Message du 23 Decembre 2009

Un véritable noël
Par Elder D. Todd Christofferson

Avec les fusions des entreprises m’employant, je me suis retrouvé à déménager deux fois de suite en deux ans. Du Tennessee à la Virginie en 1991, et de la Virginie à la Caroline du nord en 1992.

La vie fût particulièrement perturbée pour Ryan et Michael. J’ai été appelé dans le premier collège des 70 en avril 1993, et notre famille a alors déménagé à nouveau aux alentours de Salt Lake City l’été même.
Après un an en Utah, nous avons de nouveau déménagé, mais hors du pays, cette fois. Les garçons ont connu 5 écoles différentes, dans une culture et un langage différents.
En aout, j’ai reçu mon assignation pour la présidence de région du sud de Mexico.

Le noël de 1994 s’est donc passé dans la ville de Mexico pour mon épouse Kathy, et nos deux plus jeunes fils, âgés de 10 et 15 ans.

Le manque de neige et des festivités de noël connues aux Etats-Unis, les vacances de noël des garçons ne ressemblaient pas à celles qu’ils avaient précédemment connues. Ils ne se plaignaient pas, mais mon épouse et moi nous souciions d’un ajustement supplémentaire de cette sorte sur la vie de nos jeunes fils.

Et puis, deux semaines avant Noel, un ami qui vivait aux Etats-Unis nous envoya de l’argent avec la mission d’acheter des cadeaux de noël à une famille dans le besoin, que nous devions identifier.

Notre évêque et notre président de pieu nous furent d’une aide certaine en nous désignant une famille en particulier, et en bous indiquant comment la trouver. Ryan et Michael nous aidèrent à trouver un cadeau dans un magasin local. Je me souviens de ce réveillon de noël alors que nous nous rendions chez cette famille. La maison de cette famille était inaccessible en voiture, car la rue qui y accédait était pleine de nids de poules, de boues, et de rocs en tous genres.

Nous nous sommes garés aussi près que possible, et avons continués à pied avec notre précieux chargement. La maison était bâtie en plaques de béton, et comprenait une cuisine rudimentaire, une salle à manger, ainsi qu’une chambre, et une autre chambre à l’étage. Une échelle en bois faisait office d’escalier.

La famille – père, mère et 4 enfants, avaient construits la maison eux-mêmes en fonction des circonstances, et espéraient l’agrandir dans le futur.
Ils étaient humbles et heureux, et nous accueillirent très chaleureusement. Malgré le peu qu’ils possédaient, ils nous offrirent à boire, et nous remercièrent à de nombreuses reprises pour nos cadeaux.

Pour autant que je m’en souvienne, il n’y avait pas de cadeaux pour les membres de la famille, à l’exception de ceux que nous avions amenés.
Mes garçons ne comprenaient pas très bien ‘espagnol, mais ont tout de même été en mesure de ressentir la gratitude de cette famille à cette époque difficile de leur vie.

Alors que nous leur disions au revoir et que nous retournions à notre voiture, Michael a remarqué : maintenant, c’est vraiment noël. Je ne pouvais qu’acquiescer. Je réalisai une fois de plus que l’amour et l’esprit de don, en particulier quand il est orienté vers ceux qui sont dans le besoin, est l’essence de noël. L’essence de notre sauveur, dont nous célébrons justement la naissance. Cet amour et ce sens du service transcende la culture, l’endroit, le temps, et même la météo, faisant de la période de noël, quelque soit l’endroit, un noël véritable.


(Publié par LDSChurchNews – Traduit par Cédric)

-------------------------------------------------------------------------
Souvenez-vous de l’anniversaire de Joseph Smith

En cette période occupée et merveilleuse de l’année, les pensées de beaucoup de personnes sont tournées vers Jésus-Christ, le Sauveur du monde et à juste titre puisque nous essayons de nous rapprocher de lui et de trouver des moyens d’aider et de servir les autres comme il le fit.

