La foi et la confiance au Seigneur Jésus-Christ


Le 11 Mars 2013

 
Un petit moineau s’est retrouvé par terre dans un parc de stationnement. Durant la nuit, les grands vents de la tempête l’avaient arraché à son nid. Il n’était apparemment sorti de sa coquille que depuis quelques jours, il avait peu de plumes, mais suffisamment pour qu’on voie que ce n’était qu’un moineau.


Alors qu’il attendait là ce que le sort voudrait bien lui réserver, une jeune fille qui allait à sa voiture l’a vu et l’a pris dans ses mains. Attendrie par ce petit oiseau sans défense, elle l’a emporté chez elle pour prendre soin de lui. Elle lui a préparé un nid dans un panier avec des mouchoirs en papier moelleux qu’elle changeait régulièrement pour que le lit du petit oiseau reste propre et confortable.


Elle l’a nourri plusieurs fois par jour, le regardant prendre des forces, et au bout de quelques jours il a ouvert les yeux et a vu pour la première fois. Il a vu la jeune fille qui le nourrissait et la famille qui vivait dans ce foyer. Il a entendu et s’est habitué aux sons qui l’entouraient, et il n’avait pas peur.

Les jours passant, il s’est mis à sautiller et on l’a enlevé du panier pour le mettre dans une cage à oiseaux propre.


Il faisait confiance à la jeune fille et à la famille, et quand il voulait de la nourriture, il piaillait et agitait rapidement ses ailes qui grandissaient. Quand la porte de la cage était ouverte, il sautait dans la main de la jeune fille et y restait patiemment pendant qu’elle le nourrissait.

Il restait sur sa main quand elle se déplaçait dans la maison et même lorsqu’elle sortait. Pour qu’il s’habitue au monde extérieur où il allait bientôt devoir vivre, elle l’emportait sur la pelouse où elle s’asseyait avec sa sœur pour bavarder pendant que l’oiseau observait ce qui l’entourait.


Le moment est venu pour la jeune fille et sa sœur d’aller au camp des jeunes filles; alors l’oiseau est allé avec elles et a passé la semaine dans les montagnes avec les filles. C’est là qu’il a essayé de voler pour la première fois, s’envolant de la main de la jeune fille jusqu’aux branches basses d’un arbre tout proche.

Il était heureux de revenir vers la main familière et la sécurité de l’amour de la jeune fille, et bien qu’il soit en train d’apprendre à voler il n’est pas parti. Le camp des jeunes filles terminé, l’oiseau est rentré à la maison avec les filles et a continué ses leçons de vol.


La jeune fille, se rendant compte que l’oiseau devrait bientôt rejoindre ses congénères, l’a emporté sur la pelouse et l’a encouragé à s’envoler. Il s’est envolé jusqu’à un petit pin de l’autre côté de la pelouse; il s’y est perché et a regardé autour de lui. La jeune fille l’a laissé là pensant qu’il allait maintenant rejoindre les autres oiseaux, et elle est rentrée chez elle.

Elle a bientôt entendu des piaillements dehors, et quand elle est sortie pour voir ce qui se passait, l’oiseau s’est envolé de l’arbre et s’est posé sur sa main, et elle l’a nourri.


Les premiers soirs, l’oiseau revenait à la maison et voulait entrer pour passer la nuit avec la famille. Néanmoins, il a bientôt commencé à rester dehors avec ses nouveaux amis qui vivaient dans les arbres autour de la maison. Quand la jeune fille sortait et sifflait, il répondait et venait se poser sur sa main, et ma fille, Trinilee, le nourrissait.

Ce petit oiseau et ma fille m’ont enseigné une grande leçon de foi et de confiance. Bien qu’il n’ait eu qu’une petite fraction de la taille de ses amis humains, et que sa vie ait pu être en grand danger parmi les humains, il avait confiance en elle, il avait foi qu’il ne lui arriverait aucun mal et qu’elle le nourrirait, et il venait dès qu’elle tendait la main.


Avez-vous déjà réfléchi à votre foi ? Avons-nous ce genre de confiance et de foi au Seigneur ? Répondons-nous à son appel pour servir et être nourris par sa main ?


Nous devrions nous efforcer d’être en sa présence et de répondre à son appel, pourtant beaucoup d’entre nous n’ont pas la foi et la confiance nécessaires pour venir au Seigneur lorsqu’il appelle. Il nous appelle aujourd’hui à être fidèles et à lui faire confiance, afin qu’il puisse nous nourrir.




H. Bruce Stucki du collège des soixante-dix


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