Le travail de l’histoire familiale guérit et ouvre les cœurs

Publié le 26 Avril 2012
Par Aaron Shill

Dans mon arbre généalogique se trouve un converti anglais qui servi comme greffier dans le temple de Salt Lake City.

Il s’y trouve également un homme qui abandonna sa famille et fit de la prison.

L’un m’a pratiquement empêché de connaître l’autre. Mais grâce à une épouse encourageante, une classe dominicale d’histoire familiale et quelques surprenantes ressources technologiques, dont un grand nombre fournies par l’Eglise de Jésus- Christ des Saints des Derniers Jours, mon cœur fut tourné vers mes pères — ceux que je n’avais jamais connu et ceux que je ne souhaitais pas connaître.

Je commençais à assister à la classe d’histoire familiale de ma paroisse sans intention de rechercher réellement mes ancêtres. J’y allais pour soutenir mon épouse. Je n’avais pas de temps pour ce genre de travail. Je m’en occuperai plus tard, ou espérerai une forme de clémence à la barre du jugement. Mais il y avait un enjeu plus important. Je n’avais pas vraiment envie de m’aventurer vers une branche particulière de mon arbre généalogique.

Mon père est un travailleur acharné, qui prend soin de sa famille qu’il a définie comme sa première priorité. En cela il n’a pas suivi les voies de son père. Je n’ai jamais connu mon grand-père. Il disparut lorsque mon père était un adolescent. Personne n’avait entendu parler de lui depuis des décennies. Nous ne savions pas où il avait vécu ou même s’il était encore vivant. C’était également une personne qu’il était difficile de rattacher au concept de « papi ». Mais de nos jours, alors que la technologie apporte des réponses aux histoires familiales aussi rapidement que pour trouver les résultats du dernier match de baseball, il est difficile de justifier l’inaction.

" Fais juste quelque chose » me dit ma femme un dimanche. Elle avait appliqué ce qu’elle avait appris en classe à notre généalogie. Je n’avais rien fait.

Je soupirais et commençais en faisant une recherche sur Google.

Sept heures plus tard j’étais toujours sur l’ordinateur. J’avais invité mes parents à la maison pour me dire tout ce qu’ils pouvaient au sujet de cette branche de la famille et me retrouvais englouti sous les registres d’Etat Civil, les nécrologies et les certificats de décès.

Et je fis la connaissance de Charles George Shill.

Mon arrière-arrière grand-père naquit en Angleterre, il y fut baptisé en 1867. Lui et mon arrière-arrière grand-mère arrivèrent aux Etats-Unis en 1882. Charles reçu un certificat de citoyenneté en 1894. Je le sais parce que mon père m’a montré le certificat, qui se trouve au milieu de tout un tas d’autres trésors généalogiques.

Quatre mois avant de mourir, Charles écrivit une lettre avec ses volontés pour son enterrement. Il souhaitait que la cérémonie ait lieue un dimanche, « pour permettre aux travailleurs du temple d’y assister. »

Dans sa nécrologie on pouvait lire "Mr. Shill servit comme greffier dans le temple de Salt Lake City pendant de nombreuses années et dans cet appel comme dans beaucoup d’autres activités il se fit un grand cercle d’amis. »

En continuant d’utiliser mon grand-père absent comme excuse, je n’aurais jamais été amené à connaître cet homme désintéressé.

Mais quelque chose d’autre se produisit au cours de ce voyage dans l’histoire familiale. Mon cœur commença à s’adoucir envers le père de mon père et je voulus en savoir davantage à son sujet également. Heureusement, le cœur de mes parents était déjà adouci et ils avaient des informations à partager avec moi.

Ce que j’appris m’apporta quelques perspectives.

En premier lieu, sa mère était décédée très jeune, en 1918, peut être de l’épidémie de grippe de cette année là. Mon grand-père n’avait pas encore deux ans. J’éprouvais de la peine pour le jeune garçon. Cela n’avait pas du être facile.

Le moment le plus émouvant vint lorsque mon père me tendit une copie de la nécrologie de son propre père. Les émotions surgirent, dont beaucoup contradictoires.

Il y avait de la tristesse et du regret mais également de la paix et de la compréhension.

Nous ne parlons toujours pas beaucoup du sujet. Je sais que la douleur est toujours présente. Mais grâce aux bénédictions du travail de l’histoire familiale, il y a également de la guérison.


Et vous, avez-vous une histoire à partager comme celle-ci au travers de vos recherches familiales ? Nous serions très heureux de la partager….Partagez vos expériences avec nous….

(Publié par DeseretNews – Traduit par Sylvie)




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