Message du 11 Octobre 2010

Etes-vous un conducteur du siège arrière ?

Il y a plusieurs années, j’ai conduit mes nièces préadolescentes lors d’un voyage de 12 heures d’Utah en Californie. Bien que n’ayant pas d’enfant moi-même, j’en connaissais assez pour savoir que cela pouvait devenir particulièrement long et pénible si elles me demandaient continuellement, « C’est encore loin ? ». Afin d’éviter une discussion sans fin, je leur dit qu’elles partaient chacune avec 20$, et qu’elles perdraient 1$ à chaque fois qu’elles me poseraient la question « C’est encore loin ? ». Elles étaient très enthousiastes et moi aussi.

Inutile de dire que le voyage se passa comme dans un rêve. Pendant 11 heures et 50 minutes, elles jouèrent à l’arrière, rire, parlèrent et dormirent. Quelques minutes avant que nous n’arrivâmes, l’une d’elles laissa échapper un « C’est encore loin ? ». Cela n’eut pas vraiment d’importance puisque nous venions de passer un excellent voyage ensemble.

Je ne sais pas qui retira le plus grand bénéfice de ce voyage. Non seulement j’appréciais la paix et le calme, mais n’étant pas préoccupées par la longueur du trajet, elles furent capables de se concentrer sur le fait de passer du bon temps l’une avec l’autre.

Nous savons tous ce que signifie d’avoir ou d’être un conducteur du siège arrière. C’est le passager d’une voiture qui dit au conducteur à quelle vitesse il devrait rouler, quelle direction il devrait prendre, quelle musique il devrait mettre, qui pose constamment des questions etc. Évidemment, il y a des fois ou le conducteur pose des questions, mais il ne le fait pas aussi souvent que le conducteur du siège arrière qui crée des tensions dans la relation et le chaos dans la voiture, et à la fin du voyage, tout le monde est frustré.
Evidemment, un bon conducteur se soucie de ses passagers et accueille généralement bien leur contribution, mais normalement le chauffeur contrôle la situation. C’est la meilleure façon de s’assurer que le conducteur amènera chacun sain et sauf à sa destination.

Dans l’Eglise, nous avons tous différents appels. Parfois, on nous demande de conduire ou de diriger d’autre fois on nous demande d’être un passager et de suivre.
Récemment une amie me parlait de sa nouvelle présidente de Société de Secours. Elle avait deux conseillères qui étaient des conducteurs du siège arrière et elles passaient leur temps à essayer de conduire la voiture en disant constamment à la présidente et à l’autre conseillère ce qu’elle devait faire. Les conseillers peuvent même avoir raison, ou avoir une meilleure idée, mais le problème est qu’ils ne sont pas le conducteur, et le Seigneur ne les a pas appelés à être le conducteur. Cette présidente de Société de Secours est suffisamment humble pour demander des conseils mais ses conseillères sont si préoccupées à essayer de conduire que le trajet est devenu chaotique pour tout le monde.

En parlant d’une façon imagée, la présidente n’apprécie pas la paix et le calme et les passagères passent leur temps à demander « C’est encore loin ? » alors qu’en réalité toutes pourraient passer un voyage plus productif et agréable.
Aujourd’hui, nous apprécions une nouvelle conférence générale. Nous écoutons ceux qui ont été appelés à conduire, à diriger l’Eglise. Ils nous instruisent sur la route que nous devrions prendre, à quelle vitesse nous devrions aller, et nous donnent les outils et le moyen pour apprécier au mieux le voyage. Si nous sommes intelligents, nous les soutiendrons en acceptant leurs conseils. Décider de ne pas accepter leurs conseils ne nous fait pas seulement prendre un chemin chaotique mais dirige notre vie spirituelle vers des chemins misérables.

Le Président Henry B Eyring a dit: « Une autre illusion est de croire que le choix d’accepter ou de ne pas accepter les conseils des prophètes n’est pas plus important que d’accepter ou non un bon conseil et d’en tirer le bénéfice ; ou de rester là où nous sommes. Mais le choix de ne pas accepter les conseils prophétiques change le fondement même sur lequel nous nous trouvons. Cela devient plus dangereux. Le refus de suivre les conseils prophétiques diminue notre pouvoir de prendre des décisions inspirées dans le futur. Le meilleur moment pour décider d’aider Noé à construire l’arche était la première fois qu’il l’a demandé. Chaque fois qu’il l’a demandé après cela, chaque refus à diminué la sensibilité à l’Esprit. Et ainsi à chaque fois sa demande a semblé de plus en plus insensée jusqu’à ce que la pluie arrive. Et alors, il était trop tard.

Alors que nous soutenons nos dirigeants, aussi bien locaux que généraux, nous n’avançons pas seulement avec nos 20$ et un voyage plus agréable, mais nous nous tenons sur une base plus solide, augmentons notre pouvoir d’appliquer des conseils inspirés dans le futur et finalement d’atteindre notre destination sain et sauf.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Une Pensée des Ecritures

"Et nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Que dirons-nous donc à ces choses? Si Dieu est pour nous, qui ne peut prévaloir contre nous? "
- Romains 8:28, 31 (JST)

« Souvent, lorsque le monde semble sombre, lorsque les cieux semblent distants, nous cherchons à blâmer tout ce qui nous entoure, alors que la cause réelle de l'obscurité peut être notre manque de foi. » a dit Elder Joseph B. Wirthlin du collège des douze apôtres pendant la conférence générale d'octobre 2002.

« Prenez courage. Ayez foi et confiance. Le Seigneur ne vous abandonnera pas. …
Notre Père céleste est un Être puissant qui agit et dirige son œuvre. Bien que nous puissions parfois porter des fardeaux de chagrin, de douleur et de peine ; bien que nous puissions avoir du mal à comprendre les épreuves de la foi que nous devons subir ; bien que la vie puisse sembler sombre et effrayante : par la foi, nous avons la confiance absolue qu'un Père céleste aimant est à nos côtés. …Et un jour, à travers les ténèbres, nous verrons pleinement la lumière. Nous comprendrons son plan éternel, sa miséricorde et son amour. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Jodie)


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Pensée du jour

Le devoir envers Dieu

« Lorsque les hommes, les femmes, les garçons et les filles remplissent leur devoir envers Dieu, ils se sentent poussés à remplir leur devoir l’un envers l’autre, leur famille, leur Église, leur pays et tout ce qui leur a été confié. Ils sont tenus de magnifier leurs talents et d’être bons et respectueux de la loi. Ils deviennent humbles, soumis et faciles à supplier. La modération remplace le laisser-aller, l’obéissance guide leur diligence. La paix se distille en eux. Les citoyens deviennent honnêtes, les collectivités deviennent bienveillantes et les voisins deviennent des amis. Le Dieu des cieux est satisfait, la terre est pacifiée et le monde devient un endroit meilleur. »

Keith B. McMullin Deuxième conseiller dans l’Épiscopat président

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