Message du 29 et 30 Aout 2009

BYU semaine éducative : Valoriser les différences du genre masculin et féminin

Les différences entre les hommes et les femmes ont été discutées par les scientifiques et les chercheurs mais ils ont rarement eu le profond respect que mérite chaque sexe, disait la sociologue Carrie Wrigley à la session du 18 août de la semaine éducative du campus de BYU.


L'intervention de Wrigley couvrait des contrastes variés entre les dynamiques mâle/femelle avec l'accent sur certains points particuliers dont l'importance de valoriser les membres du sexe opposé pour leurs différences et pas en dépit de leurs différences. "Il n'y a probablement jamais eu de moment aussi important pour comprendre ces différences." disait-elle.

Pendant une grande partie de l'histoire humaine, homme et femme ont marché sur des chemins bien différents mais depuis qu'ils se croisent fréquemment, ils doivent encore mieux se comprendre. "Ce que nous constatons de plus en plus dans notre culture est que les hommes et les femmes -- comme Adam et Eve -- doivent travailler côte à côte : au travail, dans leur rôle de parent, dans le sport, à l'université," disait-elle. "Il n'y a jamais eu de moment plus important pour nos relations personnelles tant à la maison qu'au travail ou n'importe où ailleurs pour comprendre ces différences."

Wrigley discuta des façons dont le cerveau d'un homme et d'une femme diffèrent dans leur essence même : une femme a plus de connections ou 'ponts' entre l'hémisphère gauche et droit du cerveau qu'un homme. Par conséquent, Wrigley disait que les pensées linéaires et créatrices se croisent et se mélangent ensembles alors que les hommes sont plus séquentiels dans leur processus de penser.

Cette différence fondamentale peut causer disputes et conflits dans les relations. "Les plus grandes menaces du mariage ne sont pas les grandes crises comme l'infidélité, l'abus ou la faillite" Wrigley disait. "La plus grande menace dans la plupart des mariages sont les défis les plus normaux et universels auxquels chaque couple doit faire face d'une façon ou d'une autre."
La plupart du temps, ce sont ces différences mâle/femelle qui causent ces défis. Mais les individus doivent arrêter de croire qu'une façon de faire est mieux qu'une autre et de plutôt évaluer d'autres perspectives, disait-elle.

"Elle voit ce qu'il ne voit pas et il voit ce qu'elle ne voit pas." Wrigley disait. "Si nous ne comprenons pas cela, ceci peut nous rendre dingue. On peut passer des mois, des années, des décennies se demandant qui a raison au lieu de se dessiner la perspective de l'un et l'autre regardant ensemble plus loin qu'aucun d'entre nous pourrait le faire par soi-même."
Le mouvement des femmes des années 60 apporta un changement profond pour lequel Wrigley était reconnaissante.
Elle était heureuse d'avoir eu un mari qui l'aidait à changer les couches de ses enfants et de l'opportunité qu'elle a eu de travailler quelques heures par semaine. Et elle est contente de ne plus voir tant de propagande dans les publicités à la télévision qui minimisait les capacités des femmes et leurs contributions. Mais dans cette tentative pour l'égalité, les choses sont allées en sens inverse, disait-elle. "Je pense que dans beaucoup de cas, nous sommes le spectre opposé," disait-elle. La culture populaire est bombardée d'exemples où l'homme est stupide, incompétent et insensible et dont les femmes doivent tout gérer pour que leur vie ne s'effondre, disait-elle.
"Ceci sont les mythologies qu'on nous a donné à croire pendant ces dernières décennies." ajouta-t-elle.

Issu de ce mouvement est venu l'idée que les femmes et les hommes peuvent fonctionner complètement indépendamment l'un de l'autre, qu'ils ne peuvent être complet ou même mieux en étant seul. Ceci est une "doctrine dévastatrice", disait Wrigley, puisque c'est en conflit direct avec les écritures.
"L'évangile de Jésus-Christ est de faire les choses ensemble. Les choses ne pourraient pas se faire seul." disait-elle.
Le genre masculin et féminin est éternel pour une raison et ceci ne devrait pas être minimiser, disait-elle.


(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)


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Il était une foi, les Mormons à Clermont

Costume sombre, chemise blanche, cravate à motifs, coupe de cheveux nette et mallette à la main : Todd et Santiago arpentent les rues de Clermont. Vous les avez sûrement déjà croisés en ville sans savoir qui ils étaient. Rencontre avec ces jeunes missionnaires mormons venus des États-Unis pour « prêcher la bonne parole » en Auvergne…

Sourire aux lèvres et livres en main, Santiago et Todd arrêtent les passants pressés du centre ville de Clermont. Sur le badge épinglé à leur veste, on peut lire : « Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours ». En d’autres termes : Mormons.
Comme les 60.000 jeunes missionnaires présents dans le monde, c’est par courrier que Santiago, habitant d’El Paso, dans le Texas, a appris où il allait passer les deux prochaines années de sa vie. « C’était un moment inoubliable que j’ai partagé avec mes parents qui font aussi partie de l’Église », explique-t-il. À ces côtés, Todd Harris, originaire de l’Utah, a longtemps économisé pour financer son voyage et affirme " réaliser un rêve ". " Cette mission est presque une obligation pour les hommes. C'est la règle dans notre Eglise ", précise Jacques Blatéron, responsable local de la communication de l'Eglise.



" Se protéger du monde extérieur "
Pendant deux mois, les jeunes hommes ont suivi une formation pour apprendre la langue, la manière de parler de l’Église et de mettre à l’aise leurs interlocuteurs. Logés dans un appartement du centre-ville, ils vivent à deux, sans télévision, sans ordinateur et sans radio, « pour les protéger du monde extérieur et les aider à se concentrer sur leur mission », note Jacques Blatéron.


« On n’est pas là pour faire du tourisme », insiste Santiago. De 10 heures à 21 heures, six jours sur sept, ils recherchent bénévolement de nouveaux fidèles et disent décrocher plusieurs rendez-vous par semaine. « C’est très émouvant lorsque les personnes qu’on rencontre se convertissent mais quand ils rejettent notre message, on reste très respectueux », explique Santiago. Dans quelques mois, ils repartiront aux États-Unis avec le sentiment d’avoir accompli leur devoir de jeunes missionnaires…


(Publié par La montagne.fr)


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