Bonne année 2012 : Garder vos résolutions du Nouvel An

Wordle: 2012 resolutions
Publié le 1er Janvier 2012

Commencez-vous chaque nouvelle année avec beaucoup de bonnes intentions et plans afin d'améliorer votre vie, mais, après quelques semaines, perdez votre enthousiasme ? Si oui, voici quelques idées pour vous aider à garder le meilleur de vos résolutions du Nouvel An:


Prenez des résolutions réalistes. N'essayez pas de faire trop et trop vite. Par exemple, si vous ne lisez actuellement pas du tout vos Écritures, mais votre résolution est de les lire une demi-heure chaque jour, il se peut que vous planifiez pour l'échec. Il pourrait être plus réaliste de vous résoudre a juste lire quelque chose chaque jour, même si ce n'est juste que quelques versets, tous les jours.Une fois que cela devient une habitude,alors vous pouvez augmenter vos efforts.


Définissez une série de petits objectifs. Divisez votre grand objectif en sections plus petites. Disons, par exemple,que vous voulez économiser de l'argent. Au lieu de laisser votre objectif être si vague, prévoyez une somme raisonnable a économiser pour commencer le premier mois, puis une somme un peu plus grande d'avoir épargnée d'ici a la fin du premier trimestre. Ces petits objectifs vous aiderons a vous sentir encouragés alors que vous faites des progrès.


Mettez en place des rappels. Une fois que vous décidé ce que vous aimeriez accomplir, mettez en place des rappels (pense bête) pour vous-même. L'ancienne méthode de scotcher un signe ou une note sur votre miroir ou a quelque part d'autre où vous le verrez régulièrement pourrait fonctionner. Mais si vous ignorez généralement vos signes ou notes, essayez quelque chose de différent. Parfois, les choses simples peuvent fonctionner. Prenez la résolution de lire vos Écritures chaque jour, par exemple Lorsque vous sortez du lit chaque matin, placez vos écritures sur votre oreiller. Il sera difficile de vous dire que vous avez oublié alors que vous devrez les déplacer chaque soir avant de vous coucher.


Soyez aimable et patient avec vous-même. Si vous trouvez que vous avez pris des résolutions qui vous rendent misérable, soyez disposé à les changer. Après tout, ce sont vos résolutions. Parfois, vous pouvez résoudre à faire des choses qui sont vraiment trop grande à gérer. Au lieu d'abandonner comme un échec, modifier vos objectifs afin qu'ils puissent être d'une aide véritable et aboutissent à une amélioration. (tiré du Liahona de Décembre 1990)



Président Thomas S. Monson a partagé un rappel à ce sujet dans le Liahona de Novembre 2010 : « Je vous supplie de prendre une décision, ici et maintenant, de ne pas vous écarter de la trajectoire qui conduira à notre objectif: la vie éternelle avec notre Père Céleste. Tout au long de cette ligne droite et vraie, il y a d'autres objectifs : le service missionnaire, le mariage au temple, l'activité dans église, l'étude des Écritures, la prière, l'œuvre du temple. Il existe d'innombrables nobles objectifs à atteindre alors que nous voyageons à travers la vie. Ce que nous avons besoin est notre engagement à les atteindre. "


Partagez vos objectifs et engagements avec nous afin que nous puissions partager des idées d’objectifs spirituels ainsi que des idées pour les accomplir avec tous nos lecteurs........


Nous vous invitons a partager vos messages ci-dessous:



Réponse à la question: Est-ce que les Mormons célèbrent Noël ?

Publié le 30 Décembre 2011


Depuis que je suis devenu membre de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours il y a de cela des années, on m’a souvent posé la question suivante:

Est ce que les Mormons célèbrent Noël ?

J’étais plutôt étonné par la question. Bien que j’aie grandi dans une région où il y avait peu de mormons, je savais que les Saints des Derniers Jours fêtaient Noël parce que le Chœur du Tabernacle passait chaque année à la télé à Noël.

Je pensais que tout le monde savait que les Mormons fêtent Noel mais je me trompais.

Il y a quelques années, j’étais à l’hôpital pour voir un spécialiste. Cet homme avait passé quatre ans à l’université et huit ans à la faculté de médecine. Il savait que j’étais mormon. A la fin de la consultation, il me demanda si les Mormons fêtaient Noël. Je lui répondis que nous célébrons Noël en grande pompe. Plus tard, je me suis dit que si un érudit comme lui ne savait pas que les Mormons fêtaient Noel, il y avait de fortes chances que beaucoup d’autres ne le sachent pas non plus.

