Publié le 7 Septembre 2011
Je vis au Pérou, un pays très merveilleux. Être membre de l'Eglise est une bénédiction dans ma vie et celle de ma famille. Je suis l'aînée de cinq frères et sœurs et tout comme Néphi, je dis que je suis née de bons parents.
Mon père était un commerçant avec de grandes aspirations pour l’avenir, mais il n'a pas imaginé que les changements économiques le mèneraient à la ruine et, avec cela, nos rêves semblaient désormais beaucoup plus loin. La vie est devenue très difficile, mais notre joie et l'amour que nous avons pour la vie vibrait dans notre âme et notre cœur. Les années ont passé et j'ai terminé mes études secondaires dans une école publique.
Mon père a travaillé très dur, mais ce n'était pas assez pour avoir la possibilité d'effectuer des études dans l'enseignement supérieur. J'avais toujours voulu étudier afin d'être en mesure de soutenir ma famille pour qu'elle puisse être prospère. Mes notes à l'école étaient très bonnes et j'ai toujours participé à des compétitions inter-écoles - je ne manquais pas de capacité ou de désirs - mais les coûts élevés des instituts fermait certaines portes devant moi.
Je savais que la seule façon d'aider ma famille était en étudiant, donc j'ai travaillé dur et j'ai postulé pour le Fonds Perpétuel d'Education et autres bourses. Je me suis qualifié. J'ai été en mesure d'étudier en toute tranquillité d'esprit concernant l'aspect financier. Mes classes étaient l'après midi, de 15 à 21 heures, je quittais ma maison à 6 heures du matin pour aller au travail et rentrais à la maison à 23 heures.
Le samedi, j’enseignais à domicile des cours privés d'anglais pour les enfants d'amis de mon père, ainsi que des cours de mathématiques et de langues. Je disais « oui » à toutes les opportunités pour couvrir une partie de mes frais de déplacement et d'étude. J'ai cherché à magnifier les appels que j'ai eu dans l'Église. Ma mère m'a donné le courage dont je manquais. Sa confiance et son assurance à mon sujet étaient l'essence même qui me motiver à me lever quand la fatigue me semblait prendre le dessus. J'ai terminé mon programme.
J'ai commencé à travailler à l’essai dans une société sur un projet sur lequel j'ai travaillé dur et j’ai continué à progresser. Après avoir évalué mes performances, ils m'ont invité à travailler avec eux. J'ai été en mesure de négocier mon salaire et mes jours de congé comme j'avais appris dans les cours d'autonomie. ... Maintenant, je travaille avec un groupe minier. J'ai le samedi et le dimanche. J'ai droit à des prestations complètes.
Je suis reconnaissante au Fonds Perpétuel d'Education – celui-ci a été un grand miracle dans ma vie.
Je crois que je suis une bénédiction dans la vie d'autres membres de l'Église avec lesquels j'ai pu partager mon témoignage partout où je vais. Je partage mon témoignage et j’encourage les membres à continuer vers l’enseignement supérieur. Comme Gordon B. Hinckley l’a dit : « L'éducation est la clé de l'opportunité»
Mariela Quispe, Lima, Pérou
(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)
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