Les bénédictions qui découlent en faisant des écritures, des amies

Publié le 1er Mars 2012

La phrase " mémoriser une écriture est se forger une nouvelle amitié" est profondément ancrée dans mon coeur.

Le discours de la dernière conférence générale ' Le pouvoir des Ecritures" par Elder Richard G. Scott du Conseil des Douze, me fait me souvenir de mes chères années d'adolescence à Mexico. De bons souvenirs me reviennent à l'esprit du séminaire tôt le matin, des activités récréatives,de merveilleux amis, mais plus que tout, de l'impact que la maîtrise des écritures a eu dans mon esprit et dans mon coeur depuis lors.

Comme Elder Scott l'a mentionné dans son discours, ces écritures sont devenues mes amies et me reviennent constamment à l'esprit lorsque j'ai besoin d'elles. Lorsque l'adversaire essaye de distraire mes pensées ou de me persuader de faire des compromis avec mes normes, Doctrine et Alliances 10 : 5 vient à mon esprit : " Prie toujours afin de sortir vainqueur; oui, afin de vaincre Satan et d'échapper aux mains des serviteurs de Satan qui soutiennent son oeuvre."

Lorsque je me sens inadéquat ou incapable d'atteindre un but ou trop faible pour vaincre un défit, Ether 12:27 est un de mes compagnons : "et si les hommes viennent à moi, je leur montrerai leur faiblesse. Je donne aux hommes de la faiblesse afin qu'ils soient humbles; et ma grâce suffit à tous les hommes qui s'humilient devant moi, car s'ils s'humilient devant moi, et ont foi en moi, alors je rendrai fortes pour eux les choses qui sont faibles"

Parfois j'ai été questionné et souvent raillé pour mon appartenance à l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours. Chaque fois que je me suis senti triste ou même un peu effrayé de défendre ce que je savais être la vérité, Romains 1:16 était l'écriture qui venait à mon secours : " Car je n'ai point honte de l'Evangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit …."

Ce qui est le plus étonnant est le fait que, ainsi que le souligne Elder Scott, une écriture mémorisée devient un ami durable qui ne s'affaiblit pas avec le passage du temps. J'ai un fort témoignage de cela. Le temps passant, j'ai gagné une plus grande compréhension de ces écritures à travers mon étude personnelle et les instructeurs inspirés du collège de religion qui ont facilité un environnement dans lequel l'Esprit me parlait. J'ai réalisé que j'avais mémorisé plusieurs écritures auxquelles je n'ai pas vraiment réfléchi. Mais le fait que je les ai mémorisées, m'ont amené sur le chemin de la découverte.

Je suis venu à en savoir plus sur ce qui est dit dans Jean 3:17. Je sais que la vie éternelle signifie plus que vivre pour toujours avec notre Père Céleste. Je sais que la vie éternelle vient par la connaissance de devenir un avec notre Père et Jésus Christ son fils à travers l'expiation du Christ. C'est avoir le genre de vie qu'ils ont grâce à mes efforts pour devenir semblables à eux.

Une autre écriture mémorisée que je suis venu à mieux comprendre est Mosiah 3 : 19 : " Car l'homme naturel est l'ennemi de Dieu … à moins qu'il ne se rende aux persuasions de l'Esprit Saint , et ne se dépouille de l'homme naturel, et ne devienne un saint par l'expiation du Christ et ne devienne semblable à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d'amour, disposé à se soumettre à tout ce que le Seigneur juge bon de lui infliger, tout comme un enfant se soumet à son père."

Lorsque j'avais 14 ans, je pensais que c'était trop long à mémoriser, mais c'est devenu une de mes écritures favorites. Depuis lors j'en suis venu à savoir que le processus afin de devenir comme le Christ ne se fait pas du jour au lendemain pour tout le monde; devenir comme un enfant, couvert par l'expiation du Christ, peut prendre une vie entière pour beaucoup d'entre nous. Mais c'est le but de notre existence, céder constamment, jour après jour, aux murmures du Saint Esprit qui nous enseigne à prier, et être gentil envers les autres. Céder requiert également une des choses les plus difficiles à faire pour les mortels, qui est de renoncer à notre propre volonté et de se soumettre à la volonté de Dieu. Plus nous cédons, plus nous permettons au Seigneur de nous changer à travers l'Esprit Saint.

Un de mes cantiques préférés sur les écritures, est le cantique de primaire "Le pouvoir des Ecritures". Il me fait me souvenir que la parole de Dieu est puissante, puissante pour changer un coeur imparfait.

"Le pouvoir des écritures me garde du péché, le pouvoir des écritures est le pouvoir de gagner. Le pouvoir des écritures! Chaque jour j'ai besoin de ce pouvoir que je reçois chaque fois que je lis"

A la lumière de ce chant et du discours de conférence d'Eider Scott, je me suis fixé le but cette année de prendre plus de temps pour être tranquille chaque matin, méditer et tirer bénéfice des écritures mémorisées. Comme durant mes années de séminaire, c'est une excellente façon de commencer la journée: cela invite l'Esprit et me permet d'avoir une meilleure attitude pour faire de mon mieux pour suivre le Christ.

Tout comme je réalise le besoin de revisiter certains de mes amis de longue date du séminaire cette année, je me rends compte que j'ai aussi besoin de renforcer mon amitié avec des écritures spécifiques, et pourquoi pas d'en ajouter plus à ma liste de maîtrise ? Comme dit le viel adage : " On n'a jamais assez d'amis".

(Publié par DeseretNews - Traduit par Claudie)

Importance du mariage, des enfants et de la famille

Publié le 26 Février 2012


Dans l’Église, nous soulignons l’importance du mariage, des enfants et de la famille parce que nous connaissons la doctrine. En tant que dirigeants de l’Église, nous savons que l’adversaire dirige sans cesse des attaques contre la famille. Dans les cinquante dernières années, le taux de natalité a chuté dans presque tous les pays du monde. On repousse à plus tard le mariage, et la famille est de moins en moins nombreuse, même dans l’Église.

Notre tâche de défense de la famille n’est pas facile. On a tendance, dans le monde, à déprécier l’importance de la famille. On constate avec tristesse que les pouvoirs sacrés de la procréation sont profanés par beaucoup de gens. La nature de l’intimité conjugale qui est de conception divine est souillée par le fléau de la pornographie, fléau pernicieux et toxique qui crée une dépendance.

En fait, nous élevons nos enfants en territoire occupé par l’ennemi. (.....)


Notre Maître compte sur nous ; nous devons vivre selon sa vérité. (...) Le mariage est ordonné de Dieu. Il repose sur la doctrine et est d’une importance éternelle. (...)


Les relations familiales naissent de l’amour du mari envers sa femme et de la femme envers son mari. Le mariage associe deux personnes très différentes et imparfaites. Le mari et la femme gèrent mieux leurs imperfections en faisant preuve de patience et de sens de l’humour. Chacun doit être prêt à dire, « Je suis désolé ! Je te demande pardon. » Chacun doit être un artisan de la paix.


Chaque imperfection personnelle est une occasion de changer, de se repentir. Le repentir, à tout âge, permet d’accomplir les progrès nécessaires. Il mène à un profond changement de cœur, qui conduit à l’amour de Dieu et du prochain, particulièrement du prochain avec lequel nous sommes mariés. Le repentir inclut le pardon, et le pardon est un commandement. Le Seigneur a dit : « Moi, le Seigneur, je pardonne à qui je veux pardonner, mais de vous il est requis de pardonner à tous les hommes » (D&A 64:10). Quand le repentir est complet, on se pardonne même à soi-même.

Il arrive qu’il y ait des différences d’opinion entre mari et femme. Mais l’objectif du mariage ne consiste jamais à avoir raison, mais à établir une relation d’amour éternelle.

Le mariage est sanctifié par la prière en famille le matin et le soir et par l’étude quotidienne des Écritures. On affermit le mariage par une planification prudente des finances, en évitant les dettes, et en vivant dans les limites d’un budget avec la volonté d’obéir à la loi de la dîme du Seigneur. On dynamise le mariage en donnant la priorité au temps passé avec son conjoint. On protège le mariage en s’engageant de manière absolue à en assurer le succès.