Mon plus cher souvenir de Noël remonte à 2003. Deux de mes cousins me rendaient visite. Ils avaient grandi dans une ferme près de Castleton, Ontario au Canada. L’un deux, celui qui aime la photographie, avait une photo noir et blanc qui remontait au 25 décembre 1963.

Sur la photo, il y avait mon frère, ma sœur, mes deux cousins et moi. Trois d’entre nous étions assis sur le sofa et deux se tenaient debout derrière. Nous étions tous des enfants à l’époque. Nous avons réalisé que la photo avait été prise à la maison d’un autre cousin à Newmarket, Ontario où j’habitais. A ma grande surprise, aucun de nous ne se souvenait avoir passé Noël ensemble. Alors nous avons imité la photo. Nous avons repris nos places d’alors et tiré une nouvelle
photo.

J’ai été élevé dans l’Eglise baptiste. A l’adolescence, je me suis converti à une religion qui ne célébrait pas Noël. Là où j’habitais à l’époque, presque tout le monde célébrait Noël et je sortais du lot moi qui ne le célébrais pas.

Malheureusement, j’ai fait l’objet de plusieurs remarques désobligeantes selon lesquelles quelque chose n’allait pas chez moi ou dans mon église pour décider de ne pas célébrer Noel. Ces anecdotes m’ont fait prendre conscience de mes différences religieuses. Je n’oserais jamais être impoli vis-à-vis d’une personne d’une religion différente de la mienne.

Avant de prendre ma retraite il y a cinq ans, je travaillais à Toronto. D’après une étude, Toronto est la ville la plus ethniquement diversifiée du monde. J’y ai travaillé avec des sikhs, des musulmans, des juifs, des hindous et des chrétiens de différentes dénominations. Quelle expérience enrichissante pour moi ! Cela m’a rendu plus tolérant des autres religions. J’ai le plus grand respect pour les autres religions et pour les personnes qui ne sont pas de ma foi. C’est en parfaite harmonie avec le onzième article de foi qui déclare que chacun a le droit d’adorer comme il l’entend.

Selon moi, Noël est la célébration d’un des événements les plus miraculeux de l’histoire de l’humanité: la naissance de Jésus sur la terre. Je déplore la commercialisation actuelle de Noël.

C’est aussi l’occasion de se retrouver en famille. Je fais toujours en sorte d’être en famille chaque Noël. Je sais qu’il y a beaucoup de personnes d’autres religions qui ne célèbrent pas le côté religieux de Noël mais qui célèbrent les aspects culturels de Noël tels que les fêtes et l’échange de cadeaux.

Je me trouve béni de vivre dans une partie du monde où nous jouissons de la liberté religieuse de célébrer Noël ou toute autre fête religieuse de notre choix.

Je suis membre d’un panel du conseil municipal de la ville de Newmarket appelé Comité Conseil d’Inclusion. Cela signifie en partie que peu importe la foi religieuse d’un individu, celui-ci est le bienvenu à Newmarket.

Notre panel comprend des chrétiens, des hindous et des musulmans. Nous respectons tous nos croyances respectives et nous nous entendons très bien à chaque réunion.

Je crois que je suis le premier Saint des Derniers Jours à être membre du panel de Newmarket. La ville que j’habite a beaucoup changé depuis mon enfance. Pendant mon enfance à Newmarket dans les années 50 et 60, presque tout le monde était soit catholique soit protestant. Aujourd’hui, il y a une communauté juive, une paroisse mormone et un endroit pour le rassemblement des musulmans.

Ma communauté change et je suis content du pluralisme religieux qui y existe et que les gens s’y entendent si bien.


(Publié par Deseret News – Traduit par Caroline)


Révélation divine dans les temps modernes

Publié le 28 Décembre 2011

L'idée que Dieu communique au genre humain heurtent certaines sensibilités modernes. La pensée que Dieu est un Dieu lointain est une pensée sécurisante. Et bien que beaucoup de gens religieux  croient que Dieu a parlé aux prophètes dans l'Antiquité, ils limitent souvent la révélation divine au passé. Cela met les membres de l'église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours dans une position unique. Les mormons croient « tout ce que Dieu a révélé, tout ce qu'il révèle maintenant, et … qu'il révélera encore beaucoup de choses grande et importante "(Articles de foi, 1:9).

