Message du 11 et 12 Janvier 2011

« L’aube d’un nouveau début »
Les Saints allemands mettent leur confiance dans les paroles d’un apôtre de Dieu

Le président Thomas S. Monson se tenait au bord d’une colline boisée qui surplombait la vallée de l’Elbe près de Dresde, en Allemagne de l’Est, le 27 août 1995. Pour lui, c’était un lieu sacré. A ses côtés se trouvait Elder Dieter F. Uchtdorf, alors membre des Soixante-dix.


Vingt ans plus tôt, le 27 avril 1975, Elder Monson avait depuis ce « lieu sacré » béni la terre de l’Est de l’Allemagne, puis sous la loi communiste brutale, pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur et « l’aube d’un nouveau début ». Les Saints ont eu confiance dans les promesses faites ce jour là par un apôtre de Dieu. L’une après l’autre elles se sont accomplies.

Le président Monson attribue l’intervention divine à la foi extraordinaire du peuple d’Allemagne de l’Est. Plus tard, le président Uchtdorf fit remarquer au président Monson que l’emplacement particulier de l’Est de cette colline sur l’Elbe était connecté aux noms d’une rue et d’un bâtiment.

« Le nom de la rue est « Sonnleit » qui se traduit par « guidé par le soleil » » nota-t-il. « Le bâtiment le plus proche de ce point s’appelle « Friedensburg », qui signifie forteresse ou château de la paix. Je sais que l’accomplissement de nos bénédictions a apporté les rayons guérisseurs du soleil et la paix à notre peuple et un autre témoignage que « Assurément le Seigneur Dieu ne fait rien sans l’avoir révélé à ses serviteurs les prophètes. »

L’Allemagne a été une force pour l’Eglise dans la première moitié du vingtième siècle, le tiers des membres derrière les Etats-Unis et le Canada. Avec la division de l’Allemagne après la seconde guerre mondiale, presque 4 500 Saints ont été coupés du monde et de l’Eglise par le mur de Berlin.

Au cours de ses visites, Elder Monson a régulièrement été confronté à la présence de dénonciateurs dans les assemblées, à la peur dans le cœur de chaque citoyen, la présence des troupes soviétiques en uniforme et à la police d’Allemagne de l’Est armée avec ses chiens Doberman tirant sur leur laisse. Ainsi, après avoir supervisé pendant ces 20 années ce pays fermé, il a vu chez les Saints « une foi brillante dont l’éclat ne diminuait pas malgré les pressions du monde. » Ces Saints « vivaient pour l’accomplissement du Proverbe, Confies toi en l’Eternel de tout ton cœur. »

Edith Krause avec son époux, Walter, conseiller dans la présidence de la mission de Dresde, était présente le jour de la consécration. Elle a raconté la dévotion unanime des membres d’Allemagne de l’Est en disant, « Nous avons essayé de faire ce que le Seigneur voulait de nous. » Lorsqu’Elder Monson a prononcé la bénédiction de la consécration c’était effectivement « un nouveau jour » pour ces gens assiégés. « Nous pouvions le ressentir, a dit Edith. « Ce n’était pas seulement des mots…nous nous sentions plus forts et nous nous sentions humbles et reconnaissants envers le Seigneur si grand et si cher à notre cœur. »

"Je me rappelle lorsque j’ai eu pour la première fois entre les mains la prière de consécration de ce pays et que je me suis demandé, « Comment ces choses peuvent elles arriver ? » se rappelle le président Uchtdorf.
Le président Uchtdorf, qui était à l’époque président du Pieu de Francfort en Allemagne, conserva une copie de la prière dans son carnet au cours des années et cocha les promesses au fur et à mesure qu’elles s’accomplissaient : Que leur Père Céleste serait avec eux et leur postérité ; que les membres serviraient de tout leur cœur ; que le programme complet de l’Eglise leur serait accessible incluant la création de paroisses et de pieux ; que les Saints recevraient en vivant dignement leur bénédiction patriarcale ; qu’ils auraient droit à toutes les bénédictions du temple (le temple de Freiberg fut consacré en pays communiste le 29 juin 1985) ; que les non membres seraient touchés dans leur cœur par l’exemple des membres ; que le Saint Esprit toucherait le cœur de ceux qui s’occupaient au gouvernement de la question des cultes ; que les missionnaires reviendraient dans ce pays et que des missionnaires de ce pays pourraient partir de leur pays vers d’autres pays tout autour du monde.

Contre toute attente, l’Allemagne divisée fut réunifiée lorsque le mur de Berlin tomba.
"Je savais que l’Allemagne serait réunifiée un jour, dit le président Uchtdorf. « Je le savais dans mon cœur et dans mon âme. Mais, je pensais que cela se produirait du temps de mes petits-enfants ou de mes arrière-petits-enfants.

"Cela arriva du jour au lendemain à cause de tout ce que le président Monson fit après avoir donné cette bénédiction. »

— Heidi S. Swinton, ancienne membre du bureau général de la Société de Secours, est l’auteure de « To the Rescue (Porter secours): la biographie de Thomas S. Monson. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Sylvie)

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Coin de feu d'Elder D. Todd Christofferson - Vidéo

Regardez le discours d'Elder D. Todd Christofferson durant coin de feu du DEE pour les jeunes adultes qui a eu lieu ce dimanche 9 Janvier. Vidéo en français...

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Comment la visite de vos visiteurs ou visiteuses au foyer vous a béni ou continue de bénir votre vie ?

Cette semaine, nous aimerions voir comment un enseignant au foyer ou visiteur au foyer a fait la différence dans votre vie - peut-être par une visite mensuelle, un appel non attendu ou un acte de service significatif.


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Pensée du jour

Renoncer à certaines bonnes choses afin d’en choisir d’autres qui sont meilleures

« La plupart d’entre nous doivent faire face à plus d’attentes qu’il ne leur est possible d’en satisfaire. Comme soutiens de famille, parents et membres pratiquants de l’Église, nous avons beaucoup de choix à faire quant à l’utilisation de notre temps et de nos moyens.

Nous devons commencer par reconnaître que le simple fait que quelque chose est bon n’est pas une raison suffisante pour le faire. Le nombre de bonnes choses à faire dépasse de loin le temps dont nous disposons pour les accomplir. Il y a des choses qui sont mieux que bonnes, et ce sont celles auxquelles nous devons accorder la priorité.(…) Réfléchissez à la façon dont nous utilisons notre temps…»

Dallin H. Oaks du Collège des douze apôtres - Bon, mieux, encore mieux - 177e conférence générale d’octobre 2007



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