Nous sortirons triomphants du tombeau

Le 24 Mai 2013


La Résurrection n’est pas une fable. Nous avons le témoignage personnel des gens qui l’ont vu. Des milliers de gens dans l’ancien et le nouveau monde ont témoigné du Sauveur ressuscité. Ils ont touché les blessures dans ses mains, ses pieds et son côté. Ils ont pleuré d’une joie sans partage en le prenant dans leurs bras.


Après la Résurrection, les disciples ont été régénérés. Ils ont parcouru le monde en proclamant la glorieuse nouvelle de l’Évangile.

Ils auraient pu décider de retourner à leur ancienne vie, à leur ancien métier. Avec le temps leur engagement envers le Christ aurait été oublié.

Ils auraient pu nier la divinité du Christ.

Mais, ils ne l’ont pas fait.


La résurrection a transformé la vie des gens qui en ont été témoins. Ne devrait-elle pas transformer la nôtre ?

Nous ressusciterons tous. Et ce jour-là, mon père prendra ma mère dans ses bras. Ce jour-là, je prendrai de nouveau mon Elisa bien-aimée dans mes bras.

Grâce à la vie et au sacrifice éternel du Sauveur du monde, nous retrouverons ceux que nous avons chéris.

Ce jour-là, nous connaîtrons l’amour de notre Père céleste. Ce jour-là, nous nous réjouirons que le Messie ait tout vaincu pour que nous puissions vivre éternellement.

Grâce aux ordonnances sacrées que nous recevons dans les saints temples, notre départ de cette brève condition mortelle ne peut interrompre longtemps les relations qui sont assurées par des cordes faites de liens éternels.


Je témoigne solennellement que la mort n’est pas la fin de l’existence. « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes . » Grâce au Christ ressuscité, « la mort a été engloutie dans la victoire ».
Grâce à notre Rédempteur bien-aimé, nous pouvons élever la voix, même au milieu de nos vendredis les plus sombres, et proclamer : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? »

Quand le président Hinckley a parlé de la solitude terrible que connaissent les gens qui perdent des êtres chers, il a aussi promis que dans le calme de la nuit, une voix douce et tranquille murmure à notre âme : « Tout va bien. »

Je suis infiniment reconnaissant de la doctrine vraie et sublime de l’Évangile, et du don du Saint-Esprit qui a murmuré à mon âme les mots paisibles de consolation promis par notre prophète bien-aimé.


Puissions-nous comprendre et vivre dans la reconnaissance pour les dons inestimables que nous avons en tant que fils et filles d’un Père céleste aimant et pour la promesse du jour éclatant où nous sortirons triomphants du tombeau.
Puissions-nous toujours savoir qu’aussi sombre que puisse être notre vendredi, dimanche viendra.

Joseph B. Wirthlin

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