Dans son sens large, la révélation est un guide ou une inspiration divine ; C'est la communication de la vérité et la connaissance venant de  Dieu  pour  ses enfants sur terre, adaptée à leur langue et à leur compréhension. Cela signifie simplement qu’ils découvriront  quelque chose d’inconnu. Que la religion dépende de la révélation n'est pas nouveau. Une leçon cruciale des écritures, est que les êtres humains ont tendance à négliger les prophètes du passé et lutte pour discerner les périls de l'avenir. Les gens cherchent  simultanément Dieu et à se comprendre eux-même . Le rôle traditionnel de la révélation, donné aux particuliers et aux dirigeants choisis par Dieu, a été d’illustrer cette image.

La Bible met en avant les différents types de révélation, allant des visions dramatiques aux doux sentiments — depuis le « buisson ardent » à la «petite voie douce ». Les mormons croient généralement que les révélations divines viennent discrètement, prenant la forme d'impressions, de pensées et de sentiments portées par l'esprit de Dieu.


Le plus souvent, la révélation se déroule comme un dialogue continu avec Dieu : un problème surgit, ses dimensions sont étudiées, une question est posée et avec suffisamment de foi, Dieu nous conduit à des réponses, partielles ou complètes. Même si en fin de compte c’est une expérience spirituelle, la révélation exige aussi  des pensées attentives. Dieu ne donne  pas simplement des informations. Il exige de nous une solution grâce à une prière minutieuse  et sensée.


Les mormons affirment que de la même façon que les individus s'efforcent de communiquer personnellement avec Dieu, il communique aussi avec eux. Il est intéressé par le cours de leur vie et désireux de donner la direction dont ils ont besoin. Pour ceux qui cherchent et acceptent ses conseils, il répond. Expérimenter  la révélation dans sa vie personnelle est un moyen de ressentir la présence de Dieu et son affection.


Voici quelques exemples de révélations  vécues par les Saints des Derniers Jours. Dans leur maison, une mère et un père s'agenouillent en prière afin de  recevoir de l’inspiration :  sur la façon d'élever leurs enfants, pour la réalisation de leur objectif ou pour trouver un moyen d’aider leurs voisins. Dans une paroisse, un évêque prie pour savoir quels membres choisir comme dirigeants et instructeurs ou pour une famille dont les parents sont au chômage pour bénéficier de l’entraide ou donner des outils pour aider les jeunes à naviguer dans un monde confus.


Le même processus fonctionne pour les plus anciens dirigeants de l'église. Les mormons se considèrent bénis d'avoir des dirigeants expérimentés et inspirés, y compris la première présidence — composé d'un président avec deux conseillers — et du Collège des douze apôtres. Ces dirigeants expérimentés reçoivent la révélation pour le fonctionnement de l'église dans son ensemble . Cette inspiration les aide à régir les affaires de l'église et à cerner les besoins actuels de ses membres. En préparation de leurs discours à l'Église au cours des conférences générales dans le monde entier, les orateurs (hommes et femmes) cherchent par une prière perspicace à  connaître les questions qu'ils devront aborder. En cherchant avec ferveur à connaître la volonté de Dieu, ils augmentent leur compréhension du thème présenté. Les Dirigeants de l'église sont bénis par la capacité à obtenir la révélation, tout comme les individus qui sont guidés par elle dans leur propre vie. La Révélation imprègne toute l'église — de bas en  haut et entre les deux.


Comme une rivière guidée dans son nid, la révélation reçue par les dirigeants circulent via un canal ordonné. La Doctrine, les décisions administratives  et  politique, par exemple, sont soigneusement réfléchies quand il n’y a pas de précédent historique. Les révélations fondamentales et les enseignements de l'Eglise servent de base pour la prise de décision. Les Dirigeants de l'église s’appuient sur les écritures, des enseignements, des pratiques et des traditions pour tracer la voie vers l'avenir.


La Gouvernance de l'église est organisé en conseils. Ce modèle de consultation assure la collaboration de tous, valorisent les idées et les points de vue divergents. Les décisions importantes sont prises à l’unanimité.


En outre, l'autorité religieuse doit être exercée « par la persuasion, par la longanimité, par la gentillesse ,la douceur et l’amour sincère » (D&A, 121:41). Les dirigeants et les membres au sein de l'église comprennent que les décisions inspirés et exercés sont  un privilège sacré et que « les pouvoirs du ciel » peuvent être utilisés que par « les principes de justice » (D&A, 121:36).