Cependant, une autre date importante du mois de décembre est souvent oubliée dû à la précipitation de la période. Le 23 décembre 1805, à Sharon, Vt., le cinquième enfant de Joseph et Lucy Smith, Joseph Smith, Jr., est né. Bien que les membres de l’église adorent et reconnaissent la divinité de Jésus-Christ, ils devraient aussi vénérer Joseph Smith. Depuis ses 14 ans, son but, grandissant alors que sa vie évoluait, était de faire la volonté de Dieu et de ré-établir l’église du Christ sur terre, la prêtrise de Dieu et toutes les ordonnances et alliances nécessaires pour le salut de l’humanité.

Comme les Doctrines et Alliances l’affirment : « Joseph Smith, le Prophète et Voyant du Seigneur, a fait plus, avec l’exception unique de Jésus, pour le salut des hommes dans ce monde, que n’importe quel autre homme qui y ait jamais vécu. » L’étendue et la profondeur de ses accomplissements sont incroyables et alors que j’étudiais plus précisément sa vie et ses accomplissements, j’en suis venu à le vénérer et à savoir qu’il était et est un prophète de Dieu.

Même en sachant cela, mon estime grandissait alors que nous approchions de la fin d’une étude de deux ans sur ses enseignements et considérait ses dernières heures dans la prison de Carthage.

Alors que le Prophète et son frère étaient assis à Carthage, tous les deux savaient que leur mort était imminente.
Nous avons un aperçu de leur âme en considérant leurs intérêts en ce moment précis.

Hyrum lisait Ether dans le Livre de Mormon et à travers ces pages, le Seigneur lui parla : « Et il arriva que je priai le seigneur, afin qu’il donnât aux Gentils la grâce, afin qu’ils eussent la charité. Et il arriva que le Seigneur me dit : S’ils n’ont pas la charité, cela n’a pas d’importance pour toi, tu as été fidèle. » (Ether 12 : 36-37)

Où se trouvaient les intérêts d’Hyrum peu de temps avant de mourir ? Il désirait le salut de ceux qui étaient déterminés à le tuer. Il supplia le Sauveur de leur étendre sa grâce afin qu’ils puissent développer de la charité ou l’amour pur du Christ, requise pour le salut. C’est incroyable et informatif qu’au moment le plus périlleux, Hyrum recherchait de la grâce pour ses ennemis.

Alors que cette après-midi étouffante passait, Joseph Smith demanda à John Taylor de chanter ‘A Poor Wayfaring Man of Grief’ (traduit : ‘Je rencontrais sur mon chemin’, cantique n°17). A l’origine, c’était un poème de sept strophes écrit en 1826 par l’anglais James Montgomery et plus tard mis en musique.

John Taylor apprit ce cantique durant sa mission en Angleterre en 1840 et l’incluait dans le livre de cantiques de l’église à Manchester. Il fut également inclus dans le cantique de l’église en 1841 que le Prophète demanda à sa femme, Emma de compiler pour l’église et devînt l’un des favoris du Prophète. Anticipant l’approche infortunée de la populace, la requête de Joseph nous montre dans quel état était son âme lorsque nous considérons les paroles de ce cantique.

Il décrit ‘un pauvre malheureux’ dont la souffrance interminable est constamment améliorée par le narrateur du poème. Il expliqua que ce pauvre malheureux ‘Je [le] rencontrais sur mon chemin souvent / qui tendait humblement la main / Jamais je ne pus dire « non ! » -- une description parfaite du prophète, de son cœur tendre et de son attention constamment sollicitée pour les autres.

Le chant décrit le pauvre malheureux ‘mourant de faim’. Le narrateur répond en partageant son ‘maigre repas’ avec le malheureux qui, en retour, ‘me tendit ma part et j’en fus tout ravi : Ce pain me parut aussitôt pareil à la manne d’en haut.’ Oh comme ces mots ont dû plaire à Joseph ! Il en vint à chérir le feu de l’affineur dans sa vie, comprendre que son sacrifice était minuscule comparé au sacrifice infini et universel du Sauveur. Joseph sut que lui-même et toute l’humanité, de part le sacrifice expiatoire, aurions et aurons à jamais une dette envers le Sauveur, le ‘pain de vie’.

