Message du 25 Janvier 2011

Petites histoires du Temple : Un rêve s’est réalisé

La première fois que j’ai entendu parler du Temple de Laie à Hawai, c’était peu de temps après que ma famille ait été baptisée dans l’Eglise en 1960. La même année le Président de Finlande, Urho Kekkonen, faisait une visite aux Etats Unis. Son calendrier incluait Hawai et le « Temple Mormon » à Laie.

J’étais une petite fille et me demandait comment il pouvait entrer dans le temple alors qu’il n’était pas membre de notre Eglise. Ma mère nous avait parlé de sa préparation et nous avait dit qu’elle avait besoin d’une recommandation pour entrer dans le temple.

Le Président Kekkonen devait montrer une recommandation pour entrer, mais n’étant pas membre, il ne le pouvait pas. Le jour vint où les médias firent un reportage sur la visite du Président Kokkenen à Laie et des photos le montrait grimpant dans des palmiers au lieu d’être dans le temple.
Je me souviens avoir dit à ma mère : « Maman, un jour j’irai au Temple de Laie à Hawai et lorsque j’y serai, ils me laisseront entrer » Elle sourit, hocha la tête, et dit dans un murmure « Oui, tu le feras ».

Je sentais que c’était une journée spéciale, réalisant qu’un jour je ferai quelque chose que même un Président plein de pouvoir ne pouvait pas faire. Je devais simplement être digne et vivre de manière à ce que je puisse entrer dans la Maison sacrée du Seigneur. Ma mère a dû se demander comment mon plan pourrait se produire, mais elle n’a jamais arrêté mes grands rêves.

Notre famille fit beaucoup de sacrifices afin qu’elle puisse aller au Temple Suisse, moment qui devint le point culminant de son année. C’était un voyage de deux semaines par train, bateau et car. Trois jours pour le voyage allé et une semaine au temple. Plus tard, un temple plus proche était consacré et il n’y avait plus qu’un jour de voyage pour se rendre au Temple de Stocklom en Suède. Les voyages de ma mère se firent plus fréquents et elle servit comme missionnaire au Temple après qu’elle ait pris sa retraite.

Je quittais la Finlande pour aller au collège, servir une mission, me marier au Temple, élever une famille et travailler dans le commerce international. Où que je sois, le service au Temple était toujours une part importante de ma vie. Plus tard, le Temple d’Helsinki en Finlande, fut consacré dans mon propre pays.

Le dimanche 21 novembre 2010, j’assistais à la reconsécration du Temple de Laie à Hawai. J’étais dans la Maison du Seigneur avec le prophète vivant de Dieu, Président Thomas S. Monson, l’écoutant parler – quelque chose que je n’aurais jamais imaginé alors que j’étais une petite fille nouvellement convertie à l’Eglise. Je déménageais à Laie, Hawai, et j’habite maintenant à 7 minutes du temple de mes rêves. Je suis allée au Temple bien souvent. Ma famille a eu la joie de recevoir maintes bénédictions et d’apporter les ordonnances du salut aux membres de la famille qui sont de l’autre côté du voile.

Il s’est passé presque 50 ans depuis mon expérience d’enfant en Finlande. Chaque jour, je remercie le Seigneur pour les jeunes missionnaires qui ont apporté l’Evangile à notre famille et nous ont aidés à nous préparer aux bénédictions du Temple.

Helena M.A. Hannonen ; Paroisse de Hauula 3rd, Pieu de Laie Hawai.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)


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BYU Étude: L'abstinence sexuelle avant le mariage conduit à la stabilité et la confiance

Les recherches de l’université Mormone démontrent que le moment choisi pour avoir une relation sexuelle influe sur la qualité et la satisfaction globale au sein de la relation de couple.
« Tant de gens pense que la compatibilité sexuelle doit être une des premières choses à découvrir», a déclaré Dean Busby, professeur à BYU et auteur principal de l'étude. "Cependant, nous n'avons pas trouvé d’avantages à l'activité sexuelle précoce."

En fait, les chercheurs ont découvert que le moment choisi par le couple pour entreprendre des relations sexuelles a un effet important sur la qualité et la satisfaction globale au sein de la relation de couple. Ils ont conclu que les personnes qui ont attendu le mariage pour avoir des relations sexuelles ont connu plus de satisfaction, de stabilité et une meilleure communication dans la relation.

