News du 11 et 12 Avril 2009

La première présidence partage un message de Pâques

En reconnaissance de la saison de Pâques, la Première Présidence de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a délivré le message de Pâques suivant aujourd'hui:
« Durant cette saison de Pâques, d'espoir et de renouveau, nous témoignons de la glorieuse réalité de l'expiation et de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ.

Le tombeau vide a apporté une assurance réconfortante et une réponse à la question de Job: « Si un homme meurt, peut-il vivre de nouveau? » (Job 14:14).
En raison de la résurrection du Sauveur, nous pourrons surmonter la mort et devenir des bénéficiaires de Sa miséricorde et de sa grâce. Dans un monde de difficulté et d'incertitude, Sa paix remplit nos cœurs et nos conforte notre esprit. Jésus est en fait « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6).

Nous donnons notre témoignage avec sûreté que Jésus est le Christ. Bien qu'il fut crucifié, il s’est élevé victorieux du tombeau pour notre bénédiction éternelle et notre profit. Pour chaque membre de la famille humaine, il est notre Avocat, notre Sauveur, et notre ami. Président Thomas S. Monson et ses conseillers, Président Henry B. Eyring et Président Dieter F. Uchtdorf, constituent la première présidence de l'Eglise et Jésus-Christ est au centre des croyances et de la doctrine mormone.

Elder Jeffrey R. Holland, un membre du collège des Douze Apôtres de l'Eglise, a parlé durant la dernière conférence générale de l’Église de «ceux qui sont seuls ou se sentent seuls, ou pire encore, se sentent abandonnés » comme la vie de Jésus Christ. Retrouvez son discours en cliquent ici.
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Profil de conférence générale : Henry B. Eyring

Le président Henry B. Eyring une fois a posé une question à son père : « Pourquoi poses-tu des questions au pompiste ? » La réponse de son père était profonde : « Je n’ai jamais rencontré une personne qui ne pouvait rien m’apprendre. » a –t-il dit à son fils.

Des années plus tard, le président Eyring décrit la maison de son enfance comme un laboratoire où il a appris à chérir la science et la religion et à respecter les autres.
Mis à part le 3 Février 2008 en tant que premier conseiller du Président Thomas S. Monson, le président Eyring met au crédit de ses parents ses accomplissements en tant qu’étudiant, éducateur et dirigeant religieux.
Né à Princeton, New Jersey le 31 Mai 1933 de Henry et Mildred Bennion Eyring, il a été élevé dans une maison où il y avait des discussions enrichissantes. Son père était un chercheur scientifique renommé à Princeton. Sa connaissance de la chimie complexe s’appliquait à de nombreux champs scientifiques. Sa mère était le major féminin en physique à l’université d’Uath et poursuivait un doctorat quand elle rencontra son père. La famille a déménagé à Salt Lake City dans les années 40 afin que leurs enfants puissent grandir dans un environnement de saints, et Henry Eyring a aidé à donner à l’université d’Utah sa renommée comme institution de recherche.
(…)
Le président Eyring a obtenu un doctorat de physique, a servi deux ans dans l’Air Force et est entré à l’université d’Harvard en administration d’affaires, et il a rencontré la femme avec qui allait partager son amour de l’enseignement. Il s’est marié avec Kathleen Johnson, fille de Sid et LaPrele Johnson, dans le Temple de Logan, le 27 Juillet 1962. Ils ont six enfants.
Ils ont déménagé à Palo Alto, en Californie, où Président Eyring a travaillé 10 ans en tant que professeur à Stanford. Il se souvient de ses premières aventures culinaires qui étaient de trouver des menus de petit déjeuner qu’il pouvait garder dans son estomac nerveux quand il partait retrouver ses étudiants de Stanford pleins de confiance. Je me demandais comment je pourrais les enseigner, jusqu’à ce que je découvre qu’ils étaient eux aussi inquiets. »
Pendant qu’il était à Stanford, il avait des fonctions d’enseignant et d’administrateur dans le management de production, les opérations et systèmes d’analyse, la conduite d’organisation et le management de l’entreprise globale. Il a également été conférencier pendant une année a Massachusett Intitute of Technology, et a été fondateur, directeur d’au moins deux entreprises à Sunny valley, en Californie.

