Message du 5 Juillet 2010

Moments d’enseignement : une nouvelle perspective

Il y a une vingtaine d’années, dans une classe de doctrine de l’evangile, la discussion était centrée sur l’arbre de vie du rêve de Léhi. Je connaissais les divers éléments contenus dans la vision : l’arbre, le fuit, le sentier conduisant à l’arbre, la barre de fer qui nous garde sur le sentier, le brouillard des ténèbres conduisant certains à perdre leur chemin, la source d’eau, le grand et spacieux édifice, le grand abîme séparant l’arbre de l’édifice.

Je connaissais aussi les différents groupes de personnes représentés : ceux qui avaient pris du fruit désirant que d’autres atteignent l’arbre, les gens sur le sentier s’agrippant à la barre de fer, les gens dans le grand et spacieux édifice montrant du doigt et se moquant de ceux qui se tenaient près de l’arbre et sur le sentier, le changement de cœur de certains qui avaient atteint l’arbre, embarrassés par les moqueries des gens de l’édifice, ceux enveloppés dans le brouillard des ténèbres qui se sont perdus, certains tombés dans l’abîme, certains noyés dans la source.

Je pensais avoir une solide compréhension de la vision, jusqu'à ce que l’instructeur, John H. Mabey, fasse une remarque et m’en donne un nouveau sens plus profond et personnel. (Frère Mabey est un instructeur du séminaire à la retraite et scelleur au Temple de Jordan River en Utah)

Il dit, « La vision de Léhi est bien plus qu’une histoire intéressante. Elle représente notre voyage dans la mortalité. Chaque personne sur terre se trouve quelque part dans cette vision. Notre situation dans cette vision est susceptible de changer à mesure que nous avançons dans la vie. La question primordiale est : Où nous situons-nous actuellement dans la vision et dans quelle direction allons-nous ? »

Cette remarque m’a donné une nouvelle perspective sur l’application des écritures dans nos vies. Depuis cette classe j'y ai fait allusion ultérieurement lors de discussions sur la vision.
Cliffort Alldredge, South Jordan, Utah

(Publié par LDS Church News – Traduit par Christel)

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« Ne vous lassez pas de bien faire »

Le tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier dernier a été terrible. Le bilan humain et en infrastructure atteint des sommets jamais vus : plus de 300 000 morts, plus d’un million de personnes sinistrées ou déplacées, et il faut compter entre 20 à 25 ans pour reconstruire.

L’ampleur de la tâche peut dissuader plus d’un. Mais comment rester indifférent face à la souffrance du peuple haïtien, peuple si accueillant, si courageux et porté par une foi naturelle ? Trois membres de la paroisse de Lormont, pieu de Bordeaux, trouvent de la motivation dans les paroles du Seigneur disant « ne vous lassez pas de bien faire, car vous posez les fondements d'une grande œuvre. Et c'est des petites choses que sort ce qui est grand » (D&A 64 :33).

« Ces paroles étaient adressées aux premiers saints de cette dispensation, au moment où ils se comptaient à peine en centaine. Aujourd’hui, nous sommes des millions et Sion ne cesse d’être édifiée et de croître à travers le monde » nous dit frère Carter Charles, président de l’association. Originaire d’Haïti, où il a d’ailleurs effectué une partie de sa mission entre 1997 et 1998, frère Charles a été baptisé par un camarade de classe en 1996, alors qu’il vivait en Guyane Française.

Appliquant les paroles du Seigneur (1 Né 19 :23), frère Charles s’est rapproché de ses collègues du lycée où il enseigne l’anglais et de deux autres membres de sa paroisse pour créer l’association « Deux Mains, Haïti » afin de contribuer à la reconstruction et au développement en Haïti. ...............(Lisez davantage)

Retrouvez plus d'information sur cette organisation ainsi que davantage d'information sur la manière de supporter cette oeuvre...en cliquant sur ce lien.

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Pensée du jour

La foi nécessaire pour vaincre toutes les épreuves de la vie

« Lorsque nous nous efforçons de respecter les commandements de Dieu, en nous repentant de nos péchés et en promettant de faire de notre mieux pour suivre le Sauveur, nous commençons à avoir plus confiance que tout ira bien grâce à l’Expiation. Ces sentiments sont confirmés par le Saint-Esprit qui nous ôte ce que nos pères et mères pionniers appelaient « nos soucis inutiles ». Malgré nos épreuves, nous éprouvons un bien-être complet et nous avons envie de chanter avec eux qu’en fin de compte « tout est bien ».

Je témoigne que les personnes qui respectent ses commandements progresseront en foi et en espérance. Elles recevront la foi nécessaire pour vaincre toutes les épreuves de la vie. »

Par Wilford W. Andersen des soixante-dix

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