Inscrit dans le passé, le processus de la révélation continue. Les mormons trouvent en accord avec Ralph Waldo Emerson, qui invite les étudiants en théologie à enseigner "que Dieu est, pas été ; L’apôtre Jeffrey R. Holland  a dit : nous croyons en un Dieu qui s’engage dans nos vies. Il n’est pas silencieux, il n’est pas absent.


(Publié par LDS Newsroom - Traduit par Sandrine)

Le culte des Saints des Derniers Jours : Cultiver l'esprit de Noel tout au long de l'année

Publié le 25 Décembre 2011


J'HONORERAIS NOËL DANS MON CŒUR,
ET J'ESSAIERAI DE LE CONSERVER TOUTE L'ANNÉE,
- Ebenezer Scrooge, Un Chant de Noël 

Pour les membres de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (Mormons), la saison de Noël est l'époque spéciale qui commémore la naissance de Jésus-Christ. Chaque année, les Saints des Derniers Jours se réunissent avec la famille et les amis et se souviennent de la scène attendrissante du "bébé emmailloté dans ses langes et couché dans une mangeoire" (Luc 2:12). A l'instar des autres chrétiens, les saints des derniers jours reconnaissent que, sans le Sacrifice Expiatoire du Sauveur et Sa victorieuse Résurrection, Sa naissance à Bethléem ne serait pas ce qu'elle represente aujourd'hui.

L'ancien Président de l'Eglise, Gordon B. Hinckley (1910-2008), l'a ainsi exprimé : "Il n'y aurait pas de Noël s'il n'y avait pas eu Pâques. Le bébé Jésus de Bethléem ne serait rien d'autre qu'un autre bébé sans le Christ rédempteur de Gethsémané et du Calvaire et du fait de la triomphante Résurrection". Par conséquent, les gens autour du monde honorent implicitement la vie glorieuse et le sacrifice du Christ en se souvenant de Sa naissance.


Dans le Nouveau Testament de la Bible, le Seigneur a instruit Ses disciples de façon à ce qu'ils puissent se souvenir de Lui, non seulement durant cette saison, mais toujours:
"Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, Il le rompit et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, Il la leur donna, en disant : Buvez-en tous" (Matthieu 26:26-27).
Luc note l'admonestation ultérieure : "Faites cela en mémoire de moi " (Luc 22:19).

L'administration du pain rompu et de l'eau bénite en souvenir de Jésus-Christ est le thème central du service du culte dominical de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.  En fait, chaque fois qu'ils partagent la Cène du Seigneur, les membres des presque 30 000 congrégations saintes des derniers jours dans le monde réfléchissent à l'amour du Seigneur et promettent de le suivre tout au long de la semaine. Dans la mesure où les saints des derniers jours se souviennent sincérement du Sauveur durant le partage de la Cène, ils portent en eux un esprit spécial : l'esprit du Christ associé à Noël.


"Quel est cet esprit que nous ressentons à Noël ?" a demandé le Président de l'Eglise Thomas S. Monson à la veillée de Noël 2009 : C'est Son esprit, l'esprit du Christ".
Plus récemment, Président Monson a déclaré : "L'esprit de Noël est quelque chose que tous, je l'espère, devrions avoir dans nos coeurs et dans nos vies, pas seulement en cette saison particulière, mais tout au long des années".

Président Monson a aussi enseigné que les saints des derniers jours peuvent avoir l'esprit de Noël avec eux, longtemps aprés avoir rangé le sapin en choisissant de servir les autres. En compagnie de ses deux conseillers dans la Première Présidence, Président Monson a écrit : "Il n'y a pas de meilleur moment pour nous tous que cette saison de Noël pour nous re-consacrer aux principes enseignés par Jésus-Christ. C'est le moment d'aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur et nos voisins comme nous-mêmes. Cette joyeuse saison apportera à chacun de nous une mesure de bonheur qui correspond à la mesure avec laquelle nous avons soumis nos pensées, nos sentiments et nos actions à l'esprit de Noël ... Faites en sorte que ce soit un temps d'oubli de soi, et de trouver du temps pour les autres. Faites en sorte d'abandonner toutes les futilités et d'accentuer les vraies valeurs. Que ce soit un temps de paix parce-que nous avons trouvé de la paix dans Ses enseignements. Nous témoignons de la vivante réalité de notre Seigneur et Sauveur, oui de Jésus-Christ. Il est en vérité  'le Chemin, la Vérité et la Vie' "(Jean 14:6).