Etre parents est une entreprise commune. Le père joue son rôle de dirigeant de manière éclairée et avec amour, sans jamais aucun degré d’injustice. La mère apporte l’intuition, l’inspiration et la sollicitude qui lui sont si naturels.

Ensemble, ils obéissent au commandement du Seigneur d’enseigner l’Évangile à leurs enfants. Jésus veut que les enfants viennent à lui, « car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19:14) Les parents sont responsables de cet enseignement avec l’aide de l’Église. On trouve des instructions utiles sur le rôle de la famille et de l’Église dans le Manuel 2, section1.4.

(...) Le plan du bonheur de Dieu est parfait. Quand nous l’enseignons chez nous, dans les collèges, dans les conseils et dans les classes, nous apportons de l’amour, de l’espérance, de la paix et de la joie, pour ici-bas et pour l’au-delà.....


Extrait du discours de Russl M. Nelson - L'importance doctrinale du mariage et des enfants - Février 2012




La méchanceté de l’Homme

Publié le 24 Février 2012

Il fut un temps, il y a longtemps, « la méchanceté de l’homme était grande, » si grande en effet que « chaque jour son cœur ne concevait que des pensées mauvaises » (Genèse 6 :5)

Le Seigneur affligé par cette méchanceté, dit, « J’effacerai l’homme que j’ai créé de la surface de la terre » (Genèse 6 :7) car la terre est pleine de violence » (Genèse 6 :13)

Mais un homme, Noé et sa famille étaient différents. Ils « marchaient avec Dieu" (Genèse 6:9).

Alors le Seigneur avertit Noé que les eaux du déluge allaient bientôt monter et lui donna des instructions particulières pour le protéger lui et sa famille. « Et Noé fit tout ce que l’Eternel lui avait commandé » (Genèse 7 :5)

Tout comme Noé, nous vivons en un temps de méchanceté, une époque où les pensées de beaucoup d’hommes sont continuellement tournées vers le mal. Les eaux du déluge de l’iniquité montent autour de nous.

" Nous vivons au jour où l’influence de Lucifer est plus grande qu’elle n’a jamais été depuis notre naissance, » a dit Elder Joseph B. Wirthlin du collège des Douze lors du discours qu’il prononça à la conférence générale d’octobre 1993. « En matière de péchés, de maux et de méchanceté répandus sur la terre, nous pouvons comparer notre époque à celle de Noé avant le déluge. »

L’un des plus grands maux de notre époque est la pornographie. Tout comme les eaux montantes du déluge du temps de Noé, elle remplit la terre et s’infiltre dans les lieux que nous avons toujours cru à l’abri du désastre : nos foyers.

Le 30 octobre dernier, la moralité dans les média donna le coup d’envoi de la 24ème semaine du ruban blanc contre la pornographie. Les experts de lutte contre la pornographie des services familiaux de l’Eglise ont été enrôlés en tant que principaux collaborateurs de l’évènement.

On n’a jamais eu autant besoin de personnes de bonne volonté travaillant ensemble pour combattre la pornographie.

Aujourd’hui, 47 pourcent des familles aux Etats-Unis rapportent que la pornographie est un problème dans leur foyer, selon la Coalition Nationale pour la Protection de l’Enfant et de la Famille ; une organisation à but non lucratif basée en Ohio qui travaille à promouvoir des valeurs chrétiennes.

Ce n’est pas une surprise, en considérant l’ampleur et la portée de la pornographie, selon l’organisation à but non lucratif de Virginie créée en 1994 « Trop c’est trop »- dont le but est de rendre Internet plus sûr pour les enfants et les familles. Les recettes provenant de la pornographie au niveau mondial sont estimées à plus de 97 billions de dollars dont 13 billions de dollars proviennent des Etats-Unis.

L’industrie de la pornographie aux USA rapporte plus d’argent que les chaînes de télévision ABC, NBC et CBS réunies. Chaque seconde, 28 258 spectateurs regardent de la pornographie et 372 utilisateurs d’Internet tapent des mots clefs liés à la pornographie dans les moteurs de recherche. Toutes les 39 minutes, une nouvelle vidéo pornographique est filmée aux Etats-Unis, selon l’association « Trop c’est trop ». De plus la pornographie n’a jamais été aussi violente qu’aujourd’hui. D’un seul clic, n’importe quelle fantaisie sexuelle, déviante ou perverse peut être obtenue rapidement par le biais de l’Internet.

Une masse croissante d’études scientifiques suggère que l’utilisation régulière de pornographie — spécialement la pornographie sur Internet — peut causer des dommages à des personnes de tout âge et de des deux sexes, impactant de manière négative leurs relations, leur productivité, leur bonheur et leur sociabilité, selon l’Institut Witherspoon de l’Université de Princeton.

Les dirigeants de l’Eglise ont également mise en garde contre cette marée montante du mal.

"Nous abhorrons cette pornographie qui semble inonder le pays," a dit le président Spencer W. Kimball dans son discours de la conférence générale d’avril 1975. "Le meilleur moyen de l’arrêter c’est d’avoir des hommes et des femmes, avec leurs familles, qui construisent des barrières pour l’endiguer."

Et comme aux temps du déluge biblique — lorsque les gens se moquaient de Noé et sa famille qui se protégeaient contre la crue des eaux — les gens aujourd’hui se moquent de ceux qui reconnaissent et combattent le mal de la pornographie.

Le président Thomas S. Monson remarque, "Certains éditeurs et imprimeurs prostituent leurs publications en imprimant chaque jour des millions d’exemplaires pornographiques. Aucune dépense n’est épargnée pour garantir la vente de produits qui seront vus et revus. L’une des sources de pornographie les plus accessibles aujourd’hui est Internet, où les gens peuvent allumer un ordinateur et obtenir instantanément à portée de clic une innombrable quantité de sites à caractère pornographique. Le producteur de film, le programmateur à la télévision ou le publicitaire qui fait la promotion de la pornographie sont également souillés. La retenue d’antan est révolue depuis longtemps. On appelle également cela la recherche du réalisme, avec pour résultat le fait qu’aujourd’hui nous soyons encerclés par ces saletés.

"Evitez tout ce qui ressemble à de la pornographie. Cela insensibilisera l’esprit et érodera la conscience. Il est dit dans les Doctrine et Alliances: 'Que ce qui n’édifie pas n’est pas de Dieu, et est ténèbres.' Ainsi en est-il de la pornographie" (Enseignements de Thomas S. Monson, pp. 222-223).

Le déluge à l’époque de Noé a été envoyé pour nettoyer la Terre à cause de la méchanceté des hommes. La source de cette montée des eaux symboliques aujourd’hui est également la méchanceté. Et la réponse est la même qu’elle était dans les temps bibliques : Noé et sa famille ont été sauvés parce qu’ils étaient justes (Genèse 6:9).

Elder Wirthlin a dit, dans son discours de la conférence générale d’octobre 1993, pendant que la montée des eaux de la pornographie menace nos familles le "seul moyen de trouver la paix, le bonheur et la sécurité et de triompher des maux de ce monde et des tentations de cette génération se trouve dans l’Evangile de Jésus-Christ."

Le président Monson a dit en d’autres termes.

"Noé avait une foi inébranlable pour suivre les commandements de Dieu," a-t-il dit dans un discours de la conférence générale d’octobre 2002. "Puissions-nous faire de même. Puissions-nous nous rappeler que la sagesse de Dieu semble souvent une folie pour l’homme ; mais la plus grande leçon que nous puissions apprendre dans la mortalité est que lorsque Dieu parle et que nous obéissons, nous somme toujours justifiés."

(Publié par LDS ChurchNews - Traduit par Sylvie S.)

Fructifier en temps de péril

Publié le 21 Février 2012

Je me souviens d'un vieux numéro de Red Skelton dans lequel il imitait un ivrogne à la démarche incertaine tentant de marcher sur une ligne aussi mince qu'une lame de rasoir pendant un tremblement de terre de magnitude 9,5. L'homme ivre de Skelton avait réussi à aller du point A au point B avec aplomb alors que tout autour de lui était en totale commotion.