Il était consultant de nombreuses entreprises privées et publiques, et il a été appelé par la première présidence à servir comme président de Ricks Collège (Maintenant BYU-Idaho) en 1971, où il a servi pendant 6 ans avant de devenir commissaire adjoint du département d’éducation de l’Eglise. Il est ensuite devenu commissaire, jusqu’à ce qu’il soit soutenu premier conseiller dans l’épiscopat président en 1985, puis membre du premier collège des 70 en 1992, puis apôtre le premier Avril 1995, à l’âge de 61 ans.
Les messages récents du Président Eyring se sont focalisés sur l’importance de vivre l’Evangile maintenant, au lieu de temporiser et de laisser les choses pour le futur.
Ceux qui attendent « un jour » pour augmenter leur vie spirituelle jouent avec un grand danger, a-t-il dit pendant la conférence d’Avril 2007. « Nous pouvons découvrir que nous sommes à court de temps. Le Dieu qui nous donne chaque jour comme un trésor nous demandera des comptes. Ce jour est un précieux don de Dieu. La pensée qu’ « un jour, je ferai » est un vol des opportunités du temps et des bénédictions de l’éternité. » Vivre l’Evangile et éviter les maux de la société actuelle ont été des thèmes récurrents pour Président Eyring.
Dans un discours il y a quelques années, il nous a mis en garde contre les flots du mal qui deviendront bientôt un torrent. Ce sera un torrent de sons, d’images et de sensations qui invitera les tentations et offensera l’Esprit de Dieu. Nager à contre courant vers les berges de la pureté n’a jamais été facile. Cela devient de plus en plus difficile et risque de devenir bientôt d’une difficulté effrayante. Nous devons élever notre but.

En tant qu’apôtre, le Président Eyring représente l’Eglise auprès des instances dirigeantes et cela peut apporter quelques controverses.
Après son soutien comme deuxième conseiller du président Gordon B. Hinckley le 6 octobre 2007, on lui a demandé à une conférence de presse s’il avait un message pour le monde : « nous croyons au Seigneur Jésus-Christ, qu’il est le Fils du Dieu Vivant, qui est généreux de nombreuses façons. » a-t-il dit.

A la conférence d’octobre, Le président Eyring a dit que les membres de l’Eglise peuvent aider à éviter les conflits dans le monde en étant unis, même si l’Eglise au niveau mondial inclue de nombreuses cultures, environnements et langages. « il y a toujours plus de points communs que de différences parmi les enfants de Dieu » a dit Président Eyring. « et même, les différences peuvent devenir des occasions. Dieu vous aidera à voir les différences non pas comme une source d’irritation mais comme un enrichissement. Le Seigneur peut vous aider à voir et à apprécier les choses dont vous manquez, et que les autres personnes peuvent vous apporter.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Marie-Catherine)

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Vos témoignages…

Nous avons reçu de merveilleux témoignages sur la conférence. …Merci à tous ceux qui ont participé…. Voici le dernier témoignage de la semaine…