Pour les membres de l'Eglise, la notion d'attendre pour avoir des relations sexuelles jusqu’au mariage n'est pas nouveau - le commandement est un principe éternel encouragé dès un jeune âge et souligné dans les programmes de l'Eglise pour les jeunes et dans la brochure « Jeunes, soyez forts ».

Mis à part les avantages spirituels, la recherche récemment publiée montre d’autres avantages venant de l'abstinence jusqu'au mariage.
"La recherche soutient [l’idée de l’abstinence sexuelle avant le mariage] sous un angle différent," explique frère Busby. "C’est en partie ce que nous espérions...que ces recherches pourraient démontrer la sagesse de ce commandement. Il sert à développer la relation de couple de façons très importantes, et aide les gens à prendre de meilleures décisions vis-à-vis du mariage."

La recherche montre que les couples qui développent leur relation tout en retardant ou en s'abstenant de l'intimité sexuelle sont capables d’établir des fondations sur la communication et d'autres aspects sociaux.
« Quand les couples ont une relation sexuelle précoce... d'autres domaines ne se développent pas aussi bien, »a dit frère Busby. «Les couples qui, cependant, attendent et passent au contraire du temps à parler, à partager leur vie, à apprendre à se connaître les uns les autres par d'autres moyens, renforcent leur relation et créent une plus grande satisfaction au sein de celle-ci."

Frère Busby, avec ses associés Jason Carroll et Brian Willoughby de BYU, ont commencé cette étude à la fin de 2007. Plus de 2.000 personnes mariées ont répondu aux questions tout en participant à une évaluation conjugale en ligne appelée «RELATE» - une étude qui a recueilli des données et effectué des recherches sur différents aspects de la relation de couple et sur le mariage depuis plus de 30 ans.

L'âge moyen des participants était de 36 ans, mais l’échantillonnage variait entre 18 à 70 ans. Bien que la récente étude soit sorti de l'université Brigham Young, une institution religieuse connue, les chercheurs se sont assurés de prendre en compte la religiosité, contrôlant l'étude afin de représenter davantage la démographie de la population mariée américaine, y compris des participants de tous âges, de toutes races et d'appartenance religieuse variée. Seulement six pour cent de l'étude comprenait des membres de l'Eglise.

Avec des questions sur la communication et la satisfaction globale dans les relations, les participants ont répondu à la question: «Quand avez-vous commencé à être sexuellement actif dans votre relation?"

Les chercheurs ont constaté que, pour ceux qui ont attendu pour avoir des relations sexuelles jusqu'à ce qu'ils se soient mariés, la stabilité de leur relation est de 22 pour cent plus élevé, leur satisfaction globale dans leur relation est supérieure de 20 pour cent, la qualité de leur relation sexuelle est 15 pour cent meilleure et la communication dans la relation est de 12 pour cent meilleure que ceux qui n'ont pas attendu le mariage. Les résultats de l'étude montrent que les couples se situant entre les deux extrêmes – voulant dire ceux qui sont devenus sexuellement actifs plus tard dans la relation, mais avant le mariage - avaient la moitié des bénéfices déclarés.

"Quand les couples sont sexuellement actifs très tôt, cela donne des graines de méfiance," frère Busby explique. «La connaissance que la personne a été sexuellement active avec [une personne] avant qu'elle ne connaissent vraiment [cette personne], et sans engagement ni confiance couve dans une relation."

Cela, ajoute frère Busby, conduit à moins de stabilité et de confiance.

"En fin de compte, le sexe dans une relation est relatif," dit frère Busby. "Si vous pensez à la quantité de temps dans les relations, c’est relativement court. Le temps passé à parler et à développer les relations est plus important et si crucial dans la façon dont vous allez vous sentir en compagnie l’un de l’autre. Aujourd'hui, les choses sont renversées. Les couples pensent tout d’abord au sexe, espérant ensuite que les autres domaines se développeront."
Bien que l'élément physique dans une relation soit très important, frère Busby dit, c'est le choix du moment qui est l'élément crucial.

En fin de compte, la recherche prouve que suivre les normes énoncées dans l'Évangile contribue à des relations plus solides et une plus grande satisfaction.

"Plus un couple attend, mieux c'est," conclut Brother Busby.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)

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Pensée du jour

Une signification spéciale du temple

« Je vais maintenant parler de la signification spéciale du temple pour moi. Une partie de ce message va être difficile à exprimer et j’apprécierai donc que vous priiez pendant que je le donne pour que je maîtrise mes émotions.