Existe t'il un elixir capable de libérer la voie pour fructifier en dépit de la commotion durant les moments périlleux ?

La parabole du semeur

La parabole du semeur (Matthieu 13:3-9) nous enseigne comment atteindre notre potentiel en dépit des secousses tectoniques de la vie.

Dans la parabole, un semeur a semé des semences identiques sur quatre sols différents (Matthieu 13:3). Une partie des semences "tomba le long du chemin" mangée par les oiseaux (13:4). D'autres tombèrent dans "des endroits pierreux, mais faute de racines profondes, levèrent et furent brûlées par le soleil" (13:5-6). Une troisième partie "tomba parmi les épines qui les étouffèrent" après avoir pris racine (13:7). La quatrième partie "tomba en bonne terre" et produisit des fruits d'abondance variée (13:8).

Chacun de ces différents sols représente notre réceptivité à la volonté et à la parole de Dieu. Notablement, même les semences qui ont fructifìé, furent sujettes au mauvais temps, orageux et sans soleil.

Jésus a comparé les premières semences et le sol, à ceux qui entendent l'évangile mais qui permettent au long du chemin du monde méchant "d'enlever" ce qui a été semé (Matthieu 13:19). La seconde partie, représente ceux qui ont reçu l'évangile avec joie mais qui permettent aux épreuves ou à la persécution de les offenser (13:20-21). La troisième partie, représente ceux qui entendent la parole mais permettent que les épines de la richesse et de la séduction du monde étouffent leur tendre témoignage (13:22). Les graines semées "en bonne terre" produisent une abondance variée de fruits.

Produire pour Dieu

Si nous donnons la production de nos coeurs à Dieu, les racines de notre caractère vont se développer profondèment dans une terre généreuse. La richesse de cet environnement augmentera notre potentiel en dépit des rudes conditions de vent et du temps de la vie.

Même les sols pierreux peuvent être labourés et amendés pour fructifier, mais le meilleur environnement est celui qui est débarrassé de l'excédent d'épines qui étouffent notre caractère et pille notre potentiel. Pendant qu'ils arrachent leurs épines individuelles, les disciples du Christ devraient se demander : "Vais-je permettre que l'orgueil, l'égoïsme ou la diversion étouffent les tendres racines de mon potentiel ?"

Comme les semences de la parabole, nous sommes parfois disséminés dans des sols rien moins qu'idéaux et même, dans des environnements que nous n'avons guère choisis. Peu importe la circonstance de notre entrée dans la vie, nous sommes encore libres de choisir notre attitude et notre allégeance. Cette liberté peut très bien déterminer notre qualification pour une fondation spirituelle plus riche.

Dans le Livre de Mormon, un autre testament de Jésus-Christ, le prophète Léhi déclare :" C'est pourquoi les hommes ... sont libres de choisir la liberté et la vie éternelle, par l'intermédiaire du grand Médiateur de tous les hommes, ou de choisir la captivité et la mort, selon la captivité et le pouvoir du diable ..." (2Néphi 2:27).

Le sol le plus riche

Peut être que l'environnement le plus riche est celui du coeur charitable. La charité divine pernet des racines profondes en "bonne terre" parce-qu'elle n'exige pas son auto-promotion, pas plus qu'elle ne s'exalte dans la honte du monde. Pendant que certains recherchent le sol anémique des richesses, de l'approbation ou de l'égoïsme, le coeur charitable se qualifie pour, de simple semence, passer au stade du semeur. Celui qui obtient cette qualification, désire piocher les champs peu réceptifs de ses voisins pour adoucir les coeurs.

De cette manière, davantage d'enfants de Dieu fructifient leur potentiel. Peu importe notre environnement, nous sommes tous les enfants de Dieu. Que nous donnions du fruit en abondance, dépend de notre réceptivité individuelle à Dieu. Notre empressement à changer l'environnement d'une semence, un coeur à la fois, détermine la moisson.

(Publié par DeseretNews - Traduit par Angélique)

La Première Vision de Joseph Smith : les cieux ne sont pas scellés

Publié le 20 Février 2012





Nous croyons que notre Père céleste a parlé à notre époque… qu’il a entendu l’humble prière d’un jeune homme à Palmyra, qu’il y a répondu et lui a accordé de connaître sa personnalité afin que tous puissent connaître le Seigneur, s’ils le veulent.

Il est très naturel que Joseph Smith ait recherché le Seigneur. Il venait d’un… milieu qui croyait en notre Père céleste, en la mission divine du Sauveur, en l’efficacité de la prière, qui croyait que Dieu entendrait son peuple et lui répondrait s’il s’adressait à lui avec l’esprit qui convient. Il était facile pour ce jeune homme de croire car il était né et avait été élevé dans une famille croyante. Quand il est allé dans les bois en réponse à l’injonction de l’Écriture (Jacques 1:5) : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée », il croyait qu’il aurait une réponse à sa prière. Notre Père céleste a promis à ses enfants depuis le début que, par la foi, ils pouvaient connaître toute chose.

Sa foi en Dieu lui a permis de se détourner de la croyance, répandue à l’époque, que la Bible contenait toutes les révélations que les hommes pouvaient recevoir et que les cieux étaient scellés au-dessus de sa tête. Il a prié le Seigneur et a reçu une réponse. Il a vu le Père et le Fils descendre sur terre, entourés d’une lumière glorieuse. Il a reçu la connaissance incontestable qu’ils avaient un tabernacle comme les hommes et qu’ils étaient des personnages physiques. Ils lui ont parlé et il a entendu leur voix.

Le résultat [de la prière de Joseph] a été cette merveilleuse manifestation, qui n’est comparable à rien de ce qui a été entendu dans l’histoire du monde. Nous avons entendu parler de cas où notre Père céleste s’est manifesté ; les Écritures parlent de cas où le Rédempteur de l’humanité s’est manifesté mais jamais nous n’avons lu que le Père et le Fils sont auparavant apparus à un être vivant et lui ont parlé.

Les gens de ce monde ne le croient pas. On a enseigné aux hommes et aux femmes que les cieux sont scellés… Quand ce jeune homme a déclaré que le Seigneur s’était manifesté, à notre époque, à un moment où nous avions le plus besoin de lumière, où les hommes et les femmes allaient çà et là à la recherche de la parole de Dieu et ne la trouvaient pas, comme cela avait été prédit par les prophètes de jadis [voir Amos 8:11-12], [Joseph] a été tourné en ridicule… Sa déclaration a été rejetée et les gens qui auraient dû être ses amis se sont détournés de lui et ont même dit qu’il était du malin. Quel était le témoignage de ce garçon ?

« J’avais réellement vu une lumière, et au milieu de cette lumière, je vis deux Personnages, et ils me parlèrent réellement ; et quoique je fusse haï et persécuté pour avoir dit que j’avais eu cette vision, cependant c’était la vérité ; et tandis qu’on me persécutait, qu’on m’insultait et qu’on disait faussement toute sorte de mal contre moi pour l’avoir racontée, je fus amené à me dire en mon cœur : Pourquoi me persécuter parce que j’ai dit la vérité ? J’ai réellement eu une vision, et qui suis-je pour résister à Dieu ? Et pourquoi le monde pense-t-il me faire renier ce que j’ai vraiment vu ? Car j’avais eu une vision, je le savais, et je savais que Dieu le savait, et je ne pouvais le nier ni ne l’osais ; du moins je savais qu’en le faisant j’offenserais Dieu et tomberais sous la condamnation. » [Voir Joseph Smith, Histoire 1:25.]

