Message du 11 Decembre 2009

Un temps pour célébrer Sa naissance
Par Julie Beck – Présidente générale de la société de secours

Une réunion de Sainte-Cène de Noël témoigne de la mission du Christ.
C’est le jour de Noël de l’année 1986 que j’ai réellement appris ce qu’est Noël.

Pendant les 12 derniers mois, beaucoup de membres de notre paroisse et de notre communauté à Alpine, en Utah, où mon mari servait comme conseiller dans l’épiscopat, étaient décédés. Aujourd’hui encore, lorsque quelqu’un se promène dans le cimetière d’Alpine, il peut remarquer la prédominance de l’année 1986 sur les pierres tombales.
A ce jour, il est encore difficile de parler de cette année-là. Nous assistions à des obsèques plus d’une fois par mois.

Les premières funérailles furent pour le jeune père de neuf enfants. Puis, plus âgés, des membres bien aimés de la famille de notre paroisse décédèrent.
A l’été, la tragédie frappa deux fois notre voisinage : un garçonnet de 2 ans fût tué sur la route du retour après une journée missionnaire et une fillette de 10 ans mourut alors qu’elle roulait à bicyclette. Son amie fût sérieusement blessée dans ce tragique accident.

Enfin, mon beau-père âgé de 60 ans mourut dans son sommeil lors de notre activité de paroisse à la campagne. Il venait juste de s’endormir et ne se réveilla pas. Nous étions navrés. A l’automne, nous perdîmes encore d’avantage de membres de notre paroisse par décès.
En décembre, la paroisse entière attendait Noël avec impatience. Mais, le 20 décembre, la tragédie frappa une nouvelle fois notre paroisse. La fillette âgée de 2 ans de l’autre conseiller de l’épiscopat se noya dans la piscine familiale. Le vendredi 23 décembre 1986, les membres de la paroisse se rassemblèrent à nouveau pour enterrer un des leurs.

Noël, était le dimanche cette année là, aussi le matin de Noël, nous nous levâmes tous pour aller à la réunion de Sainte-Cène. Le membre de l’épiscopat qui venait juste d’enterrer sa fille était assis sur l’estrade. Comme toujours, l’organiste commença à jouer les hymnes de Noël. Mais personne ne chanta. Nos cœurs étaient meurtris. Nous écoutions la musique mais nous ne pouvions pas chanter. Nos gorges étaient nouées.

Nous écoutions. Les messages et la musique de ce matin de Noël apportait le plus puissant témoignage de la vie et de la mission du Sauveur Jésus-Christ et de Sa résurrection. Soudain, ce matin devint moins un temps pour porter le deuil de nos disparus et plus un temps pour célébrer Sa naissance et le don qu’Il nous avait fait.

Pour moi ce fût un réel témoignage de foi au sujet de Noël. Je me demandais, « Est-ce vrai ? ». J’en vins à savoir que parce que c’était vrai, toutes choses seront rendues parfaites.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Sylvie)

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La façon dont vous réglez les différents peut donner le ton à votre mariage

Que vous utilisiez la joute verbale, la discussion tranquille ou que vous tentiez carrèment d'éviter la contention, il n'y a pas qu'un bon moyen, pour les couples, de traiter le conflit.
Cependant, il existe des façons, meilleures que d'autres, pour résoudre les différences selon une étude récente de deux professeurs de BYU.

Dean Busby et Thomas Holman, professeurs à l'Ecole de la Vie Familiale, ont évalué près de 2000 couples devant une "commission de la relation" et ont découvert que, si des couples usent d'une approche différente pour appréhender leurs conflits, ils ne sont pas nécessairement en difficulté, mais que les couples mal assortis peuvent avoir un problème significatif.

"En clair, plus la disparité est extrême chez un couple, plus il aura du mal à la gérer" a dit l'auteur du rapport Dean Busby. "Mais il est tout aussi clair, que certains couples y parviennent avec le temps. Ceux-là, finissent par comprendre comment gérer leurs disparités ... et évoluent au-delà du besoin d'avoir un partenaire qui leur ressemble. Ils ne luttent plus pour savoir comment se battre".