Tandis que les saints des derniers jours vont se concentrer sur  "le Chemin, la Vérité et la Vie" en ce dimanche de Nöel, leur culte ne sera pas trop différent du culte typique du Sabbat : les membres partageront la Cène du Seigneur, étudieront les Ecritures, chanterons des cantiques, serviront les autres, prendrons soins des pauvres et des nécessiteux et passeront du temps en compagnie de leurs familles et leurs amis. En faisant ces choses, les saints des derniers jours croient qu'ils peuvent honorer le Christ, pas seulement le jour de Noël mais tout au long de l'année.


(Publi
é par LDS Newsroom – Traduit par Angélique)

Joyeux Noël

Publié le 24 Décembre 2011

Ce noël, réparez une querelle. Recherchez un ami oublié. Éliminez le doute et remplacez-le par la confiance. Ecrivez une lettre. Donnez une réponse douce. Encouragez la jeunesse. Manifestez votre loyauté en paroles et en actions. Gardez une promesse. Évitez la rancune. Pardonnez un ennemi. Excusez-vous. Faites un effort pour comprendre. Considérez vos exigences sur les autres. En premier lieu pensez aux autres. Soyez bons. soyez gentils. Riez un peu plus. Exprimez votre reconnaissance. Accueillez un étranger. Allégez le coeur d'un enfant. Réjouissez-vous de la beauté et des merveilles de la nature. Exprimez votre amour et exprimez-le de nouveau. Noël est une célébration que l'on peut comparer avec a réalisation de sa vrai signification, le tressaillement d'un coeur qui a toujours pensé aux autres dans les choses qui comptent le plus."

Président Howard W. Hunter


«  Une nouvelle période de Noël merveilleuse approche, emplie de musique et de lumières, de fêtes et de cadeaux. Mais, à la différence des autres gens, nous, membres de l’Église qui porte le nom du Sauveur, devons regarder au-delà de l’aspect extérieur de cette période et en voir la vérité et la beauté sublimes.
Je me demande combien de gens, à Bethléhem, savaient qu’en cet endroit, proche d’eux, le Sauveur était né. Le Fils de Dieu, le Messie tant attendu et promis, était parmi eux !
Vous rappelez-vous ce que l’ange a dit aux bergers ? « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Et ils se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé » (Luc 2:11, 15).
Comme les bergers d’autrefois, nous devons penser : « Voyons ce qui est arrivé. » Nous devons le désirer dans notre cœur. Voyons le Saint d’Israël dans l’étable, dans le temple, sur la montagne et sur la croix. Comme les bergers, glorifions et louons Dieu pour cette nouvelle d’une grande joie !
Nous qui avons entendu le message glorieux de la venue du Fils de Dieu, nous qui avons pris son nom sur nous et qui avons fait alliance de marcher sur ses traces en tant que disciples, nous ne devons pas manquer d’ouvrir notre cœur et notre esprit et de le voir vraiment.
La période de Noël est merveilleuse à bien des égards. C’est une période d’actes de charité dictés par la gentillesse et l’amour fraternel. C’est une période pour réfléchir davantage à notre vie et à nos nombreuses bénédictions. C’est une période pour pardonner et recevoir le pardon. C’est une période pour profiter de la musique, des lumières, des fêtes et des cadeaux. Mais le clinquant du moment ne doit jamais troubler notre vue et nous empêcher de voir vraiment le Prince de la paix dans sa majesté.

Faisons tous de cette période de Noël un moment de joie et de célébration, une occasion de reconnaître le miracle par lequel le Dieu Tout-Puissant a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, racheter le monde ! »