En 1830, lorsque l’Église a été organisée, pas une seule Église organisée sur la terre ne déclarait croire que Dieu se révélerait aux enfants des hommes. Les enseignements des Églises allaient tous à l’encontre de cela. Notre Père voyait la futilité d’essayer de sauver ses fils et ses filles tant qu’ils ne pouvaient pas être inspirés à aller à lui avec la croyance qu’il entendrait leurs prières et y répondrait. Lorsque le jeune prophète, dans les bois de Palmyra, a vu le Père et le Fils et s’est rendu compte qu’ils étaient véritablement des personnes, qu’ils pouvaient entendre ce qu’il disait et y répondre, une nouvelle ère a commencé dans ce monde, un fondement a été posé pour la foi des enfants des hommes. Ils pouvaient maintenant prier notre Père céleste et se rendre compte qu’il les entendait et répondait à leurs prières, qu’il y avait un lien entre les cieux et la terre.

(...)  Pensez à un garçon de quatorze ans qui se lève après s’être agenouillé dans les bois près de sa maison et qui annonce au monde un message comme celui-ci ! Imaginez-vous qu’un jeune homme aurait osé faire une chose pareille ? Mais avec le témoignage qu’il avait reçu de son Père céleste, avec ce commandement du Seigneur lui-même, pouvait-il oser faire quoi que ce soit d’autre que d’annoncer que le Seigneur lui avait parlé ?


Joseph Smith n’était qu’un jeune homme lorsque Pierre, Jacques et Jean lui ont posé les mains sur la tête et Oliver Cowdery et lui ont été ordonnés à la Prêtrise de Melchisédek. Un peu plus tard, Joseph Smith a reçu le commandement d’organiser une Église. Il n’était qu’un jeune homme mais il l’a organisée sous la direction du Rédempteur de l’humanité. Elle suit le modèle de celle que le Sauveur a organisée quand il était sur terre. Je suis certain que beaucoup de gens considéraient ce jeune homme comme un parvenu et qu’ils pensaient qu’il était ridicule que quelqu’un qui n’avait pas été formé pour devenir dirigeant ait la prétention de diriger. Mais il était comme les autres serviteurs de notre Père céleste qui ont vécu sur la terre, qui ont été appelés par le Seigneur pour accomplir une œuvre particulière. Le manque de connaissances relatives aux choses de ce monde n’a pas exclu la possibilité que le Seigneur lui donne des informations qui le rendaient égal et même supérieur à bien des points de vue aux personnes qui avaient de grandes possibilités terrestres dont il était privé.

Insulté et diffamé, méprisé par ceux qui auraient dû être ses amis, contredit par les érudits de l’époque, il a néanmoins réussi à rétablir l’Évangile de vie et de salut et à fonder l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

(...)  Grâce à ce garçon qui, à quatorze ans, a vu le Père et le Fils, nous avons ce message merveilleux que notre Père céleste et son Fils Jésus-Christ sont des hommes glorifiés, que le Sauveur du monde est ressuscité des morts. Ce jeune homme a vu ce que le monde avait su mais qu’il avait oublié, pour une raison quelconque, et il a commencé à en témoigner aux enfants des hommes.

[Au début des années 1800,] peu de gens dans le monde croyaient en un Dieu personnel doté d’un corps. Mais à cette époque, Joseph Smith, le prophète, a reçu une manifestation, quand il n’était qu’un jeune garçon de moins de quinze ans. Il a vu le Père et le Fils et en a témoigné. Il a également reçu la visite d’autres êtres célestes et, par eux, le Seigneur lui a donné davantage d’informations pour les enfants des hommes. Puis il nous a donné, à sa manière, à nous ou aux personnes qui nous ont précédés dans l’Église, la compréhension du but de la vie… Sa description des cieux nous donne le désir d’être dignes d’y avoir une place lorsque notre vie terrestre sera terminée. La résurrection littérale et la description des cieux et de l’enfer sont si claires que, pour citer l’Écriture, « un homme, même insensé, ne pourrait s’égarer ». [Voir Ésaïe 35:8.]

Par son intermédiaire, la construction de temples, le caractère éternel de l’alliance du mariage et le salut pour les morts ont été révélés, apportant une joie ineffable à des milliers d’enfants de notre Père.

Les vérités éternelles énoncées par lui se répandent parmi les peuples de la terre, apportant paix et satisfaction aux personnes qui les acceptent.


Extrait du manuel : Enseignements de présidents de l'Eglise - George Albert Smith

« Quelque chose que nous vivons »

Publié le 18 Février 2012

« Un principe d’action et de pouvoir »

C'est de cette manière que la foi est décrite dans le dictionnaire de l’édition LDS de la Bible dans la version du Roi Jacques (p 670)

La Foi est d‘espérer dans les choses que l’on ne voit pas (Hébreux 11 :1)

Dans notre état présent, purement mortel, nous ne pouvons pas comprendre le pouvoir et la force de la foi dans sa totalité par laquelle « les mondes ont été formés par la parole de Dieu (Hébreux 11 :3) malgré que nous puissions recevoir le don de la foi, un don qui « doit être cultivé et recherché jusqu’à ce qu’il grandisse d’une très petite graine à un grand arbre » (Bible Dictionary p670)

La foi à laquelle nous faisons référence ici est centrée sur Jésus Christ, et est à la tête de la liste des premiers principes de l’évangile : « Nous croyons que les premiers principes et ordonnances de l’Evangiles sont : 1°) la Foi au Seigneur Jésus Christ, 2°) la repentance, 3°) le Baptême pour la rémission des péchés, 4°) le don du Saint Esprit par l’imposition des mains (Articles de Foi 1 :4)

Le Dictionnaire de la Bible établit que la foi en Jésus Christ « est plus que croire, puisque la vraie foi amène toujours celui qui la possède à quelque action physique ou mentale ; …(Bible Dictionary p 670)

Par la foi, nous pouvons accomplir toutes choses qui sont en accord avec la volonté de Dieu. »

Lorsqu’il était un jeune apôtre, Elder Thomas S. Monson, qui est maintenant Président de l’Eglise, a dit : « Chacun … a lu ou cité ou entendu ces mots fameux de l’épitre de Jacques : Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche et elle lui sera donnée. » (Jacques 1 :5)

« Combien d’entre nous avons lu le verset suivant : Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre » (Jacques 1 :6)

Le Président Monson a déclaré plus encore :

« C’est par la foi, que rien n’a fait vaciller, que le frère de Jared a vu le doigt de Dieu toucher les pierres en réponse à sa demande.

« C’est pas la foi, que rien n’a fait vaciller, que Noé a construit une arche par obéissance au commandement de Dieu.

« C’est par la foi, que rien n’a fait vaciller, qu’Abraham était prêt à offrir en sacrifice, son fils bien aimé Isaac.

« C’est par la foi, que rien n’a fait vaciller, que Moïse a guidé les enfants d’Israël, hors d’Egypte et à travers la mer rouge.

« C’est par la foi, que rien n’a fait vaciller, que Josué et ses compagnons ont fait s’écrouler les murs de Jéricho.

« C’est par la foi, que rien n’a fait vaciller, que Joseph (Smith) a vu Dieu notre Père éternel et son fils Jésus Christ …

« C’est un chemin d’or qui court à travers chaque acte de foi depuis le commencement du monde jusqu’à aujourd’hui. Abraham, Noé, le frère de Jared, le Prophète Joseph et tous ceux sans nombre qui désiraient obéir à la volonté de Dieu. Ils avaient des oreilles pour entendre, des yeux pour voir, et des cœurs qui pouvaient savoir et ressentir.

« Ils n’ont jamais douté. Ils ont cru » (Enseignements du Président Thomas S. Monson, Deseret Book Company ; Salt Lake City, UT, 2011 ; p 107)

Le Président Dieter F. Uchtdorf, second conseiller dans la Première Présidence, a noté que les procédures, les programmes, les politiques et les desseins de l’organisation de l’Eglise sont une aide pour la progression spirituelle des membres, mais peuvent être amenées à changer. « En revanche, les fondements de l’Evangile – la doctrine et les principes – ne changent jamais » a-t-il déclaré. « Si nous vivons selon les principes fondamentaux de l’Evangile, nous aurons, dans notre vie, le pouvoir, la force et l’autonomie spirituelle.

