Message du 4 Mai 2010

Les temps fort de la dernière conférence générale en vidéo et en Français
(Vidéo d’environ 15 minutes)

Cliquez sur l’image dessous pour voir la vidéo…


(Vidéo preparée grace a lds.org)


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Une dévotion fidèle

La parabole du Christ concernant le fils prodigue peut être comptée parmi les passages d’écritures les plus lus et répétés.
La raison pour laquelle cette histoire biblique est appréciée, trouvée dans Luc 15 : 11-32, est très claire. Le Sauveur raconte l’histoire d’un jeune homme impulsif qui a gaspillé ses biens ‘en vivant dans la débauche’ avant de ‘rentrer en lui-même’ et de retourner, rendu humble, vers son père indulgent est d’une familiarité universelle.

Chacun peut clamer être en possession du titre ‘fils prodigue’ ou ‘fille prodigue’. Nous faisons tous parfois des choix qui n’ont pas de sens. Et nous avons tous gaspillé une partie de notre héritage spirituel, demandant au sacrifice expiatoire un nouveau départ.
Beaucoup peuvent aussi se reconnaître en se père blessé mais néanmoins prompte-à-pardonner. Être parent peut être difficile, c’est un exercice d’amour quotidien. Dans chaque branche et paroisse, il y a des mères et des pères qui commencent et finissent leurs journées par une prière pour un enfant difficile afin qu’il ou elle entre en lui-même/elle-même. D’autres ont expérimenté la joie du père et devînt ‘ému de compassion’ lorsque l’enfant, l’ami, l’épouse, le membre de la famille retourna à une vie juste.

Mais n’oublions pas le troisième personnage de cette parabole : le fils aîné. Son rôle ne paraît peut-être pas aussi significatif que celui du fils prodigue ou que de leur père mais il n’est pas à mettre de côté. La décision du Christ d’inclure le fils aîné dans Son récit était délibérée et ajouta donc des couches à une histoire déjà riche.

Certains lecteurs de la parabole du fils prodigue ne voient pas en premier abord le frère aîné avec les labels : plein de ressentiment, supérieur, rancunier, fier, même geignard. Vrai, il ne partageait pas la joie de son père lorsque son frère délabré réapparaît. En fait, il était en colère. Il méritait probablement les gentilles remontrances de son père. Mais ne jugeons pas trop vite ce frère aîné. Il révéla des traits – forces et faiblesses – que nous pouvons trouver en nous-mêmes. Et il y a tellement à apprendre des choix du frère aîné : rester dévoué et la relation avec son père.

Notre présentation du frère aîné suggère un servant fidèle qui s’attend à ce que ses efforts soient remarqués et récompensés. Il est naturel de vouloir être apprécié. Sacrifier son temps au service des autres que ce soit, disons, un appel dans l’église, en tant que parent ou en tant que volontaire au sein de la communauté, est plus facile si nous entendons quelques mots de remerciement. Souvent, ce genre de reconnaissance est non-dite et nous pouvons alors nous demander si notre travail était une perte de temps.
Nous pouvons même envier ceux qui se livrent à une vie de ‘débauche’ actuelle, dans le péché, dans l’apathie et l’égoïsme. Ils sembleraient qu’ils ont de bons moments. Pendant nos propres moments d’apitoiement, nous pouvons oublier que le péché ou une vie d’oisiveté n’a jamais été le bonheur.

« (…) l'aîné est furieux non pas tant que le cadet soit revenu mais que ses parents en soient heureux. » disait Elder Jeffrey R. Holland à la conférence générale d’avril 2002. « Se sentant peu apprécié, et s'apitoyant peut-être sur son sort, ce fils fidèle, et il est extraordinairement fidèle, oublie un moment qu'il n'a jamais eu à connaître la saleté, le désespoir, la peur et le dégoût de soi. Il oublie un moment que chaque veau de la ferme lui appartient déjà, de même que tous les manteaux rangés dans les placards et toutes les bagues rangées dans les tiroirs. Il oublie un moment que sa fidélité a toujours été et sera toujours récompensée.