Président Dieter F. Uchtdorf


Un auteur a écrit : « De nouveau Noël, cette fête qui marque toujours un retour. Unique de par ses mystères, son ambiance et sa magie, cette époque semble presque intemporelle. Nous prenons de nouveau conscience de tout ce qui nous est cher, de tout ce qui est durable : nous sommes de retour chez nous. »
David O. McKay (1873-1970) a déclaré : « Le vrai bonheur ne se trouve qu’en rendant les autres heureux. C’est l’application pratique de la doctrine du Sauveur selon laquelle il faut perdre sa vie pour la gagner. En résumé, l’Esprit de Noël est l’Esprit du Christ, qui fait luire notre cœur dans l’amour et l’amitié fraternels et nous incite à rendre service avec gentillesse.
« C’est l’esprit de l’Évangile de Jésus-Christ, qui, si nous lui obéissons, apporte la ‘paix sur la terre’ car il signifie la bienveillance envers tous les hommes. »
C’est donner, et non recevoir, qui apporte toute la splendeur de l’esprit de Noël. On pardonne à ses ennemis, on se souvient de ses amis et l’on obéit à Dieu. L’esprit de Noël illumine la fenêtre de notre âme, nous y regardons la vie agitée du monde et nous nous intéressons plus aux gens qu’aux choses. Pour saisir la véritable signification de « l’esprit de Noël », nous devons simplement penser à l’origine de cette fête.
.... si vous voulons avoir le meilleur Noël de notre vie, nous devons tendre l’oreille pour entendre le bruit des sandales. Nous devons chercher la main du Charpentier. À chaque pas que nous faisons dans ses traces, nous abandonnons un doute et obtenons une vérité.
On a dit de Jésus de Nazareth qu’il « croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Sommes-nous décidés à faire de même ? Un passage de l’Écriture sainte contient l’hommage suivant à notre Seigneur et Sauveur : il « allait de lieu en lieu faisant du bien… car Dieu était avec lui. »

Je prie pour qu’en cette période de Noël et pendant toutes celles à venir, nous suivions ses pas. Chaque Noël sera alors le meilleur que nous aurons jamais vécu.

Président Thomas S. Monson

Messages d’inspiration du président Monson

Publié le 22 Décembre 2011


Services en saison de Noël.

Ne pas savoir qu’aucune période de regret ne peut combler les opportunités manquées d’une vie ! Pourtant, telle était mon ignorance !

« A cette époque de l'année qui s’en va», dit-il, «j’ai souffert le plus. Pourquoi ai-je marché à travers une foule de compagnons, les yeux tournés vers le bas sans jamais les porter vers cette Étoile bénie qui a conduit les Rois Mages a cette pauvre demeure? N’y avait-il pas de pauvres maisons où sa lumière m'aurait conduit ! »

Alors que la saison de Noël nous enveloppe de toute sa gloire, rappelons-nous que si seulement nous regardons, nous aussi, nous pouvons voir une étoile brillante, nous guidant vers des occasions de service envers nos semblables.

– (« Puissions-nous voir et suivre cette Étoile Bénie »,
Employees Christmas Devotional, Dec. 9, 1964 )


Inebranlable

Puissions-nous choisir de construire en nous une foi puissante qui sera notre rempart le plus efficace contre les desseins de l'adversaire - une foi réelle, le genre de foi qui nous soutiendra. Toute personne ... a lu ou cité ou entendu ces mots célèbres de l'épître de Jacques: «Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement et sans reproche, et elle lui sera donnée» (Jacques 1:5).

Combien d'entre nous ont lu le verset suivant: «Mais qu'il la demande avec foi, sans douter car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et ballotté." (Jacques 1:6). J’exhorte que nous choisissions d’édifier en nous une foi qui peut être qualifiée d’inébranlable. Si nous faisons cela, notre Père céleste nous soutiendra, nous dirigera et nous guidera. 

- "The Three R's of Choice," BYU Devotional, Nov. 5, 1963


Écritures


«Familiarisons-nous avec les leçons que les Écritures nous enseignent. Apprenons le contexte des paraboles du Maître et les invitations des prophètes. Étudiez-les comme si elles s’adressaient à vous, car telle est la vérité. »

-  
"A Time to Choose," Ensign, May 1995, p. 97


Faites de la place pour le Seigneur

Avant que nous puissions accepter Jésus comme notre compagnon, avant que nous puissions le prendre comme guide, nous devons le trouver. «Comment pouvons-nous trouver Jésus?" Vous demandez-vous. Je voudrais suggérer que, tout d'abord, nous Lui fassions de la place….

Plus je conduis à travers les nombreuses terres de ce pays et plus je regarde les maisons américaines et plus je m’aperçois que la plupart des maisons ont une salle pour Marie, une salle pour Jean – des chambres à coucher, des salles à manger, des salles de jeux, des salles de couture - mais je me pose une question fondamentale: «Y-a-t-il une place pour le Fils de Dieu Tout-Puissant, notre Sauveur, et notre Rédempteur?"