La foi est l’un de ces principes de pouvoir. Nous avons besoin de cette source de pouvoir. Dieu agit par son pouvoir, mais l’exerce généralement en réponse à notre foi. ‘la foi sans les œuvres est morte’ (Jacques2 :20) Dieu agit en fonction de la foi de ses enfants » (Message de la Première Présidence, Liahona, octobre 2008)

Paul a dit aux saints corinthiens : « afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 cor. 2 : 5)

La foi en Jésus Christ est essentielle à notre salut. Le Roi Benjamin a déclaré : « Et voici, il (Jésus Christ) vient parmi les siens afin que le salut parvienne aux enfants des hommes par la foi en son nom… « (Mosiah 3 :9)

Dans son discours de la Conférence Générale d’octobre 2007, Eder Quentin L. Cook du Collège des Douze a dit : « C’est notre foi en Jésus Christ qui nous soutient aux croisées des chemins de la vie. C’est le premier principe de l’Evangile. Sans la foi, nous patinons à l’intersection, nous gâchons notre temps précieux sans avancer. C’est le Christ qui lance l’invitation de le suivre, de lui donner notre fardeau et de prendre sur nous son joug, car son joug est aisé et son fardeau léger (voir Matthieu 11 :30)

Dans une parabole du Nouveau Testament, un jeune homme riche a demandé à Jésus ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle. Le Sauveur l’a invité « vend tout ce que tu as, donne le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis moi » (voir Marc 10 : 17-22) Le jeune homme « s’en alla tout triste, car il avait de grands biens ».

Bien que cette parabole illustre l’inutilité de l’amour des possessions matérielles, elle est aussi un triste commentaire sur le manque de foi ; à cause de son manque de foi, le jeune homme a perdu un « trésor dans les cieux » et l’association avec Jésus Christ, le Fils de Dieu.

Elder joseph B. Wirthlin (1917-2008) qui servait dans le Collège des Douze a dit : « Notre foi est le fondement de notre vie spirituelle. Elle doit être l’élément le plus important de notre vie. La foi n’est pas tant quelque chose que l’on croit que quelque chose que l’on vit » (Conférence Générale d’octobre 2002, Liahona novembre 2002).

Puissions-nous à jamais nous tenir fermes et forts dans notre foi au Seigneur Jésus Christ.


(Publié par LDSChurchNews - Traduit par Claudie)

Messages inspirants du Président Thomas S. Monson

Publié le 16 Février 2012


« Viens et suis-moi »

Lorsque le sauveur était sur la terre, on lui a demandé lequel des commandements était le plus important de la loi. Il a répondu « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable, tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Son évangile était un évangile d’amour pas de haine. C’était un évangile d’encouragement, qui ne se complaisait pas dans la recherche des fautes ou dans la critique d’autrui. Cependant, Jésus faisant plus qu’enseigner la loi d’amour, il la vivait. On a dit de lui « il s’en allait ici et là faisant le bien…car Dieu était avec lui ». Il « croissait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes. » Son invitation pour vous et pour moi était « suivez-moi ». C’est donc notre responsabilité : suivre le sauveur du monde, le fils de Dieu, même Jésus-Christ. Nous devons répondre à cette invitation « viens et suis-moi ».
(Retransmission de la conférence du Pieu de Bolivie, 16 mars 2008)

Une communication efficace

Lorsque nous prenons le Seigneur pour guide alors que nous essayons de développer notre capacité à communiquer, Il peut nous aider à être humble et nous conduire vers les bonnes personnes, au bon moment et dans un climat de confiance où nous serons dignes d’une oreille attentive. Lorsque les capacités de communication sont accompagnées de spiritualité, le Seigneur peut œuvrer par l’intermédiaire de Ses serviteurs pour accomplir Ses desseins.
(« Comment communiquer efficacement », réunion de formation des autorités générales, décembre 1967)

La compassion

Jésus nous a donné de nombreux exemples de son intérêt compatissant : l’homme paralysé au bord de la piscine de Béthesda, La femme surprise en adultère, la femme au puits de Jacob, la fille de Jaïrus, Lazare, le frère de Marie et de Marthe…chacun d’eux avait besoin d’aide.
Au paralytique à Béthesda, Jésus a dit « Lève-toi, prends ton lit, et marche » (Jean5 :8). La femme pécheresse reçut ce conseil «  va, et ne pèche plus » (Jean 8 :11). Pour aider celle qui venait puiser de l’eau, Il donna un puits d’eau « jaillissant jusque dans la vie éternelle » (Jean 4 :14). A la fille décédée de Jaïrus fut donné le commandement « Jeune fille, je te le dis, lève-toi » (Marc 5 :41). A Lazare qui était mort et dans son sépulcre, Il dit « Lazare, sors ! » (Jean 11 :43).
Le sauveur a toujours fait preuve d’une capacité de compassion illimitée…
D’aucun pourrait se poser cette question pertinente : ces récits concernent le Rédempteur du monde. Une expérience si précieuse pourrait-elle se produire dans ma propre vie, sur ma propre route de Jéricho ?
Je réponds par les paroles du Maître « Venez et voyez » (Jean 1 :39)
(La compassion, l’Ensign mai 2001, page 18)

De la joie pendant le voyage

Parmi vous il y en a qui sont célibataires – peut-être étudiantes, peut-être dans la vie active – quoi qu’il en soit vivant une vie remplie et riche, quelles que soient les perspectives d’avenir.
Il y a des mères de jeunes enfants qui sont très occupées, ou encore des mères luttant seules pour élever leurs enfants sans le soutien d’un mari et d’un père.
Certaines d’entre vous ont élevé leurs enfants mais réalisent que, alors que leurs enfants ont eu à leur tour des enfants, les défis se multiplient car leur besoin de votre aide est permanente. Il y a celles d’entre vous qui ont des parents âgés ayant besoin de soins aimants que vous seules êtes en mesure de leur donner.
Où que vous soyez sur le chemin de la vie, votre propre tapisserie se tisse avec des fils communs à toutes les femmes…
La vie de chacune d’entre vous est remplie d’une multitude de choses à faire. Je vous supplie de ne pas laisser les choses importantes de la vie passer à côté de vous, attendant ce jour illusoire et qui ne viendra jamais, où vous aurez le temps de faire tout ce que vous voulez. Trouvez plutôt de la joie pendant le voyage – aujourd’hui.
(« De la joie pendant le voyage », conférence des femmes de BYU, 2 mai 2008)

L’attachement aux biens de ce monde

Lorsque nous voyageons dans le monde entier, les membres de l’Eglise, et en particuliers les dirigeants de la prêtrise, nous demandent très souvent « A votre avis quelle est le plus grand problème auquel l’Eglise doit faire face ? » Je réponds généralement « Le principal défi pour les membres de l’Eglise consiste à vivre dans le monde sans être du monde ». Je voudrais insister sur le fait que, à l’époque où nous vivons, les vagues puissantes de l’immoralité, de l’irresponsabilité et de la malhonnêteté s’attaquent aux amarres même de nos vies. Si nous ne protégeons pas ces amarres, si nous n’avons pas de fondations assez profondes pour résister à des influences si éprouvantes, nous allons nous trouver en difficulté.
(«  Le besoin d’accroître le nombre de détenteurs de la prêtrise de Melchisédek », séminaire de formation des représentants régionaux, 6 avril 1984)

(Publié par LDSChurchNews - Traduit par Sylvie)

Les jeunes répondent à l’invitation d’un apôtre

Publié le 14 Février 2012
Par Melissa Merrill


Pour Sarra Erb, dix-sept ans, d’Oklahoma (États-Unis), tout a commencé au printemps 2011 quand elle a été appelée à servir dans le comité de la conférence de la jeunesse de son pieu pour la marche pionnière de 2012 à Nauvoo, en Illinois. Les jeunes du pieu devaient préparer des noms de leur histoire familiale à apporter au temple, ce qui signifiait que chacun serait initié à l’œuvre de l’histoire familiale.

Puis en octobre, tout s’est accéléré. Pour commencer, Sarra a entendu un discours de conférence destiné à elle et aux autres jeunes de l’Église dans le monde. Dans son discours 
« Le cœur des enfants se tournera », David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a enseigné aux jeunes qu’ils n’ont « pas besoin d’attendre d’avoir un âge arbitraire pour s’acquitter de leur responsabilité d’aider à l’œuvre du salut de la famille humaine ».

