Suivre le Christ

Le 10 et 11 Octobre 2012



Les parents voient leurs enfants comme leurs fils ou leurs filles ; certains autres dans la famille, les voient comme leurs petits enfants, neveux ou nièces, cousins ou enfants de mêmes parents. Les professeurs voient ces mêmes enfants, comme des étudiants. Les jeunes entre eux peuvent se voir comme des amis ou des camarades de classe. D’autres personnes verront ces mêmes enfants à travers d’autres points de vue.


Ainsi en était-il de Jésus durant son séjour mortel. Lorsqu’Il était un jeune garçon à Nazareth, et même après qu’il ait commencé Son ministère, certains voyaient en Lui le fils de Joseph le charpentier et de Marie. Dans ses premières années, une poignée de privilégiés, telles que Marie et sa cousine Elizabeth, ont eu l’intuition de le reconnaître comme le Messie, le Sauveur du Monde (Luc 1 : 26-38, 41-43)

Dans un de ses livres « le Fils de l’Homme », l’auteur français François Mauriac (1885-1970) a souligné que pour beaucoup, Jésus était vu comme un vagabond et un fauteur de troubles nazaréen. Pour la femme samaritaine, au puits, Il apparut tout d’abord comme un juif ordinaire. Ses caractéristiques physiques ne le distinguaient pas d’autres. Les soldats romains qui vinrent l’arrêter virent simplement un groupe de juifs ; ce n’est qu’après le baiser donné par le traitre, Judas, qu’ils virent lequel était Jésus.

« Il a guéri beaucoup plus d’hommes nés aveugles que l’Evangile ne le raconte » écrit Mauriac. « Chaque fois qu’une personne L’appelait son Seigneur et son Dieu et confessait qu’Il était le Christ, le Messie venu sur la terre, il le faisait parce que le Christ avait ouvert son regard intérieur dont la vision n’était pas simplement limitée aux apparences »

Il y eut une occasion durant le ministère terrestre du Sauveur dont trois de ses Apôtres témoignèrent d’un changement dans son apparence. Ceci se passa vers la fin de Son ministère terrestre :

« Six jours après, Jésus prit avec lui, Pierre, Jacques et Jean son frère et les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Matthieu 17 : 1-2)

Cette expérience est connue comme la Transfiguration de Jésus. Nous pouvons seulement imaginer ce que Pierre, Jacques et Jean ont vu et ressenti, pendant un des moments suprêmes du ministère du Sauveur, ils ont été témoins du témoignage céleste de qui Il était.

A côté de Lui, dans cette lumière qui ne peut être décrite que par des comparaisons plutôt que par une définition précise, se trouvaient Moïse et Elie. Puis les trois apôtres entendirent une voix : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez le » (Luc 9 :35)

Sans aucun doute, Pierre, jacques et Jean savaient déjà qui était Jésus. Ils avaient volontiers abandonné leurs occupations et ce qu’ils possédaient et avaient répondu à Son appel : « Suis moi » .

Le Président Spencer W. Kimball, dans un message de la Première Présidence de l’Etoile de décembre 1977, a écrit : « Suis moi » a dit le Sauveur.
Et nous réalisons que Le suivre n’est pas impossible. Les kilomètres qu’Il a parcourus, chacun de nous peut les parcourir, car Il fait un pas à la fois, un voyage à la fois.

Vous pouvez marcher de Jérusalem à Nazareth. Vous pouvez marcher depuis Nazareth à la Mer de Galilée. Vous pouvez suivre Joseph, Marie et Jésus vers l’Egypte.
Vous pouvez marcher jusqu’au Mont de la Transfiguration et revenir et ensuite de Jérusalem vers Bethléem, la Mer Morte, Béthanie, la rivière du Jourdain.


Tout ceci, vous pouvez le faire. Mais c’est une autre façon de suivre qu’Il nous demande. Cela signifie pour nous, de suivre Ses enseignements et Son exemple. Chaque personne étant en bonne santé peut parcourir ces kilomètres, grimper ces collines et passer à gué ces flots.

Mais c’est autre chose d’être « tels que je suis » (3 Néphi 27-27) ainsi qu’Il l’a dit aux Néphites.

Chaque fois qu’une personne L’accepte comme son Sauveur, elle subit un changement, « une transfiguration » de son être, devenant plus semblable à Lui.

« Etes-vous nés spirituellement de Dieu ? » demanda Alma « Votre visage est-il emprunt de son image ? Avez-vous éprouvé ce grand changement dans votre cœur ? »

Puis, apparemment pour mettre plus d’emphase, Alma demanda plus tard :
« Si vous avez connu un changement de cœur et si vous avez ressenti le désir de chanter le cantique de l’amour rédempteur, je vous le demande : pouvez vous le ressentir maintenant »  (Alma 5 : 14,26)

En tant que disciples de Jésus Christ, nous Le reconnaissons au-delà du jeune homme de Nazareth : nous le voyons comme le Fils de Dieu engendré dans la chair, le Messie, notre Sauveur et Rédempteur.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)

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