« Mais à cet homme qui a quasiment tout et qui l'a acquis par son travail acharné et sa manière merveilleuse d'agir, il manque la seule chose qui aurait pu faire de lui l'homme accompli du Seigneur qu'il est presque. Il ne possède pas encore la compassion, la miséricorde et la charité qui accompagne la vision nécessaire pour se rendre compte quece n'est pas un rival qui revient, mais son frère. Comme son père le supplie de le voir, son frère est quelqu'un qui était mort et qui est revenu à la vie. C'est quelqu'un qui était perdu et qui est retrouvé.
« Il ne fait pas de doute que le fils cadet a été prisonnier, prisonnier du péché, de la stupidité et de la soue à cochons. Mais l'aîné vit lui aussi dans une sorte de prison, la prison de lui-même. Et, jusqu'à présent, il n'a pas réussi à en sortir. Il est vert de jalousie. Il croit, à tort, que son père ne l'apprécie pas et que son frère le prive de ce qui lui revient. Il est victime d'un affront imaginaire. De ce point de vue, il est semblable à Tantale de la mythologie grecque : immergé dans l'eau jusqu'au menton, il souffre de la soif. Lui qui, jusque là était probablement très heureux de sa vie et de sa chance, est tout à coup très malheureux pour la simple raison que quelqu'un d'autre est aussi favorisé. »

Elder Holland nous rappelle que l’adversaire est rapide à murmurer aux oreilles des fidèles que ses bénédictions sont diminuées par des dons divins qu’un autre reçoit.
Incessamment, les dirigeants de l’église nous conseillent une vie de dévotion silencieuse et fidèle pour corriger cette ‘vie de débauche’ qui n’est possible que par les étapes douloureuses de la repentance. Oui, le frère aîné souffrit de jalousie lorsqu’il ressentit que son offrande de travail était inacceptable. Mais son héritage divin – protégé et sécurisé grâce à sa fidélité envers son père – était sa récompense inestimable.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Deb)

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Message de la Société de Secours: Paroles du prophète

Une famille voyage du Mexique au temple de Salt Lake City pour assister à la Conférence Générale.

Chaque mois, le magazine Church News publiera un message en complément du message des instructrices visiteuses de la Société de Secours que l'on trouve dans le Liahona. L'article qui suit est basé sur le thème de mai 2010, qui centré sur les enseignements de la 180ème Conférence Générale de l'Église.

Rosario Sanchez avait 8 ans lorsque les missionnaires qui enseignaient l'évangile à sa famille lui ont montré une photo du temple de Salt Lake City. Après avoir vu la photo de ce bâtiment magnifique, elle s'est fixée le but d'aller un jour à Salt Lake City pour voir le temple de ses propres yeux.

Plus de 20 ans après, sœur Sanchez et son mari, Gabriel Jeronimo, ainsi que leurs trois enfants ont voyagé de Oaxaca ,au Mexique jusqu'en Utah pour voir le temple et écouter les paroles du prophète et des apôtres au Centre de Conférence.
« C'était magnifique » a dit sœur Jeronimo à propos de la conférence. « Depuis que je suis toute petite, cela a toujours été mon rêve d'assister à la Conférence Générale. »

Sœur Jeronimo et son mari ont planifié ce voyage depuis environ un an. « Nous avons compté les jours qui nous séparés du moment où nous serions ici et où nous pourrions écouter le prophète et les apôtres » ajoute frère Jeronimo. « C'est très spécial de voir tout le monde, ensemble, de ses propres yeux. »

Bien que ce soit le rêve de sœur Jeronimo d'assister à la Conférence, elle a confié que c'était encore plus merveilleux d'avoir son mari et ses enfants auprès d'elle quand elle a vu le temple de Salt Lake et qu'elle est entrée dans le Centre de Conférence pour la première fois. Pendant leur visite en Utah, le couple (elle et lui ont tous deux servi une mission) ont assisté à des sessions du temple et à une réunion d'anciens missionnaires de la mission de frère Jeronimo.

Denizli, la fille aînée du couple âgée de 12 ans, a dit que c'était très spécial d'être dans la même pièce que le prophète. « Je n'arrive pas à le croire » a t-elle ajouté. « Je m'en souviendrais toujours. J'étais à la Conférence Générale et j'écoutais le prophète. »

La nièce des Jeronimo, Rachel Alvarado, qui vit à Kearns en Utah, a déclaré qu'elle n'oublierait jamais cette expérience d'avoir pu partager la conférence avec sa famille.

« Je suis avec ma famille qui vient d'une autre partie du monde. Je ne peux pas les voir tous les jours et c'était génial d'être avec ma famille au Centre de Conférence. Écouter la conférence et savoir qu'ils étaient là et qu'ils écoutaient aussi était formidable. »

Bien que le plus jeune enfant du couple, Gabriel, ne se sentait pas bien et n'a pas assisté à la Conférence Générale avec sa famille, frère Jeronimo,qui sert en tant que 1er conseiller de la Présidence de Pieu d' Amapolas à Oaxaca, Mexique, a dit qu'il espère que ses enfants se souviendront de ce voyage durant les années à venir.
« J'espère que cela les aidera à renforcer leur témoignage et qu'ils pourront le partager avec les autres membres de l'Église au Mexique. » ajoute frère Jeronimo. « J'espère pouvoir revenir un jour à une autre conférence. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Marina)

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