L'étude parue dans le journal "Family Process" du 25 novembre, illustre la recherche du célèbre analyste de la relation John Gottman, qui identifie trois styles salutaires de conflit :

- le genre "fuyant", essaiera de minimiser le conflit dans leurs rapports et évite d'introduire des facteurs de contention.
- le genre "instable", discutera les choses avec passion et croie que les différences doivent être abordées ouvertement.
- au milieu, le genre "pertinent" s'assurera d'entendre les deux parties et encourage la discussion calme et équilibrée.
- un quatrième genre, mais peu salutaire celui-là, est l'approche "hostile" qui implique les injures,les attaques personnelles, le sarcasme et l'incapacité à écouter l'autre personne a dit Dean Busby.
Il n'y a pas un style meilleur que l'autre, exception faite de l'approche "hostile", a t'il déclaré. Si vous ne cessez de vous dire "je prends les choses différemment qu'il ou elle, alors, vous commencez par reconnaître qu'il y a des forces différentes et vous allez vers un petit peu plus de respect ... plutôt que de vous engager dans l'hostilité."

Toutefois, un foyer harmonieux ne requiert pas toujours que deux personnes soient du même type. Les chercheurs ont découvert qu'une relation avec un individu du genre "pertinent" avait plus de chance de fonctionner que l'union de deux "instable" ou de deux "fuyant".
L'assortiment de deux "pertinent" est la relation la plus harmonieuse, tandis que "l'instable" avec un "fuyant" est la moins efficace, mise à part "l'hostile".

La découverte lamentable fut de constater que 24 % des couples évalués se sont eux-mêmes déclarés ou déclaré leurs conjoints du genre "hostile".
Dean Busby a déclaré : "C'est simplement mortel ; nous nous attendions à moins que cela, parce qu'il ne s'agit pas de gens en consultation dans une clinique, mais de gens choisis dans la population en général. Je suppose qu'au départ, il étaient mal assortis et que se poussant l'un, l'autre dans leurs retranchements, ils ont fini par aller trop loin.

Le conflit est une composante naturelle de la vie a déclaré Dean Busby, mais la vie serait plus facile si les individus comprenaient d'abord, leur propre méthode de résolution des conflits, puis choisissaient des partenaires fonctionnant de la même façon, ou, qui sont compatibles avec leur style. Les couples mariés devraient apprendre le style de l'autre, exercer la patience et envisager de l'aide, en cas de nécessité.

Un thérapeute du mariage et de la famille à Provo, le Dr David T. Seamons, enseigne des techniques de solution efficaces aux couples en difficulté et recommande fermement, aux gens qui sortent ensemble de parler de la résolution des conflits avant le mariage.
David T. Seamons a déclaré : "Je pense que notre aptitude à apprendre à travailler avec un partenaire dans nos vies est un processus de raffinement pour nous. Je pense que cela nous rend meilleurs. Cela nous rend plus sensibles, plus compatissants. Je pense que cela fait de nous de meilleures personnes".

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)

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Pensée du jour

L’œuvre missionnaire

« Quand nous avons reçu la grande bénédiction de la connaissance de l’Évangile de Jésus-Christ et avons pris sur nous le nom du Christ en entrant dans les eaux du baptême, nous avons également accepté l’obligation de faire connaître l’Évangile aux autres. ….

Puissions-nous tous apprendre les deux leçons importantes données par les constructeurs navals de Norvège qui ont construit le toit du temple de Manti. Il y a d’abord la leçon qu’il faut utiliser les principes et les vérités du passé pour nous aider à affronter l’avenir. En second lieu, nous tirons la leçon de leur désir de faire connaître aux autres ce qu’ils savaient pour aider à édifier le royaume de Dieu. Cette deuxième leçon, si nous l’apprenons bien, en aidera beaucoup d’autres––nos frères et sœurs, fils et filles de Dieu comme nous––à affronter un avenir incertain avec les mêmes assurances éternelles que nous.»

L. Tom Perry Du Collège des douze apôtres

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