le devoir d’aimer, de chérir, de prendre soin de sa femme et de s’attacher à elle et à nulle autre ; il doit l’honorer comme lui-même et il doit considérer ses sentiments avec tendresse. » Lorsqu’Emma a perdu leur premier bébé et est tombée malade, Joseph est resté constamment à ses côtés, la soignant et s’occupant d’elle, jusqu’à ce qu’il soit certain qu’elle était guérie. C’est aussi ce qu’il a fait à Kirtland et à Nauvoo. À son tour, Emma s’est totalement dévouée à son mari quand il était malade ou devait subir des épreuves pénibles. Elle a fait des sacrifices pour lui rendre visite à la prison de Liberty, pour le consoler et s’occuper de lui alors qu’il souffrait. Elle a pris le bateau pour le rejoindre quand il se cachait et que son moral était très bas pendant la période de Nauvoo, vers la fin de sa vie.

Depuis leur mariage jusqu’au martyre de Joseph, leur vie a constamment était confrontée aux difficultés et au danger. Leur vie conjugale a connu des tensions et la discorde. Cependant, ils s’aimaient, ils avaient de la sollicitude l’un envers l’autre et leurs besoins mutuels et ils étaient dévoués l’un à l’autre. J’imagine que tous les deux devaient « retenir leur langue » dans les moments de tensions qu’ils ont dû vivre. Emma et Joseph m’ont montré un bon exemple, dont j’ai besoin de me souvenir et que je dois suivre davantage.

Nous ne devons pas seulement faire preuve de retenue et de patience dans le mariage, mais nous devons aussi le faire dans nos relations avec nos enfants, nos amis et tous les autres enfants de Dieu. Si nous blâmons constamment nos enfants, ils se décourageront sous le poids de la critique et nos relations avec eux en souffriront. Dans un monde de plus en plus critique et conflictuel, notre foyer doit être un havre sûr où la patience et la bonté existent.
Joseph a dit la vérité quand il a demandé aux épouses de traiter leur mari avec bonté et affection, quand il a supplié les maris d’aimer, de chérir et de prendre soin de leur épouse. Cindy a été si reconnaissante d’avoir tenu sa langue quand Josh est rentré grincheux et ronchon. Plutôt que de créer une faille, sa patience a fortifié et approfondi les liens d’affection entre elle et son mari.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)

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Pensée du jour

Avoir le désir de plaire à Dieu

« Pour persévérer jusqu’à la fin, nous devons avoir le désir de plaire à Dieu et de l’adorer avec ferveur et passion. Cela signifie que nous devons entretenir notre foi en Jésus-Christ en priant, en étudiant les Écritures, en prenant la Sainte-Cène chaque semaine et en ayant la compagnie constante du Saint-Esprit. Nous devons aider et servir les autres activement, et leur faire connaître l’Évangile. Nous devons être parfaitement droits et honnêtes en tout, ne jamais transiger sur les alliances que nous avons contractées avec Dieu ou nos engagements envers les hommes, quelles que soient les circonstances. Dans notre foyer, nous devons parler, nous réjouir du Christ et le prêcher afin que nos enfants, et nous-mêmes, ayons le désir d’appliquer l’Expiation dans notre vie. Nous devons déceler les tentations qui nous assaillent facilement et nous en éloigner le plus possible. »

Dale G. Renlund Des soixante-dix

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