Deux semaines plus tard, Sarra a donné un discours à une veillée de pieu pour les jeunes présentant le thème de la conférence de la jeunesse de son pieu en 2012. Dans ce discours elle a parlé d’un ancêtre, Robert, dont ses grands-parents venaient de lui parler. Cet ancêtre vivait en Afrique du Sud, où il possédait 6 879 hectares de terres, un hôtel, une forge et un atelier de réparation de roues. Puis, après avoir entendu l’invitation d’un prophète vivant, il a tout abandonné et a déménagé en Utah, utilisant ses moyens considérables pour aider les autres à faire aussi le voyage.


Sarra a compris que, comme Robert, elle avait aussi l’occasion de répondre à l’invitation d’un prophète, voyant et révélateur en prenant le défi de frère Bednar au sérieux. « Quand il a dit que son discours était pour les jeunes, cela m’a enthousiasmé », a-t-elle dit. Et elle a l’occasion d’aider les autres dans cette démarche. Ses camarades et elle profitent des occasions d’assister aux cours sur l’histoire familiale après leurs activités d’échanges, et parlent souvent de ce qu’ils font lors des veillées, des bals et d’autres activités pour la jeunesse.
Sarra le confirme : « C’est plus que de s’asseoir quelques heures. On ne peut pas y aller sans s’impliquer complètement. Il faut rechercher les histoires et s’en imprégner. L’œuvre de l’histoire familiale est vraiment personnelle, cela m’a apporté beaucoup de joie. 

Partout dans le monde, les jeunes répondent de façon similaire. Partout dans le monde, des jeunes gens et des jeunes filles trouvent que beaucoup de bénédictions viennent de leur participation à l’œuvre du salut.


Trouver le temps

Comme beaucoup d’adolescents, Brandyn Young, seize ans, d’Arkansas (États-Unis) est occupé. Il assiste au séminaire matinal, joue dans l’équipe de football championne d’État, assiste à des classes préparatoires à l’enseignement supérieur, se produit dans le chœur de l’école et a des responsabilités au sein des organisations d’élèves. Mais il ne se sert pas de cela comme excuse pour ne pas suivre les instructions des dirigeants de l’Église.


Un samedi matin, une fois rentré à la maison après un jogging matinal, il a écouté un discours de la conférence générale sur son téléphone. C’était celui de frère Bednar.


Brandyn explique : « Il a commencé en invitant spécialement les jeunes à écouter. Puis, il a continué en parlant de la façon dont nous avons été préparés avec la technologie. C’est la connaissance des technologies de notre génération qui nous a préparés à nous engager dans l’œuvre de l’histoire familiale.


« Ça m’a vraiment frappé. Je me suis souvent demandé pourquoi notre Père céleste m’avait envoyé sur terre à cette époque, et là j’ai eu une réponse : c’est, entre autres raisons, pour que je m’engage dans l’œuvre de l’histoire familiale. »


Brandyn a pris conscience que ce qu’il ressentait était une incitation du Saint-Esprit. Il est allé à l’étage, s’est rendu sur le site Internet de l’histoire familiale de l’Église, FamilySearch.org, et a passé du temps à l’explorer. Puis, comme il avait beaucoup de devoirs à faire, Brandyn a mis ce site dans ses favoris, déterminé à y retourner plus tard.


C’est ce qu’il a fait. Il savait que sa paroisse organisait un voyage au temple semi-annuel pour les jeunes dans quelques semaines, et il voulait trouver un nom de sa famille pour son frère Benjamin qui se rendrait au temple pour la première fois. Brandyn a consacré du temps à la recherche de son histoire familiale et a trouvé un ancêtre qui s’appelait 
aussi Benjamin. Avec l’aide de son père, Brandyn a préparé ce nom pour l’œuvre du temple.

Deux semaines plus tard, Brandyn est rentré chez lui à 2 h un samedi matin après un match du championnat de football le vendredi soir. Seulement trois heures plus tard, à 5 h, il est parti pour le temple avec les membres de sa paroisse. Même si ce voyage représentait de nombreux sacrifices pour lui, Brandyn a dit qu’il était reconnaissant d’avoir pu préparer un nom pour son frère et l’accompagner au temple.


Il a dit : « Je ne peux pas exprimer ce que j’ai ressenti quand j’ai trouvé mon ancêtre, Benjamin. Avant cela, les noms n’étaient que des noms. Mais parce que ce nom était 
mon ancêtre, cela m’a aidé à comprendre que tous ces noms pour lesquels nous accomplissons l’œuvre sont de vraies personnes.

Il a ajouté : « À chaque fois que j’ai ce sentiment particulier, je sais que je dois passer à l’action. J’ai ressenti cela quand j’ai entendu le discours de frère Bednar. Je savais que j’aurais assez de temps pour tout faire si j’obéissais à l’incitation que je ressentais. »


Trouver des talents

Quand Madison Lee, dix-sept ans, d’Utah (États-Unis) a appris que chaque jeune de sa paroisse était invité à trouver un nom de sa famille avant leur voyage pendant l’été 2011, elle a pensé [avec ironie] : « Super. Ils vont nous faire faire de l’histoire familiale... »


Mais son attitude a changé quand ses parents ont invité un membre de leur paroisse chez eux un dimanche après l’Église. Ce voisin a appris à Madison comment utiliser 
new.FamilySearch.org et en dix minutes, ils ont trouvé l’un des ancêtres de Madison pour qui l’œuvre du temple n’avait pas encore été accomplie.

Elle raconte : « Je me suis dit : ‘C’est vraiment génial.’ Notre voisin est parti après cela, mais il m’a dit que je pouvais l’appeler si je trouvais d’autres noms. » 
Une demi-heure plus tard, elle en avait trouvé une douzaine de plus.

Madison était captivée. Le jour suivant était férié, et comme elle n’avait pas école, elle a passé quatre ou cinq heures à continuer ses recherches, se concentrant souvent sur des recherches « horizontales » plutôt que « verticales ». (Concrètement, plutôt que de remonter d’une génération à la précédente, Madison recherchait les frères et sœurs de ses ancêtres et leurs conjoints.) Résultat : elle a trouvé 400 noms de plus. 
Elle a dit : « J’ai fait beaucoup de recherches transversales. » « Je n’allais pas tout droit en arrière. Ces personnes étaient quand même liées à moi, par le mariage ou d’autres liens. » Quand les voisins de Madison, qui priaient depuis longtemps pour trouver des noms de famille à apporter au temple, ont appris le succès de Madison, ils l’ont invitée à faire des recherches dans leur arbre généalogique. Madison a rapidement trouvé dans leur ascendance une famille avec huit enfants, qui avaient tous besoin que l’on accomplisse les ordonnances pour eux.

« J’ai découvert que j’avais du talent pour cela, a-t-elle dit. Je pouvais me diriger rapidement pour trouver ce dont j’avais besoin. C’était comme si j’étais faite pour ça. »


Elle a commencé à associer ses recherches à l’œuvre du temple, ce qu’elle et sa sœur Ashlynn, qui vient d’avoir douze ans, prévoient de faire ensemble. « Cette œuvre sert à rassembler les familles, a-t-elle dit. Ce sont des liens très personnels. »


Elle a ajouté : « C’est passionnant. Je me souviens la première fois que j’ai trouvé un nom, c’était le bonheur total. J’étais tellement contente de l’avoir trouvé. Je ressens cela à chaque fois que je trouve un nouveau nom. C’est comme recevoir des embrassades. Je ne sais pas comment le décrire, alors j’essaie d’aider ma famille et tout le monde à s’y mettre pour qu’ils puissent aussi ressentir ce que je ressens. »


Maintenant, beaucoup de personnes demandent à Madison de l’aide dans leurs recherches. « Nous avons grandi avec la technologie », dit Madison d’elle-même et de ses camarades. « Nous l’utilisons pour notre travail scolaire. Nous écrivons des articles avec elle. Nous jouons grâce à elle. Frère Bednar a dit que nous avons été préparés pour cette œuvre, et j’ai vu que c’était vrai. C’est tellement logique que nous y participions. »


Trouver sa famille

Quand Kylie Treadwell, du Texas (États-Unis) a eu douze ans et a vu des adolescents plus âgés de sa paroisse apporter des noms de leur famille au temple pour les baptêmes et les confirmations, elle a voulu faire la même chose. En grandissant, elle a reçu sa bénédiction patriarcale, qui parle de sa participation à l’histoire familiale. Elle savait que cette œuvre aurait une place importante dans sa vie.


Kylie, qui a maintenant seize ans, a continué à participer à l’histoire familiale. Avec l’aide de spécialistes de l’histoire familiale de sa paroisse, elle a pu trouver des membres sur seize générations dans son arbre généalogique et corriger les erreurs qu’elle a repérées. Elle a même pu utiliser cela comme catalyseur pour un projet d’arbre généalogique auquel elle travaillait dans un cadre extrascolaire.


Ses recherches lui ont permis de trouver plus que des noms et des dates. En utilisant FamilySearch et d’autres logiciels, elle a aussi commencé à assembler leurs histoires. Par exemple, elle a appris que l’un de ses ancêtres avait été forgeron avant la guerre de Sécession américaine, puis fermier après celle-ci. Cette information l’a amenée à penser qu’il avait pu être blessé pendant la guerre.


Découvrir des détails de leur vie et leurs expériences aide Kylie à mieux connaître ses ancêtres. « Je découvre que mes ancêtres font partie de moi » dit-elle. « Je suis ici grâce à eux, et je sais qui je suis grâce à eux. » 
Ses ancêtres ne sont pas les seuls membres de sa famille à qui Kylie est liée. Elle dit que l’histoire familiale lui a aussi donné l’occasion de se lier avec sa famille contemporaine. « J’ai parlé à ma famille élargie, mes grands-parents, tantes et oncles à propos de l’histoire familiale qu’ils ont faite » dit Kylie. « Ils ne sont pas membres de l’Église, mais une nuit, pendant les vacances de Thanksgiving, nous avons passé toute la nuit à parler de notre famille. »

Kylie dit qu’elle a particulièrement apprécié l’occasion de se lier avec son grand-père, qui a sorti des classeurs de toutes sortes contenant des renseignements généalogiques. « Je sens vraiment que je le connais mieux, dit-elle. Il y a entre nous un lien plus fort qu’avant. » 
Kylie sait que vivre dans cette ère de l’information fait de la recherche une tâche courante. Mais rechercher l’histoire familiale, dit-elle, c’est nettement différent. 

« Ce n’est pas comme faire une recherche avec Google, dit-elle. C’est plus personnel parce que ce sont vos ancêtres, votre 
famille que vous trouvez. Ils ont attendu que vous fassiez l’œuvre pour eux. Et quand vous vous y consacrez vraiment, l’Esprit… vous aide à faire ce que vous devez faire pour les trouver. »

(Publication par LDSNewsroom)

La meule de la vie n’a pas besoin de nous broyer

Publié le 13 Février 2012


La plupart des gens, désirent la santé, le bonheur, l'amour et l'amitié. Quelquefois, la meule de la vie nous broie quand, la pauvreté, les catastrophes naturelles ou celles provoquées par l'homme ainsi que le péché prélèvent, tous, leurs quotas de victimes. 

Savoir que nous sommes les fils et les filles d'un Père Céleste aimant peut alléger la friction de la meule de la vie. Quand on embrasse Dieu, nous permettons de faire de la place afin de prendre en compte la perspective éternelle. Ce pivot, est un facteur déterminant qui change les attitudes et soulage la pression. 

Le mouvement continuel de notre perspective.
Les évènements basculants qui changent la vie surviennent au moment où on s'y attend le moins. Un exemple dans les Saintes Ecritures, est celui de Paul sur la route de Damas. Paul a vu une lumière céleste et entendu la voix du Sauveur : "Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?" Cette question était de celles qui changent la vie parce-que Paul, qui devint le magnifique apôtre Paul était prêt à changer. Il a répondu : "Seigneur, que veux-tu que je fasse ?" La soumission à Dieu n'est pas toujours facile, mais quand nous nous soumettons, notre perspective s'élargit.


Voici un exemple de la façon dont ma perspective limitée à émoussé mon jugement : il y a quelques années, j'ai vu un homme et une femme circulant en camionnette. Conduisant quelques voitures derrière, ma perspective se limitait à leur vitre arrière. Souillée par la fumée de cigarette du mari, j'ai observé la chevelure rousse flottante de sa femme s'embrumant à travers les volutes épaisses du brouillard de la cabine passagers.
Quand au prochain feu rouge, ma voiture a rattrapé la camionnette , j'ai pesté contre l'homme pour ruiner la beauté de la chevelure rousse de sa femme. C'est alors que sa femme a tourné la tête vers moi : assis sur le siège du passager, il y avait ... un setter irlandais !


La recherche du bonheur aux mauvais endroits.
Souvent, nous embrumons notre capacité à voir au-delà de l'instant présent en nous engageant dans des dérivatifs conçus pour imiter le bonheur. Quand s'estompe l'intérêt de ces fausses joies, il ne nous reste plus que les yeux injectés de sang et de très réelles gueules de bois spirituelles. En d'autres termes, tout comportement a un prix! Si nous choisissons de donner libre cours à nos sens sans le contrôle de la mesure correspondante d'équilibre, nous subissons les conséquences de la perspective limitée de la courte-vision. Demandez à n'importe quel parent qui satisfait à toute demande d'un enfant : égoïsme et tristesse s'ensuivent à coup sûr.


Dieu désire notre bonheur.
Comme tout parent aimant, Dieu désire notre bonheur, non pas en réalisant nos fantaisies, mais en percevant nos besoins réels; ils y répond en termes conditionnels de foi et de repentance. En regardant vers les cieux et loin de l'auto-complaisance bruyante de Sodome, nous élevons nos yeux au-dessus de la poussière de la vie pour percevoir notre véritable potentiel; l'obéissance à Dieu en est le prix ! Jésus a dit "ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux" (Matthieu 7:21). Même quand nous nous rapprochons de Dieu, la tristesse et le chagrin peuvent voiler notre habilité à distinguer le caractère enrichissant des leçons. Pourtant, quelque soit la circonstance présente, Dieu nous permet de faire, à la fois, l'expérience de la joie et du chagrin de la mortalité sans en dévaluer leur prix, afin d'amender notre caractère en préparation de la vie éternelle.


La gratitude allège la meule.
La gratitude change la perspective et l'attitude. Dans la révélation moderne, le Seigneur a déclaré : "Et celui qui reçoit tout avec gratitude sera rendu glorieux" ... (Doctrine et Alliances 78:19). Remarquez comme  la reconnaissance ici ne fait pas la sélection entre, quelques choses ou seulement bonnes choses, mais "en toutes choses". Assurèment y sont inclus, nos épreuves et nos afflictions. Dans le livre de Mormon, le prophète Alma a déclaré que  "Dieu nous soutiendra  dans (nos) épreuves , difficultés et afflictions et que (nous) serons exaltés au dernier jour" (Alma 36:3).


Notre charge sacrée.
En tant que chrétiens, notre charge sacrée est de soulager les fardeaux de la meule de la vie des autres. Quand nous "secourons les faibles, fortifions les mains languissantes et affermissons les genoux qui chancellent  ..." (Doctrine et Alliances 81:5), nous devenons la lumière et la voix de Jésus-Christ sur la route de Damas de quelqu'un d'autre. Bien que la meule de la vie soit toujours présente, sa friction n'a nul besoin de limiter notre perspective ou de broyer nos âmes éternelles.

(Publié par DeseretNews - Traduit par Angélique)

Nous témoignons de Jésus-Christ

Publié le 10 Février 2012


Jésus était véritablement le grand Jéhovah de l’Ancien Testament, qui quitta la Cour royale de son Père en-haut et condescendit à venir sur la terre pour naître dans les circonstances les plus modestes. Sa naissance avait été prédite des siècles plus tôt par Ésaïe, qui avait déclaré prophétiquement : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9:5).


Ce Jésus-Christ, dont nous témoignons solennellement, est, comme l’a déclaré Jean le révélateur, « le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ». Il « nous aime, [il] nous a délivrés de nos péchés par son sang, et [il] a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles » (Apocalypse 1:5-6).


(...) Il était et est le Fils du Tout-puissant. Il a été le seul homme parfait à vivre sur cette terre. Il a guéri les malades, fait marcher les paralytiques, donné la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds. Il a ramené les morts à la vie. Cependant, dans un geste d’expiation dont la portée dépasse notre compréhension, il a permis que sa vie lui soit ôtée.


(...) Personne ne peut pleinement saisir la splendeur de sa vie, la majesté de sa mort, l’universalité du don qu’il a fait à l’humanité. Nous déclarons sans équivoque, avec le centurion qui le dit à sa mort : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15:39).


(...) Tel est le témoignage du testament de l’Ancien Monde, la sainte Bible. Et il y a une autre voix, celle du testament du Nouveau Monde, le Livre de Mormon, Le Père y présente son Fils ressuscité en déclarant : « Voici mon Fils bien-aimé, en qui je me complais, en qui j’ai glorifié mon nom » (3 Néphi 11:7). Cette présentation divine sert d’introduction au récit du ministère du Sauveur parmi d’autres de ses brebis, après son ascension à Jérusalem (voir Jean 10:16). Le message que l’on retrouve tout au long du Livre de Mormon est celui de la divinité de Jésus-Christ et des bénédictions éternelles que tous les fils et toutes les filles de Dieu peuvent recevoir grâce à son amour rédempteur.


(...) Il est la pierre principale de l’angle de l’Église qui porte son nom, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Il n’y a aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous puissions être sauvés (voir Actes 4:12). Il est l’Auteur de notre salut, le Dispensateur de la vie éternelle (voir Hébreux 5:9). Il est sans égal. Personne ne l’a jamais égalé et personne ne l’égalera jamais. Dieu soit remercié du don de son Fils bien-aimé, qui a donné sa vie pour que nous puissions vivre, et qui est l’immuable pierre angulaire de notre foi et de son Église.


Nous ne savons pas tout ce qui nous attend. Nous vivons dans un monde d’incertitude. Certains trouveront l’accomplissement, d’autres la déception. Certains se réjouiront et seront contents, auront la santé et une vie agréable. D’autres rencontreront peut-être la maladie et le chagrin. Nous ne savons pas. Mais il y a une chose que nous savons. Quoi que l’avenir nous réserve, le Rédempteur du monde, comme l’étoile polaire dans le ciel, le Fils de Dieu est là, certain et sûr comme l’ancre de notre vie immortelle. Il est le rocher de notre salut, notre force, notre consolation, l’objet même de notre foi.


(...) Dans la joie et dans la peine, nous nous tournons vers lui, et il est là pour nous rassurer et nous sourire. 
Il est l’objet central de notre culte. Il est le Fils du Dieu vivant, le Premier-né du Père, le Fils unique dans la chair. Il est ressuscité d’entre les morts pour être « les prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15:20). Il est le Seigneur qui reviendra « régner sur la terre sur son peuple » (D&A 76:63 ; voir aussi Michée 4:7 ; Apocalypse 11:15).
Personne d’aussi remarquable n’a jamais vécu sur la terre. Personne n’a jamais fait un tel sacrifice ni accordé une telle bénédiction. Il est le Sauveur et le Rédempteur du monde.


(...) Il est notre Roi, notre Seigneur, notre Maître, le Christ vivant qui se tient à la droite de son Père. Il vit ! Il vit, resplendissant et merveilleux, le Fils vivant du Dieu vivant.


Extrait d'un discours de GORDON B. HINCKLEY, ancien Président de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours (2008)


Bon, mieux, meilleur et la parabole du grand souper

Publié le 9 Février 2012



Alors que nous arrivons à l'aube d'une nouvelle année, il est important de se fixer des priorités entre le bien, le mieux et le meilleur, considérons la parabole du grand souper dans Luc 14:16-24 . Le Sauveur enseigne une leçon précieuse sur les conséquences destructrices des excuses permettant d'annuler dans le monde les choses qui importent le plus. 

Dans la parabole, un homme accueille «un grand souper et il invita beaucoup de gens ; A l’heure du souper , il envoya son serviteur dire aux conviés «Venez, car tout est maintenant prêt» (Luc 14:17) Mais un par un, les convives qui avaient été conviés à la fête s’excusèrent. Le premier lui dit : J’ai acheté un champs, un autre : j’ai acheté cinq paires de bœufs, un autre : je viens de me marier etc… 

Lorsque les excuses ont été relayées au maître, il ordonne à son serviteur d'aller dans les rues de la ville et d’inviter les pauvres, les estropiés et les aveugles à la fête Il charge en outre le serviteur d'aller au-delà des murs de la ville, les chemins et le long des haies afin que ma maison soit remplie » (Luc 14:23).

Excuses
Parce que les invitations ont été faites à l'avance, « nous pouvons supposer que ce souper devait être  somptueux, » écrit James E. Talmage  «dans "Jésus le Christ."
Chaque excuse était crédible mais chacun se souciait de lui personnellement et cela à interférer avec l'engagement d'assister à ce qu’il y a de plus important. Chaque excuse a permit aux invités de décliner l'invitation perdant tant la joie et la nourriture de la fête que le respect de l'hôte royal. Les invités ont  refusés l’alliance  de la maison d'Israël .Leurs soucis  personnels et matériels ont éclipsé leur attachement envers  le maître de la fête.

La seconde invitation destinée aux gens de la rue représente l'évangile donné aux  païens qui étaient considérés comme spirituellement pauvres,  estropiés et aveugles Plus tard, même les païens au-delà des murs de la ville, étrangers à la ville sainte, ont également été conviés au festin, selon Elder Talmage.

Ce que l'on veut contre ce dont on a besoin
En chacun de nous il y a une lutte acharnée entre l’envie et le besoin. Les désirs sont souvent confondus avec des besoins. La rationalisation du calendrier social ou la suppression de certains désirs en faveur  de ce qui importe le plus est un défi. La fidélité envers les questions plus importantes récompense le processus et la priorité. Les festins sur les choses spirituelles exigent l'acceptation et la participation à l'invitation à la fête. Il ne suffit pas d’apaiser le maître avec des promesses, mais de participer.  

Pourtant, même une «génération choisie» au «sacerdoce royal» (1 Pierre 2:9) peut permettre à certains soucis mondains d’éclipser l'attention sur le besoin de nourriture spirituelle.
Comme les invités qui ont décliné l'invitation pour le gros souper, nous perdons les bénédictions de la fête quand les soucis mondains étouffent nos meilleurs engagements.

Les soucis mondains et l'engagement
L’autosuffisance va souvent diminuer les véritables besoins spirituels. Par exemple, certaines excuses d’ordre sociales ou récréatives lors de la conférence générale permettent d’ignorer ainsi en temps réel les prophètes et l'application réelle de leurs messages. D'autres renoncent à la soirée familiale pour des activités parascolaires prévues par des étrangers sans se préoccuper du bien-être éternel de leur famille. D'autres, encore désinvoltures négligent l’étude des écritures et la prière en faveur d'une variété de divertissements sans issues.

L'environnement royal
Notez que l'honneur accordé par l'hôte pour les invités de la parabole: la société royale, un environnement majestueux et sécuritaire et le potentiel d'un souper nourrissant rare.
Comme nous considérons le bon, le mieux et le meilleur, souvenez vous de la parabole du grand souper . Ce n'est pas seulement une leçon pour les gens de l'alliance de perdent des bénédictions promises ; c'est également un avertissement sur la valeur des distractions. Nos désirs et les choix déterminent notre destin éternel (voir Alma 29:4-5).

Au cours la nouvelle année et chaque jour, tenons notre engagement pour les choses qui importent le plus, les choses spirituelles. 

(Publié par DeseretNews - Traduit par Sandrine)