Message du 28 Janvier 2011

Trouver la paix par la prière

Paul conseilla aux Colossiens de « laisser la paix de Dieu régner dans leur cœur » (Colossiens 3:15). Pourtant parfois, dans nos cœurs, la paix est aussi fragile et insaisissable que dans les zones de combat du monde. Alors que les conflits font rage entre les nations, ils font rage également dans le cœur des gens, entre le corps et l’esprit.

Dans ces moments là, nous nous questionnons, « A quel point notre esprit est-il fort, avec ses origines divines et ses penchants à la droiture ? » Ou, « A quel point notre chair est-elle faible, avec ses énormes piles à récepteurs de plaisir, ses déluges de flux hormonaux, ses capacités à bâtir et conserver l’orgueil et la colère, et ses entêtements toujours présents ? »


Le conflit est résolu ainsi. Quelque part dans le sanctuaire intérieur de l’âme, à la jonction de l’esprit et de la chair, se trouve un champ de bataille. En face de ce champ, déployé pour le conflit, se tiennent d’un côté notre esprit de l’autre notre corps. On n’entend ni le fracas des armes ni le choc des boucliers ou le cri des vaincus. Cependant si les oreilles pouvaient pénétrer les âmes, tout autour de nous retentiraient des paroles d’avertissements et des cris de justification.

Les batailles d’instants minuscules peuvent décider des chemins de l’éternité. Il n’y a pas vraiment de choix fantaisistes ou impulsifs. Les victoires de l’âme entre la chair et l’esprit sont le résultat de milliers de pensées et de batailles décisives des temps anciens.
Cela peut sembler injuste qu’une victoire de la chair s’additionne si rapidement aux autres victoires alors que lorsque la chair est vaincue sur notre champ de bataille intérieur, elle ne reste soumise que pour peu de temps.

L’apôtre Paul nous réconforte : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu qui est fidèle ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il donnera aussi le moyen de vous en sortir, pour que vous puissiez la supporter ». (1 Corinthiens 10:13).
Comme il peut être difficile parfois, de prendre la chemin de Paul pour être sauvé. Certainement le chemin est là — nous restons convaincus que les promesses des écritures peuvent effectivement être une monnaie d’échange aux portes du ciel. Le Sauveur a offert d’avantage de conseils durant Ses souffrances extrêmes. « Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation. L’esprit est bien disposé mais la chair est faible. » (Marc 14 : 38)
Deux points sont mentionnés :


Premièrement, « Veillez ». Les Saints sont sages de toujours se méfier de la tentation.

La tentation à laquelle il est si difficile de résister peut souvent être évitée par une décision précoce et correcte qui nous aurait sorti du champ de bataille à la première place. Contrôler nos pensées est vital. Il est si facile de succomber à la tentation. La question n’est pas « A quel point puis-je supporter la tentation et y résister ? » mais « Quel est le point le plus éloigné de la tentation où nous pouvons rester mes pensées et moi-même ? »

Le second point est « prier, afin de ne pas entrer en tentation. » Attendre pour entrer en tentation — la regarder en face jusqu’à ce que ses tentacules submergent notre chair jusqu’au cœur de notre esprit— c’est être immédiatement vaincu sur notre champ de bataille intérieur. Prier peut nous protéger du fait d’entrer en tentation.

Prier, prier, prier, prier, prier, prier et prier encore un peu plus.
Prier « de tout notre cœur ». Prier pour avoir une conversation profonde, personnelle et intime avec le Dieu des cieux. Prier « continuellement », ce qui veut dire : là, maintenant sur le champ de bataille, juste au milieu de l’assaut. Qui peut prier trop souvent, ou avoir trop de prières dans son cœur ?

Néphi a enseigné que "l’Esprit enseigne à l’homme de prier…mais l’esprit du diable n’enseigne pas à l’homme de prier, il lui enseigne à ne pas prier.
"C’est pourquoi je vous dit que vous devez toujours prier et ne jamais vous relâcher." (2 Néphi 32:8-9).

Dans les moments de tentations intenses, il peut vous sembler que vos prières n’atteignent même pas le plafond. Un classique américain, Huckleberry Finn, fait dire à un protagoniste de l’histoire, " Je faisais croire que je voulais renoncer au péché, mais loin à l'intérieur de moi je m'agrippais au plus grand d'entre tous. J’essayais de faire dire à ma bouche, je veux faire les choses justes et correctes…..mais au plus profond de moi, je savais que c’était un mensonge, et Il le savait. Vous ne pouvez pas prier pour un mensonge — c’est ce que j’ai découvert." (Huckleberry Finn, par Mark Twain).