Lorsque le malheureux périssait de soif, le narrateur ‘le portai jusque là’ et ‘il prit ma coupe et par trois fois Il but, depuis je m’aperçois Qu’ayant bu l’eau qu’il me tendit, Jamais plus soif je ne sentis !’. Joseph savait que le Christ était ‘l’eau de vie’.

Le poème admet qu’à travers le Christ, Joseph trouva du ‘repos’ et ‘avait guéri [son] cœur saignant’. Lorsque ‘plus tard je le vis en prison devant mourir le lendemain’, le narrateur ajoute rapidement ‘je criai : ‘Noire trahison !’ pour le défendre, mais en vain’. Lorsque le pauvre malheureux ‘dit alors pour m’éprouver : « Veux-tu mourir pour me sauver ? » Terribles mots ! Ma chair frémit, Mais mon esprit répondit « Oui ! ».’

Même lorsque la foule se rassemblait en dehors de la prison, le prophète affirmait avec cette chanson sa volonté de donner sa vie pour Jésus-Christ.
C’est alors que ‘Jésus se tenait souriant devant moi pour rentrer aux cieux. Il dit en prononçant mon nom : « Mon fils, au pauvre tu fus bon ! Et tes actions parlent pour toi ; Un jour tu seras avec moi.’

Clairement, l’amour du prophète pour ‘ce pauvre malheureux’ réside dans le fait qu’il exprime l’amour pur et parfait de Joseph, cette crainte mêlée d’admiration pour son mentor et Sauveur, Jésus-Christ, résumant métaphoriquement la vie de Joseph dédiée au service et à son dévouement au Sauveur et aux autres peut importe le prix.

Noël est une période occupée de l’année.

Cependant, le 23 décembre est un bon moment pour se souvenir et méditer sur tout ce que Joseph Smith a fait pour chacun d’entre nous. Il était et est un prophète de Dieu.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

----------------------------------------------------------------------
Une pensée venant des écritures

« Car Dieu à tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3 : 16) »

« Donner, non recevoir, fait fleurir complètement l'esprit de Noël, » expose le Président Thomas S. Monson dans « le Premier Message de Présidence » imprimé dans l'étoile de Décembre 2008. "Les ennemis sont pardonnés, les amis se sont souvenus et Dieu a obéi. "L'esprit de Noël illumine la fenêtre panoramique de l'âme et nous regardons dehors sur la vie occupée du monde et nous intéressons plus aux gens qu'aux choses.

Pour comprendre la vraie signification de l'esprit de Noël, ' nous avons besoin seulement de la goutte de la dernière syllabe et cela devient ' l'Esprit du Christ. ' "Quand nous avons l'esprit de Noël, nous nous rappelons la naissance que nous commémorons à cette période de l'année. Nous contemplons ce premier Jour de Noël, prévu par les anciens prophètes. Vous, avec moi, nous rappelons les mots d'Esaïe : ' contemplez, une vierge concevra et portera un fils et l'appellera du nom d'Emmanuel ' (Esaïe 7:14) - qui signifie ' Dieu avec nous. ' ? … "

Les Temps changent; par la vitesse des années ; mais le Noël continue sacré. Dans cette merveilleuse dispensation de l'ampleur du temps, nos occasions de donner de nous sont en effet illimitées, mais ils sont aussi périssables. Il y a des coeurs à réjouir. Il y a des mots gentils à dire. Il y a des cadeaux à donner. Il y a des actes à poser. Il y a des âmes à sauver. ? … "

Si nous devons avoir le tout meilleur Noël jamais vécu, nous devons écouter le son de ses pieds dans ses sandales . Nous devons Prendre la main du Charpentier. A chaque étape nous marcherons dans Ses pas, nous abandonnerons un doute et gagnerons une vérité."

(Publié par LDSChurchNews – Traduit par Eliane)



Aucun commentaire: