Message du 8 Octobre 2010

Vivre avec la colère

Cher Dr,
Mon mari se met facilement en colère contre moi ou les enfants. Notre vie est stressante avec quatre enfants actifs (16, 14, 12 et 10), mais les nuits où il n'est pas à la maison, tout se passe très bien. Les nuits où il est à la maison, notre vie généralement s’écroule!


Je travaille à temps partiel et enseigne un soir par semaine, ce qui me stresse vraiment parce que je sais quand je vais rentrer chez moi ça va être terrible. J'ai même quitté un emploi à temps plein pour que je puisse être à la maison parce que chaque après-midi, il se contentait de crier après les enfants (mon mari travaille de la maison). Je sais qu'il les aime, mais il a une idée étrange du respect que je ne comprends pas. Tout comme son père, il est très porté sur le respect. Si mon fils hurle ou dit quelque chose d'un ton courroucé, il s’emporte et plutôt que de lui donner le temps de se calmer, il ne cesse de l’asticoter.

Sa colère est explosive, mais je ne pense pas qu'il ferait de mal à qui que ce soit physiquement. J'essaie de lui dire de se détendre, et qu’il a un impact important sur nos enfants. Il ne voit pas les choses de cette façon et je pense que c'est à cause de la façon dont il a été élevé. J'essaie délicatement de l’en détourner mais il dit que j’interfère, surtout quand il est en colère contre les enfants. C’est constant et je suis vraiment fatiguée. C'est presque comme si sa façon de gérer le stress est de nous réprimander et de nous dénigrer. Je sais qu'il est une bonne personne, mais mes enfants s’inquiètent disant qu’il va hurler quand leurs amis viennent alors ils me demandent toujours de «surveiller papa ».L’estime de soi de mes deux garçons (j'ai deux filles et deux garçons) est terriblement bas. Je ne sais pas quoi faire. Avez-vous des idées?

Vivre avec la colère


Chère « Vivre avec la colère »,

Il est tout à fait regrettable que la situation dans votre maison soit également très fréquente dans de nombreux autres foyers: vous êtes loin d'être seule dans votre difficulté. J'ai vu des colères hors de contrôle anéantir de nombreux mariages et des familles au fil des ans. Le tort causé aux conjoints et aux enfants ne peut pas être effacé ou oublié, même si celui-ci est pardonné.

Votre mari ne rend service ni à lui-même, ni à vous, ni à vos enfants en ne contenant pas ses sentiments de colère. Je ne connais pas un seul être humain qui ne connaîsse pas le stress dans la société actuelle, mais la gestion du stress et, plus précisément, la gestion de la colère sont en plein essor dans les industries à travers le pays. Si votre mari était prêt à apprendre de nouvelles façons d’y faire face, tout ce qu'il aurait à faire serait de prendre le téléphone. Malheureusement, la plupart des participants qui assistent à ces classes sont mandatés par le tribunal; très peu de gens qui ont des problèmes de colère vont s’inscrire à ces cours volontairement.

Une des raisons principales pour laquelle ils ne veulent pas admettre qu'ils ont un problème est tout simplement la fierté, je crois que la colère et la fierté sont de « mauvais jumeaux», ce qui signifie que vous ne pouvez pas avoir l'un sans l'autre. La fierté ne permet pas aux individus de leur propre gré à admettre qu'ils ont un problème – quelque soit le problème, mais surtout de colère.


J'ai travaillé avec des clients qui refusent d'admettre qu'ils ont un problème de colère, même après qu'un juge leur ait ordonné de suivre des cours de gestion de la colère. La réponse typique est, « C'est pas ma faute! » Souvent c'est suivi par la déclaration suivante: « Mon conjoint, mes enfants, mon patron, le chauffeur et autres, etc… m'a mis en colère! » Il n'y a jamais eu de sentiment de responsabilité personnelle. C'est toujours la faute des autres.

Dans votre situation, la plus grande préoccupation au sujet de la colère de votre mari est l'impact qu'elle a sur vos enfants. Ils vont bientôt être hors de votre maison, mais porteront avec eux un héritage d'un père en colère et sans amour, qui aura un impact important dans leur vie. L’ouverture pour récupérer leur estime de soi se referme rapidement. Pire encore, est la possibilité qu'ils prennent son comportement et continuent son «héritage» de colère dans leur propre maison à l'âge adulte. Imaginez vos petits-enfants, étant précieux, victimes de la colère de votre garçon. Ce serait l'ultime tragédie, une histoire multi-générationnelle de violence verbale!

L'année dernière, ma famille et moi-même avons assisté à la conférence générale pour la première fois. J'ai eu la chance aussi d’obtenir des billets pour la session de la prêtrise auquel j'ai assisté avec un de mes fils. C'était génial, comme d'habitude, mais le discours dont j’ai gardé le plus vif souvenir, c'est celui du président Monson: « Sois vainqueur de tes sentiments, ô mon frère. » Je me suis demandé pourquoi notre prophète bien-aimé a consacré tout un discours à la colère, mais je sais que quand il parle d'un sujet, il doit y avoir une très bonne raison pour cela. Donc, pour parler de la solution à votre problème, je ferais les trois recommandations suivantes:

1) Demandez à votre mari de lire le discours du président Monson et ensuite priez à ce sujet. Si il le fait avec un cœur sincère, il reconnaîtra l'erreur de ses voies et s'engagera à obtenir de l'aide. D'autre part, s'il se met en colère à la simple suggestion de lecture des paroles du prophète sur le thème de la colère, alors vous avez un problème beaucoup plus important à traiter. Espérons que votre mari ait le courage de reconnaître les effets de sa colère sur sa famille.

2) Grâce à votre évêque, il peut obtenir un rendez-vous avec LDS Family Services pour parler à un professionnel. Il semble que certains de ses propres problèmes de colère remontent à son enfance et sa relation avec son père. Un éventuel renvoi à une classe de gestion de la colère peut également suivre en fonction de l'évaluation de son conseiller.

3) Le plus important, votre mari a une belle occasion d’appliquer Éther 12:27. Dans ce passage étonnant du Livre de Mormon, le Seigneur fait la promesse suivante: que si nous venons à Lui avec les faiblesses qu'il nous a donné, et le faisons avec foi et humilité, il transformera nos faiblesses en forces. En fin de compte c'est l'ultime invitation : aspirer à être comme le Sauveur dans tout ce que nous faisons et disons.

Si votre mari n'est pas ouvert à ces recommandations, la balle est dans votre camp sur ce que vous devez faire. Priez et ayez le courage de suivre avec les inspirations que vous recevrez.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)


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Actualités de l'Eglise en France
Le séminaire, c'est quotidien


Le Séminaire, c’est quotidien ! » depuis l’an dernier. Au début de cette nouvelle année scolaire, Elder Gérald Caussé s’adresse aux jeunes, instructeurs et parents qui vivent cette belle aventure…

Article au complet

(Publié par le site officiel de l'Eglise en France)

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La religion pure : des évêques bénis

La terre tremblant sous leurs pieds, les évêques d’Haïti ont pris le poids du monde sur leurs épaules. Plutôt que de se détourner de leurs énormes responsabilités, ces évêques fidèles ont fait face à leur appel et ont senti la main du Seigneur les fortifier.
Beaucoup d’évêques d’Haïti sont jeunes : dans la vingtaine et la trentaine. La plupart sont des membres de la première génération. Le tremblement de terre de janvier dernier a laissé beaucoup d’entre eux débordés, devant faire face aux besoins des membres de leur paroisse aux prises avec des problèmes physiques et émotionnels qui étaient aussi les leurs.

En dépit de leur douleur personnelle, ils ont œuvré sans relâche pour répondre aux besoins considérables de tous les membres. Alors qu’ils donnaient la priorité aux membres avant eux-mêmes, le Seigneur les a fortifiés pour qu’ils puissent continuer malgré leur propre douleur. Un évêque a marché pendant deux semaines avec une cheville cassée pour s’assurer qu’on s’occupait de tous ses membres avant d’aller consulter un médecin.

Richard Long, directeur des magasins des évêques, dit : « Ces pauvres évêques, ils se sentaient tellement responsables. Ils ne se sont pas rendu compte qu’il y avait tant d’aide à leur disposition. »
Cette prise de conscience s’est produite lors d’une réunion de formation de quinze évêques, dirigée par les représentant des Services d’Entraide de l’Église, peu de temps après le désastre. Ce fut une expérience révélatrice pour eux. Frère Long explique : « Nous leur avons rappelé le rôle de l’entraide. Pour la première fois après le désastre, ils ont réalisé que les efforts étaient beaucoup plus grands qu’eux-mêmes. Beaucoup de gens pouvaient les aider. Ils ont été soulagés. »

Ils ont reçu des formulaires d’évaluation pour les aider à assumer la tâche difficile d’évaluer des besoins temporels et connaître la quantité de nourriture et d’autres provisions nécessaires.
L’entrepôt de fournitures de l’Église à Haïti fournit ensuite les choses nécessaires et elles sont distribuées aux familles des paroisses dans les jours suivants.

Ils conseillent aux membres de gérer efficacement leur stress en priant, en lisant les Écritures, en allant à L’Église et en parlant de ce qui est arrivé à leur famille.

En recevant plus d’aide et de force du Seigneur pour prendre soin des besoins temporels et spirituels de ceux qu’ils président, les évêques haïtiens ressentent que le manteau qu’ils portent devient de plus en plus évident pour ceux qui les entourent. Frère Long dit : « Ils sont les piliers sur qui tout le monde compte. » Megan Roxas, des Services d’Entraide

(Publié par LDS Church News – Traduit par Muriel)


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Pensée du jour

Nourrit pour toute la vie

« Quand on donne un poisson à un homme, on le nourrit pour un repas. Quand on lui apprend à pêcher, on le nourrit pour toute la vie. Nous, les parents et enseignants de l’Évangile, notre rôle n’est pas de distribuer des poissons mais d’aider les gens à apprendre à « pêcher » et à devenir spirituellement autonomes.


La meilleure façon d’atteindre cet objectif essentiel est d’inciter nos enfants à agir selon des principes corrects en les aidants à apprendre en agissant. « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:17). Ce genre d’apprentissage demande un effort mental, spirituel et physique et pas une simple écoute passive. »

David A. Bednar du Collège des douze apôtres


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