Message du 14 Aout 2009

Lecon tirée d’un journal

Ce mois-ci, je célébre 13 années d'appartenance à l'Eglise LDS. A cette occasion, en guise de rituel, je lis des passages de mon journal personnel. J'aime revenir sur le passé et lire, non seulement ce que j'avais bien pu faire 13 ans plus tôt, mais savoir aussi quels étaient mes sentiments. J'aime voir si je fais des progrès ou si je m'englue dans la routine.

J'ai remarqué une chose : c'est que j'étais plus activement investi dans la lecture des Ecritures et dans mes prières personnelles. A l'âge de 21 ans, j'ai lu la Bible pour la première fois de ma vie tout en découvrant le Livre de Mormon.

Je n'ai pas grandi dans un foyer religieux. Ma mère parlait de Dieu et occasionnellement, nous allions à l'église, mais il n'y avait pas d'enseignement religieux.

Mon affiliation à l'Eglise fut inspirée par le désir de vivre les commandements de Dieu. Quelquefois, je pense que c'est lorsque j'étais un investigateur que j'étais le plus spirituel.

Je souhaiterais bien pouvoir dire que je suis toujours autant engagé dans la lecture des Ecritures et les prières personnelles aujourd'hui, que je l'étais alors. Je pourrai utiliser un langage rationnel et dire qu'à l'époque, je n'avais pas d'enfants ni les autres obligations qui sont les miennes aujourd'hui. Mais dans le fond, bien sûr, ça ressemble à une excuse bidon, surtout qu'en regardant en arrière, je peux pointer du doigt les occasions manquées.

Chaque semaine commence par de bonnes intentions, mais c'est un "bon" score si j'ai lu mes Ecritures au moins trois fois dans la semaine. Quelquefois, la prière familiale a servi aussi de prière personnelle pour la journée. Cela reste un but à atteindre, que d'avoir à la fois, la prière personnelle et la prière familiale ainsi que la lecture personnelle et familiale des Ecritures chaque jour.

Je ne suis pas redescendu jusqu'en bas de la côte depuis que je suis entré dans l'Eglise. Mon témoignage a grandi et reste constant au fil des ans.Sur certains sujets, c'est bizarre de lire des passages sur mon septicisme et mes batailles.

Par exemple, une semaine après mon baptême, une entrée dans le journal indique que, d'une certaine manière, je croyais être immunisé contre les influences de monde. C'était comme penser, que mon baptême allait me donner la perfection.

Ma naïveté de ce temps-là me fait sourire. Je sais aujourd'hui, que surmonter les influences du monde est un travail de chaque jour. Pour certains d'entre-nous, cela peut se faire automatiquement mais pour la plupart des autres, c'est un processus, où chaque jour suffit sa peine.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)


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Il est temps de se concentrer sur ce qui a le plus de valeur

Nous voilà dans le mois de l’année gâché par la perspective et la préparation de la rentrée des classes.
Que vous ayez des enfants d’âge scolaire ou non, vous devez probablement ressentir malgré tout les effets collatéraux : des adultes reprenant des cours, ou une de vos filles frise la démence en tentant de concilier la planification des activités sportives de ses enfants, et celles des vacances de la dernière chance pour cette année.

Un petit conseil pour cette période de transition parfois traumatisante : simplifiez.
Dans le livre :”Simplify: A Guide to Caring for the Soul”, Carolyn J. Rasmus a écrit: “Le fait de simplifier consiste à se concentrer sur les points qui on tune importance réelle, de choisir délibérément nos priorités, et à refuser d’accorder aux choses sans importance plus de valeur qu’elles n’en ont réellement ».

Cet automne, nous avons une nouvelle opportunité de choisir ce qui est fondamental pour notre famille et nous, et de concentrer notre énergie sur ces choses.
Qu’est ce qui sera fondamental, pour votre famille et vous ?
Une de mes amies a dit qu’elle voulait prendre une année sabbatique, eu égard aux activités extrascolaires, à cause de sa fatigue extrême à la fin de l’année passée. D’autres ont pris la décision de mettre à part une journée, un sport, un camp, des jours de volontariat à l’école ou après l’école, que de bonnes choses, pensez-vous, quand cela n’est pas un obstacle à l’objectif fondamental choisi par la famille.

Il y a quelques jours, j’ai pris une feuille vierge de calendrier mensuel, et j’ai commencé à remplir les cases avec les activités du mois.
Il y avait entre autres les activités qui correspondaient au fondement de notre famille, comme l’église (le dimanche et les autres jours), la soirée de sortie pour papa et maman, la soirée pizza du vendredi, et le scoutisme.

J’y ai ensuite ajouté le piano, la flute, la danse classique et le football. Avec 6 enfants, il n’est pas difficile de remplir l’emploi du temps, et ce, même quand chacun d’eux ne choisit qu’une seule activité extrascolaire.
A cela ajoutez les corvées et les tâches quotidiennes, hebdomadaire et mensuelles (le nettoyage de la voiture, ou du frigo, par exemple), et le calendrier est bien plein, et l’école n’a pas encore commencé !

C’est alors que j’ai commencé à sentir des fluctuations dans ma pression artérielle. Il devenait nécessaire de mettre en place une semaine de congé spéciale maman.

Puis ma fille de 9 ans a demandé si elle pouvait faire des claquettes.
En regardant le programme scolaire, cela restait possible, mais pas très sage.
Nous avons commencé une discussion à cœur ouvert, parlant des activités dans lesquelles elle s’était déjà engagée pour l’année (la flûte, les activités de l’église, les devoirs, le temps avec les amies, du temps pour ne rien faire, et le temps pour la famille), et de son implication dans ces activités.

Nous avons parlé du fait qu’elle avait neuf ans, ce qui signifiait qu’elle avait encore bien des années devant elle pour faire des claquettes. Elle fût d’accord. Je réalisais alors que j’était encore la Mère, et c’est moi qui régule la maison et les emploi du temps. Dans son livre, Rasmus dit : « Parfois nous sommes coupables : nous prenons sur nous des poids qui sont trop lourds à porter ».
Alors que nous nous concentrons à nouveau sur nos priorités, il se peut que nous soyons occupés à ce qui n’a pas tant d’importance.

Est-ce que les cookies doivent être faits maisons ? Est-ce qu’une étiquette nominative doit être remplie de dessins et pleine de couleurs pour remplir sa fonction ? J’ajouterais, faut-il que ce sport ou cette activité soit planifiée pour cette année ? En tant que parent, vous et moi pouvons décider de ce qui contribuera à une vie de famille équilibrée, pour le bonheur de tous.
Cela veut dire, bien évidemment, plus de temps pour profiter de ces derniers jours merveilleux de l’été.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Cédric)


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Pensée du jour

De l’opposition en toutes choses

« L’un des points de doctrine essentiels éclairés par le Rétablissement, est qu’il doit y avoir une opposition en toutes choses pour que la justice s’accomplisse. Cette vie n’est pas toujours facile et elle n’était pas censée l’être. C’est un temps de mise à l’épreuve et d’évaluation. C’est ce que nous lisons dans Abraham : « Et nous les mettrons ainsi à l’épreuve, pour voir s’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera. » Harold B. Lee a enseigné : « Parfois les choses qui sont les meilleures pour nous et celles qui apportent des récompenses éternelles semblent maintenant les plus amères, et les choses interdites sont souvent celles qui semblent les plus désirables. »

Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres

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