Nous déterminons notre bonheur

Le 29 Octobre 2012




Très souvent, nous sommes pris dans l’illusion qu’il y a quelque chose juste au-delà de notre portée qui nous apporterait le bonheur – une meilleure situation familiale, financière ou la fin d’une épreuve difficile.
Plus nous avançons en âge, plus nous regardons en arrière et nous rendons compte que les circonstances extérieures n’ont pas vraiment d’importance ni ne déterminent notre bonheur.

Nous avons de l’importance. Nous déterminons notre bonheur.
Vous et moi sommes en fin de compte responsables de notre bonheur.

Parfois, dans la vie, nous devenons tellement concentrés sur la ligne d’arrivée que nous ne réussissons pas à trouver de la joie dans le voyage. (...)
Ne semble-t-il pas stupide de gâcher des expériences douces et joyeuses parce que nous attendons constamment le moment où elles se termineront ?

Écoutons-nous de la belle musique en attendant que la dernière note s’évanouisse avant de nous permettre de l’apprécier vraiment ? Non. Nous écoutons et faisons attention aux variations dans la mélodie, le rythme et l’harmonie d’une œuvre.
Disons-nous nos prières avec seulement « l’amen » ou la fin à l’esprit ? Bien sûr que non. Nous prions pour être proches de notre Père céleste, pour recevoir son Esprit et sentir son amour.

Nous ne devons pas attendre de n’être heureux que quand nous aurons atteint un point futur, tout cela pour nous apercevoir que le bonheur était déjà accessible depuis le début ! La vie n’est pas censée être appréciée seulement en rétrospective. Le psalmiste a écrit : « C’est ici la journée que l’Éternel a faite : Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie. »
Quelle que soit notre situation, quelles que soient nos difficultés ou nos épreuves, dans chaque jour il y a quelque chose à embrasser et à chérir. Dans chaque jour il y a quelque chose qui peut apporter de la reconnaissance et de la joie, si seulement nous voulons le voir et l’apprécier.

Avec les abondantes bénédictions de notre Père céleste, son plan du salut généreux, les vérités célestes de l’Évangile rétabli, et les nombreuses beautés de ce voyage dans la condition mortelle, « n’avons-nous pas lieu de nous réjouir » ?
Décidons d’être heureux, quelle que soit notre situation.
 
 
Par Dieter F. Uchtdorf, Deuxième conseiller dans la Première Présidence

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