Finir la course

Publié le 14 Septembre 2012

Plus d’une heure après que le médaillé d’or ait passé la ligne d’arrivée du marathon des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico, John Stephen Akhwari de Tanzanie entra dans le stade. Seulement quelques spectateurs avaient attenu que le dernier coureur arrive. L’athlète souffrait de crampes aux jambes et saignait. Il était déshydraté et désorienté.



Tandis qu’il passait la ligne d’arrivée, une petite foule l’acclama, appréciant ce qui allait devenir la plus célèbre dernière place de l’histoire.

Mais ce n’était pas la performance de ce coureur qui retint leur attention – et l’attention de milliers d’autres durant presque cinq décennies plus tard. C’était son désir de finir la course et d’endurer jusqu’à la fin.

Après l’événement en 1968, un journaliste demanda au coureur pourquoi il n’avait pas abandonné la course alors qu’il n’avait aucune chance de la gagner. L’athlète tanzanien répondit : « Mon pays ne m’a pas envoyé à Mexico pour commencer la course. Ils m’ont envoyé la finir ».

Chacun d’entre nous, faisant face à des défis dans notre propre course dans la vie, devrions avoir la même attitude.

« L’Apôtre Paul a comparé la vie à une course » a dit le Président Thomas S. Monson à la conférence générale d’Avril dernier . Il exhorte ainsi les hébreux « Rejetons … le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (Hébreux 12 :1). Dans notre zèle, ne négligeons pas le sage conseil de l’Ecclésiaste : « La course n’est point aux agiles, ni la guerre aux vaillants » (Ecclésiaste 9 :11) En réalité, le prix appartient à celui qui persévère jusqu’à la fin.

Elder Robert D. Hales a déclaré à la conférence générale d’Avril 1998 que nous ne pouvons pas espérer apprendre la persévérance si nous avons pris l’habitude d’abandonner lorsque les choses deviennent difficiles.

« Les prophètes de toutes les époques nous ont montré l’exemple de la fidélité en supportant avec courage les épreuves et les tribulations pour faire connaître la volonté du Seigneur » dit-il « Le plus grand exemple que nous ayons est celui de notre Sauveur et Rédempteur Jésus Christ ».

Suivre l’émulation du Sauveur et endurer jusqu’à la fin valent bien l’effort. Le Seigneur a promis la vie éternelle à ceux qui gardent Ses commandements et finissent la course.

« C’est pourquoi vous devez marcher résolument, avec constance dans le Christ, ayant une espérance d’une pureté parfaite et l’amour de Dieu et de tous les hommes ; c’est pourquoi, si vous marchez résolument, vous faisant un festin de la parole du Christ et persévérez jusqu’à la fin, voici ainsi dit le Père : Vous aurez la vie éternelle. » (2 Néphi 31 :20)

Un poète a exprimé les mêmes sentiments dans la strophe suivante :

« Attachez vous à votre devoir jusqu’à qu’il s’attache à vous ;
Nombreux sont ceux qui commencent, peu sont ceux qui finissent.
Honneur, puissance, rang et louange
Viendront toujours à celui qui persévère.
Attachez vous à votre devoir jusqu’à ce qu’il s’attache à vous
Pliez vous pour lui, transpirez pour lui, souriez pour lui aussi,
Ployer, transpirer et sourire
Feront de vous, au bout d’un certain temps, le vainqueur de la vie »

(extrait de Best-Loved Poems of the LDS People, ed/ Jack Lyon and others (1996) pp 255-56)

Lors de la Réunion Générale des Jeunes Filles en 2102, le Président Monson a dit que la définition de «endurer » était « résister avec courage ».

« J’ai parlé durant des années avec beaucoup d’individus qui m’ont dit, « J’ai tant de problèmes, tant de préoccupations. Je suis débordé par les défis de la vie. Que puis-je faire ? » Je leur ai présenté, tout comme je vous le présente, cette suggestion spécifique : demandez un conseil céleste, un jour à la fois. La vie à grands pas est difficile, mais à petits pas c’est un jeu d’enfant. Chacun d’entre nous peut être juste pendant simplement une journée – et puis une journée encore et encore une autre – jusqu’à ce que nous ayons une vie guidée par l’Esprit, une existence proche du Seigneur, une vie remplie de bonnes actions et de droiture. »

En effet, la récompense de ceux qui endurent et finissent la course de la vie est grande. Car « celui qui persévère dans la foi et fait ma volonté, celui-là vaincra » (DA 63 :20)

La plupart des gens ont oublié le nom de l’homme qui a gagné la médaille d’or du marathon des Jeux Olympiques de 1968. Mais l’histoire de John Stephen Akawari vit encore. Après son héroïque défaite, beaucoup ont écrit sur l’endurance de cet athlète qui a fini à la dernière place. « Aujourd’hui, nous avons vu un jeune coureur africain qui symbolise ce qu’il y a de mieux dans l’esprit humain, une performance qui donne la signification du mot courage » a écrit un reporter après la course. « Pour certains, la seule récompense est une récompense personnelle – la satisfaction d’avoir terminé ce qu’ils avaient décidé de faire » (The Last African runner « Olympiad series, written, directed and produced by Bud Greenspan, Cappy Productions, 1976, vidéocassette)

Elder Hales a dit qu’Akhawari avait été capable de finir la course « parce qu’il savait qui il était – un athlète représentant la Tanzanie. Il connaissait son objectif – finir la course. Il savait qu’il devait endurer jusqu’à la fin, afin de pouvoir retourner en Tanzanie, la tête haute.

Cela ressemble beaucoup à notre mission dans la vie. Notre Père Céleste ne nous a pas envoyé pour naître. Nous avons été envoyés pour endurer et retourner à lui la tête haute. (Avril 1998 Conférence Générale »Voici, nous disons bienheureux, ceux qui ont souffert patiemment)

Le Président Monson a écrit en 1989 : « Dans la vie, comme dans le travail, on a toujours besoin de personnes qui pourraient être appelés des perfectionnistes. Leurs rangs sont peu nombreux, leurs opportunités nombreuses et leur contribution importante.

Depuis le tout début jusqu’au temps présent, la question fondamentale revient pour être posée à chacun qui participe à la course de la vie. Vais-je faiblir ou vais-je finir ? De la réponse dépend les bénédictions de joie et de bonheur tant dans la mortalité que dans la vie éternelle du monde à venir ; » (Message de la Première Présidence » Finishers wanted, Ensign, June 1989)




(Publié par LDSChurchNews - Traduit par Claudie)




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