« Bonjour à tous. Je suis membre depuis pratiquement 3 ans, à présent, de la paroisse de Charleroi 2 (Belgique). Depuis mon baptême, j'assiste avec un réel enthousiasme et une profonde émotion aux conférences générales. Si tous les discours entendus sont si merveilleux, il y a toujours bien sûr des discours qui me touchent encore plus particulièrement que d'autres, tout comme il y a aussi toujours, lors de chaque conférence, des paroles de nos hauts dirigeants que j'entends comme s'ils s'adressaient à moi tout particulièrement. Si j'ai toujours été réceptive de cœur et d'esprit à tous ces magnifiques discours, les discours qui m'ont toujours tellement touchée au plus profond de moi-même, sans sans nul doute, étaient ceux du regretté Joseph B.Wirthlin, qui étaient tellement remplis, tout comme lui-même, d'amour et de charité.
Lors de cette dernière conférence générale, j'ai entendu une fois encore, des paroles prononcées par le nouvel apôtre Neil L.Andersen, qui s'adressaient à moi tout particulièrement, car j'ai eu la confirmation que tous les liens, ceux de sang bien sûr, par notre famille mais aussi tous les autres liens de coeur, par nos amis, nous unissent non seulement pour ce monde mais que ces liens resteront au-delà du voile.
J'ai aussi été vraiment très touchée par le discours prononcé par Jeffrey R.Holland, tout comme je sais qu'il a touché beaucoup de membres mais aussi de non-membres. Ce discours sur l'immense solitude de notre Sauveur bien-aimé, Jésus-Christ, tout au long de la fin de sa vie terrestre, a été vraiment poignant, il m'a montré encore davantage la souffrance terrible aussi bien moralement que physiquement que Jésus-Christ a ressentie et m'a montré encore bien à quel point il a accompli ce suprême sacrifice par amour pour nous. Il s'est retrouvé dans la solitude la plus extrême, abandonné et trahi par ses amis proches et s'est senti abandonné encore plus terriblement par son Père. S'il savait qu'il aurait eu à subir l'abandon de l'humanité, il ignorait qu'il ressentirait aussi l'abandon de son Père, il ignorait qu'il était nécessaire qu'il ressente la mort, non seulement physique, mais aussi spirituelle et il s'est donc retrouvé totalement, désespérément seul.

Mais bien sûr, sa foi en son Père est restée, telle qu'elle a toujours été toute son existence, elle a toujours été intacte donc ... jusqu'au bout et il a pu accomplir avec succès sa mission car même s'il n'avait personne pour l'aider, le soutenir à la fin de son existence, il a toujours gardé cet amour et cette foi en son Père, tout comme il a aussi toujours eu dans le coeur, jusqu'au dernier instant de sa vie terrestre, un amour immense et tout à fait unique pour toute l'humanité, qu'il a sauvée de tous les péchés, grâce à son si courageux sacrifice expiatoire.
Jésus-Christ est, je le sais, mon Sauveur et mon Rédempteur, tout comme je sais qu'il vit et qu'il est le Fils de Dieu.
J'aime Jésus-Christ du plus profond de mon coeur, il est mon meilleur exemple en toutes choses, il est ma force, il est mon soutien, il est mon Frère aîné, il est mon ami et mon confident.

Il a accompli ce que nul autre n'aurait jamais pu accomplir. Il s'est retrouvé, par sa condition humaine encore plus proche de toute l'humanité, personne ne peut mieux que lui comprendre tous les sentiments humains que nous ressentons ici sur cette terre.
Et seule, grâce à lui, je sais que jamais je ne le serai dans mon existence, je sais que Dieu et Jésus-Christ m'aiment du plus grand amour qui puisse exister, je sais qu'ils sont là pour moi, à chaque instant de mon existence et qu'ils seront toujours là pour m'accompagner jusqu'au bout de mon existence terrestre.

Je suis si reconnaissante à Dieu, à son Fils Jésus-Christ, mon Père et mon Frère bien-aimés. Je suis aussi remplie de gratitude de faire partie de cette merveilleuse Eglise. Je sais du plus profond de mon coeur que cette Eglise est vraie, que le Président Monson, est un véritable prophète de Dieu, qu'il est là, ainsi que tous nos dirigeants, pour nous aider à suivre le chemin étroit et resserré qu'il est nécessaire de poursuivre avec foi, avec persévérance, jusqu'à la fin et je sais que si nous accomplissons cela, nous pouvons espérer atteindre le plus grand but de notre existence : celui de pouvoir retourner un jour en présence de Dieu et en présence de son Fils et être en compagnie des deux Etres qui nous auront le plus aimés, ainsi qu'en compagnie de tous nos êtres chers, est sans nul conteste, le bonheur le plus grand qu'il sera permis de connaître.
Oui, je le sais, que seule, je ne le serai jamais.
Je vous laisse ce petit témoignage, au nom de notre Sauveur et Rédempteur bien-aimé, Jésus-Christ. AMEN. »

