En 1866, le roi Hawaïen Kamehameha V a signé "L'Acte de Prévention contre la propagation de la lèpre". Peu après, une péninsule de Molokai, était désignée comme le lieu central de contamination pour ceux qui avaient contracté la lèpre, également connue sous le nom de maladie de Hansen.
Finalement, des
provisions devinrent disponibles, des amélorations ont été faites à travers les
années et une organisation permanente fut établie à Kalaupapa, ainsi qu'un
hôpital, des maisons confortables et l'accès à tout ce qui est nécessaire aux
résidents.
Quelques 8000
personnes - dont des centaines de Saints des Derniers Jours – furent envoyés
sur la péninsule. Quand la loi d'isolement fut abrogée en 1969, il était clair
qu'il n'y aurait aucun nouveau patient envoyé à Kalaupapa, et qu'aucun nouveau
résident n'était autorisé à y emménager. Depuis lors, aucun enfant de moins de
16 ans n'était autorisé à vivre là-bas et Kalaupapa devint un habitat déserté
et, plus tard, devint un parc national.
A travers les
années, le nombre de membres chuta. Lucy Kaona, dernière Sainte des Derniers
Jours à Kalaupapa, mourut en 2011. La petite église, située dans un magnifique
lieu exotique est aujourd'hui déserte, à part lors d'occasions spéciales.
Un jour, en 1997, Soeur Kaona et 2 autres Saints des Derniers Jours – Kuueli Bell et Peter Keola - restant à Kaluapapa, parlèrent d'eux mêmes à un visiteur. Soeur Kaona dît qu'elle avait passé la grande partie de sa vie à Kalaupapa, qu'elle avait contracté la lèpre dans son jeune âge et qu'elle avait été chassée de sa maison. Alors que les mariages étaient autorisés, les résidents n'étaient par contre, pas autorisés à garder leurs enfants. Son bébé lui avait été enlevé quelques minutes après sa naissance.
Le jour où ce
visiteur rencontra Soeur Kaona et les autres, l'évêque descendit la falaise
haute de 600 mètres qui sépare Kalaupapa de la paroisse d'Hoolehua pour
présider une réunion de Sainte-Cène (chose qui ne peut être faite que par un
détenteur de la prêtrise de Melchisédek chaque dimanche).Un jour, en 1997, Soeur Kaona et 2 autres Saints des Derniers Jours – Kuueli Bell et Peter Keola - restant à Kaluapapa, parlèrent d'eux mêmes à un visiteur. Soeur Kaona dît qu'elle avait passé la grande partie de sa vie à Kalaupapa, qu'elle avait contracté la lèpre dans son jeune âge et qu'elle avait été chassée de sa maison. Alors que les mariages étaient autorisés, les résidents n'étaient par contre, pas autorisés à garder leurs enfants. Son bébé lui avait été enlevé quelques minutes après sa naissance.
De telles visites reflètent l'enseignement du Maître disant: "quand vous êtes au service de vos semblables vous êtes simplement au service de votre Dieu". (Mosiah 2:17) Et le rassemblement de ces quelques Saints reflète la déclaration du Sauveur: "Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux".
Le visage
défait et le corps montrant des signes de faiblesse que les anciens Egyptiens
appelaient "la mort avant la mort", Soeur Kaona se tenait debout pour
rendre son témoignage. D'une voix douce elle déclara: "Je sais que le
Seigneur m'aime parce qu'il a été tellement bon avec moi".
Soeur Kaona aurait pu faire la liste de ses malheurs. Au lieu de cela, elle parla de ses bénédictions. Elle se sentait bénie de connaître l'Evangile et d'être membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Elle était reconnaissante pour l'expiation et la connaissance de pouvoir triompher des difficultés terrestres et retourner auprès de son Père Céleste un jour, bien qu'elle était privée de la bénédiction d'un foyer aimant et d'une famille sur la Terre, elle pourrait rentrer dans son foyer céleste.
A travers ses simples mots, elle enseigna une profonde leçon: Le Seigneur nous a béni. Oui, nous avons des problèmes et des chagrins. Le deuil et les déceptions abondent, des handicapes freinent notre progression physique, des challenges sont comme des rochers sur le chemin. Nous avons tous nos propres malheurs. Se souviendra t-on de nous pour notre litanie de problèmes ou notre témoignage de foi?
Peu importe nos ennuis, soucis ou inquiétudes, nous avons l'opportunité de les laisser de côté. Le Sauveur nous a lancé l'invitation suivante: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger". (Matthieu 11:28-30)
En rendant son témoignage, Soeur Kaona fut l'illustration du message du Président Gordon B. Hinckley, alors conseiller dans la Première Présidence, délivré lors de la session pour les femmes de la Conférence Générale de 1985. Ce message disait: "Je vous exhorte à lever la tête et à marcher en gratitude. Eloignez-vous de l'indulgence de l'apitoiement sur soi. Cela est toujours autodestructeur. Atténuez le négatif et insistez sur le positif. Compter vos bénédictions et non vos problèmes". (Ensign, Novembre 1985)
Un cantique très connu nous dit:
Lorsque les
ennuis, les peines, le chagrin troubleront ta vie au long de ton chemin,
Compte les
bienfaits accordés chaque jours, dénombre les en pensant à son amour.
Compte les
bienfaits de chaque jour, et vois en chacun de Dieu l'amour! Compte les bien!
Ils sont si nombreux! Compte chaque jour tous les bienfaits de Dieu.
Ils sont si nombreux! Compte chaque jour tous les bienfaits de Dieu.
Si ta croix te
semble trop lourde à porter, et que ton fardeau te pèse à t'écraser,
Compte les
bienfaits le doute s'en ira, et le jour qui meure dans les chants finira.
Si donc le
combat qu'il soit grand ou petit, chaque jour te forge dis à Dieu merci!
Compte les
bienfaits alors viendra l'espoir, au bout du voyage t'attend la victoire!
(Compte les bienfaits- n°156)
"Les gens
étaient envoyés ici pour mourir. C'était une tombe vivante", déclara Soeur
Bell à propos des premiers jours de Kalaupapa.
Cette petite colonie qui avait été établie comme un lieu de maladie, de désespoir, de découragement et de mort est devenu un mémorial, un tableau de refuge, de guérison, de foi et d'espérance. C'était là-bas que Soeur Kaona sût que notre Père Céleste l'aime. Puissions-nous obtenir la même connaissance, peu importe là où nous nous trouvons.
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