Il y a quatorze ans, le Seigneur a emmené ma femme de l’autre côté du voile. Je l’aime de tout mon cœur mais je ne me suis jamais plaint parce que je sais que c’était la volonté du Seigneur. Je n’ai jamais demandé pourquoi, mais ce qu’il veut que je retire de cette expérience. Je crois qu’un bon moyen d’affronter les choses désagréables de la vie est de ne pas nous plaindre mais de remercier le Seigneur de nous faire confiance lorsqu’il nous donne l’occasion de surmonter des difficultés.

Nous avions la bénédiction d’avoir des enfants. Une fille, notre premier enfant, continue d’être une immense bénédiction pour nous. Deux ans plus tard, un fils du nom de Richard est né. Quelques années plus tard, une fille est née. Celle-ci est morte après n’avoir vécu que quelques minutes.

Notre fils, Richard, est né avec un défaut cardiaque. On nous a dit que, faute de pouvoir être soigné, il y avait peu chances qu’il survive plus de deux ou trois ans. Cela date de si longtemps que les techniques maintenant utilisées pour réparer ces déficiences étaient inconnues. Nous avons eu la bénédiction de trouver un endroit où les médecins ont accepté de tenter l’intervention chirurgicale nécessaire. Elle devait être accomplie pendant que son petit cœur battait.

Elle a été accomplie juste six semaines après la naissance et la mort de notre petite fille. L’opération terminée, le chirurgien en chef est venu nous dire qu’elle était réussie. Et nous nous sommes dit : « C’est merveilleux ! Notre fils pourra avoir un corps solide, courir, marcher et grandir ! » Nous avons exprimé notre profonde reconnaissance au Seigneur. Puis, environ dix minutes plus tard, le même chirurgien est arrivé et, le visage blême, nous a dit : « Votre fils est mort. » Il semble que son petit corps n’ait pas supporté le choc opératoire.

Plus tard, dans la nuit, j’ai pris ma femme dans mes bras et je lui ai dit : « Nous ne devons pas nous inquiéter car nos enfants sont nés dans l’alliance. Nous avons l’assurance que nous les aurons avec nous plus tard. Nous avons maintenant une raison de vivre extrêmement bien. Nous avons un fils et une fille qui se sont qualifiés pour aller dans le royaume céleste parce qu’ils sont morts avant l’âge de huit ans. » Cette connaissance nous a apporté un grand réconfort. Nous nous réjouissons de savoir que nos sept enfants nous sont tous scellés pour le temps et pour toute l’éternité.

Cette épreuve n’a été un problème pour aucun de nous deux car quand nous menons une vie juste et avons reçu les ordonnances du temple, tout le reste est entre les mains du Seigneur. Nous pouvons faire de notre mieux mais le résultat final dépend de lui. Nous ne devrions jamais nous plaindre de ce qui nous arrive, quand nous vivons dignement.

Il y a quatorze ans, le Seigneur a décidé qu’il n’était pas nécessaire que ma femme reste plus longtemps dans son corps terrestre et il l’a emmenée de l’autre côté du voile. Je confesse que, parfois, il m’est difficile de ne pas pouvoir me tourner vers elle et lui parler, mais je ne me plains pas. Le Seigneur m’a permis, à des moments importants de ma vie, de ressentir son influence à travers le voile.

Ce que j’essaie d’enseigner c’est que, quand nous respectons les alliances du temple que nous avons contractées et que nous menons une vie juste pour conserver les bénédictions promises par ces ordonnances, alors, quoi qu’il arrive, nous n’avons aucune raison de nous inquiéter ou de nous décourager.

Je sais que j’aurai le droit d’être avec ma belle femme que j’aime de tout mon cœur et avec les enfants qui sont avec elle de l’autre côté du voile grâce aux ordonnances que l’on accomplit dans le temple. Quelle bénédiction d’avoir de nouveau sur la terre l’autorité de scellement, non seulement pour cette vie terrestre mais aussi pour les éternités ! Je suis reconnaissant que le Seigneur ait rétabli son Évangile dans sa plénitude, notamment les ordonnances qui sont requises de nous pour être heureux dans ce monde et pour vivre heureux éternellement dans l’au-delà. »

Richard G. Scott du Collège des douze apôtres - « Le culte au temple, source de force et de pouvoir en temps de besoin » - 179e conférence générale d’avril 2009

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