MOREAU P.
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Apprendre les leçons du passé

Quand les jeunes sont prêts à écouter et à apprendre, certains des enseignements les plus pertinents de la vie leur viennent de ceux qui ont vécu avant eux.
Cela était le conseil offert par Elder M. Russell Ballard du Collège des Douze au cours de la session du samedi après-midi.
« [Les personnes qui vous ont précédées] ont parcouru les chemins que vous parcourez et sont passées par beaucoup d'expériences que vous faites maintenant.», dit-il. « Si vous écouter et suivez leurs conseils, ils peuvent vous guider et vous aider à faire des choix qui seront pour votre avantage et votre bien, et qui vous détourneront de décisions qui peuvent vous détruire.
« Si vous vous tournez vers vos parents et vers les autres personnes qui vous ont précédés vous trouverez des exemples de foi, d'engagement, de travail, de consécration et de sacrifice que vous devriez vous efforcez de suivre. »

Pour les réponses aux questions les plus importantes de leur vie éternelle, les jeunes peuvent trouver les réponses dans les Écritures, les paroles et les témoignages des apôtres et des prophètes.
« Le fait que ces paroles viennent principalement de personnes âgées, décédées ou encore en vie, ne les rend pas moins opportunes», a dit Elder Ballard. «En fait, cela donne encore plus de valeur à leurs paroles parce qu'elles viennent de personnes qui ont beaucoup appris par des années de vie dévouées. »
Les Ecritures capturent le schéma répété de l'histoire où un cycle de justice est suivie de celui de méchanceté. Les ténèbres spirituelles sont une conséquence naturelle de mauvais choix que font les hommes, les collectivités, les pays et les civilisations entières.
Elder Ballard a dit que les 179 années qui se sont écoulées depuis la restauration de l'Eglise ont été une période de progrès scientifique et technologique.
«Ces progrès ont contribué à la progression et à l'expansion de l'Évangile dans le monde entier. Mais ils ont aussi contribué au développement du matérialisme, de l'abandon aux passions et au déclin moral. »

« Les membres vivent aujourd'hui à une époque où les limites du bon goût et la décence publique sont repoussés au point qu'il n'y a plus de limites du tout, » dit-il. « Les commandements divins en ont pris un coup. Certains groupes sociaux semblent généralement se méfier de quiconque choisit de suivre des principes religieux. »
« Et quand des gens qui ont la foi essayent d'avertir les autres des conséquences possibles de leurs choix pécheurs; on se moque d'eux et on les raille et leurs rites les plus sacrés et leurs valeurs les plus aimées sont livrées à la moqurie publique », a dit Elder Ballard.
Chaque jeune, at-il ajouté, doit décider pour lui-même s'il va ignorer les leçons du passé et souffrir les douleurs qui se sont abattues sur les générations précédentes à cause des mauvais choix qu'elles ont faites.
« Combien votre vie sera meilleure si vous suivez le noble exemple des disciples fidèles du Christ comme les fils d'Hélaman, Moroni, Joseph Smith et les courageux pionniers et décider comme eux de rester fidèle aux commandements de votre Père Céleste. »
Quand les jeunes gens « tirent les leçons du passé, ils peuvent marcher hardiement dans la lumière, sans courir le risque de trébucher dans les ténèbres » , a dit Elder Ballard.
« Nourries par le témoignages et arrosées par la foi, les leçons du passé peuvent prendre racine dans votre cœur et devenir une partie vivante de votre personnalité. »
Et comment, a t-il demandé, obtient-on un témoignage fort?
« Le processus n'a pas changé. Pour l'obtenir il faut le souhaiter, étudier, prier, obéir, apprendre, enseigner et servir. »
(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)
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Message de la rédaction

Nous vous souhaitons une merveilleuse saison de Pâques. Puisse l’Esprit du Seigneur nous rappeler combien béni nous sommes grâce a notre Sauveur et Rédempteur Jésus-Christ.


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