Et nous revoilà au conflit originel. Maintenant, cependant la quête est plus profonde : nous devons sincèrement vouloir échapper à la tentation. A nouveau, la prière sincère est le chemin qui ouvre la porte à la lumière d’une victoire possible. Nous devons prier pour vouloir échapper à la tentation. Lorsque cette prière sincère aura reçu une réponse, comme cela sera certainement le cas, nous gagnerons finalement haut la main sur ce champ de bataille des plus critiques.

A la fin, notre esprit, avec l’aide de Dieu, sera devenu plus fort que notre chair.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Sylvie)


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Religion pure: Occasion de Joie

Cecilia Dodzi est un agent sage-femme à l'hôpital Ridge Regional d'Accra au Ghana. Dans la déclaration suivante, Cecilia raconte comment elle utilise les techniques de réanimation néonatales apprises à l'Eglise pour sauver la vie des bébés.
Je suis très heureuse d'avoir eu l'opportunité de participer à l'atelier de réanimation des nouveau-nés qui s'est tenu à Accra, au Ghana.

J'ai travaillé dans un village pendant plusieurs années et j'ai mis au monde plusieurs enfants mort-nés. Il y a quelques mois, j'ai été transférée à l'hôpital Ridge Regional où j'ai assisté au programme de réanimation néonatale.

Quelques mois plus tard, une femme est arrivée avec un accouchement difficile. Elle était sur le point d'avoir des jumeaux, mais le deuxième enfant n’a pas sorti du ventre de sa mère après que le premier soit venu au monde. Il a été décidé de lui faire subir une césarienne. Ma patiente a été envoyée en salle d'opération pendant que je préparais mon équipement de réanimation.

Tout à coup j'ai été appelée, " Sage-femme! Votre patiente est en train de pousser."

Cette femme avait mis au monde un bébé sévèrement asphyxié. Je me suis empressée d'emmener le bébé jusqu'à la table de réanimation. Mes collègues m'ont demandé pourquoi j'enverrais un bébé en réanimation néonatale alors qu'il ne montrait aucun signes de vie, mais j'ai continué la réanimation jusqu'à ce que le bébé éternue et pour finir, pleure. Ils ont tous couru vers moi pour voir le bébé.

J'ai appelé les soins intensifs pour qu'ils viennent et voient le bébé alors qu'il était sous oxygène. Quand le docteur est arrivé, il emmena le bébé aux soins intensifs néonatals. Le jour suivant, quand j'ai rendu visite au bébé avec l'équipe médicale, ils étaient tous surpris de voir que le bébé allait bien. Quand le bébé a été autorisé à rentrer chez lui, c'était une occasion de joie.

J'ai ensuite pensé aux accouchements auxquels j'ai assisté au village où j'étais, et j'ai pleuré en pensant, "si j'avais eu cette expérience avant, certains des bébés mort-nés auraient vécu".

Je voudrais remercier l'Eglise de Jésus-Christ des Derniers Jours pour son amour, sa prise en charge et son plan pour le monde entier.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Sophie)

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Pensée du jour

Ceux qui remercient leur Père céleste

« Le Seigneur a dit dans une révélation donnée par l’intermédiaire de Joseph Smith, le prophète : « Il n’y a rien qui offense autant Dieu ou allume autant sa colère que ceux qui ne confessent pas sa main en toutes choses et n’obéissent pas à ses commandements. »

Puissions-nous être trouvés parmi ceux qui remercient leur Père céleste. Si l’ingratitude est comptée parmi les péchés graves, la gratitude, elle, a sa place parmi les vertus les plus nobles.

En dépit des changements qui se produisent dans notre vie, et avec de la gratitude dans notre cœur, puissions-nous remplir, autant que nous le pouvons, nos jours des choses qui importent le plus. Puissions-nous aimer ceux qui nous sont chers et leur exprimer notre amour par la parole et par les actes. »

Thomas S. Monson Président de l’Église - «Trouvons de la joie pendant le voyage » - 178e conférence générale d’octobre 2008

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