L'invitation du Seigneur se dirige vers chacun de nous: «Voici, je tiens à la porte et je frappe: si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui" (Apocalypse 3:20).

... Faites de la place pour le Seigneur dans vos maisons et dans votre cœur, et Il sera un compagnon bienvenu. Il sera à vos côtés. Il vous enseignera le chemin de la vérité.

-
"Great Expectations," BYU Devotional, May 11, 1965


Le pardon


Il y en a certains qui ont des difficultés à se pardonner et qui s’appitoient sur l'ensemble des lacunes qu’ils se perçoivent. J'aime assez le compte d'un chef religieux qui est allé à côté d'une femme qui se mourait, en essayant de la réconforter - mais en vain. «Je suis perdue», dit-elle. "J'ai ruiné ma vie et la vie de tous ceux qui étaient autour de moi. Il n'y a aucun espoir pour moi."

L'homme a remarqué, sur la commode, une photo encadrée d'une belle fille. «Qui est-ce?" demanda-t-il.
Le visage de la femme s'éclaira. «C’est ma fille, la seule belle chose dans ma vie. »
« Et l'aideriez-vous si elle était en difficulté ou avait fait une erreur? Lui pardonneriez-vous? L’aimeriez-vous toujours ? »
« Bien sûr que je le ferais! » s'écria la femme. « Je ferais n'importe quoi pour elle. Pourquoi posez-vous une telle question? »

«Parce que je veux que vous sachiez», dit l'homme, «que figurativement parlant, notre Père Céleste a une photo de vous sur sa commode. Il vous aime et vous aidera. Invoquez-le !"

- "Wedges Invisible», Ensign, may 2002, p. 19


(Publié par LDS ChurchNews – Traduit par Ambre)


Réagir à l’inspiration

Publié le 19 Décembre 2011


En suivant les impressions qui nous sont données, nous apprenons à avoir l’assurance qu’elles viennent de notre Père céleste. Nous « croissons » (
D&C 109:15) en apprenant à discerner cette voix.


Le président Monson nous a recommandé de ne jamais tarder à suivre une inspiration. « Nous observons. Nous attendons. Nous apprenons à être à l’écoute de ce murmure doux et léger, a-t-il dit lors d’une conférence générale. Quand l’Esprit parle, les sages obéissent. Suivre les inspirations de l’Esprit ne se remet pas à plus tard. »
Il a ensuite raconté une expérience concernant un ami, Stan, partiellement paralysé à la suite d’une maladie. Malgré les meilleurs traitements médicaux et les prières de sa famille et de ses amis, Stan ne pouvait pas quitter le lit et commençait à désespérer.
Le président Monson raconte : « Par une fin d’après-midi, je nageais au Deseret Gym, regardant le plafond tandis que j’alignais des longueurs sur le dos. Silencieusement, mais très clairement, cette pensée m’est venue à l’esprit : ‘Tu es là à nager sans effort, alors que ton ami Stan se languit sur son lit d’hôpital, incapable de bouger.’ J’ai reçu cette inspiration : ‘Va à l’hôpital et donne-lui une bénédiction.’
« J’ai arrêté de nager, je me suis habillé et je me suis hâté d’aller à la chambre de Stan à l’hôpital. Son lit était vide. Une infirmière m’a dit qu’il était dans son fauteuil roulant à la piscine, et se préparait pour la séance de rééducation. Je m’y suis précipité. Stan était tout seul, au bord du grand bassin. Nous nous sommes dit bonjour et sommes retournés à sa chambre, où je lui ai donné une bénédiction de la prêtrise. »
Finalement, Stan a retrouvé de la force et de la mobilité dans les jambes et il a réappris à marcher. Le président Monson ajoute : « Stan révèle à certains les pensées sombres et dépressives qui l’ont assailli cet après-midi-là, assis dans son fauteuil roulant, au bord du bassin, condamné, semblait-il, à une vie de désespoir. Il raconte qu’il a envisagé l’autre option. Il serait si facile de propulser le fauteuil roulant détesté dans l’eau silencieuse du grand bassin. C’en serait fini de la vie. Mais, à ce moment précis, il m’a vu, moi, son ami. Ce jour-là, Stan a appris littéralement que nous ne sommes pas seuls. Moi aussi, j’ai eu une leçon ce jour-là : Il ne faut jamais, jamais, au grand jamais tarder à suivre une inspiration. »

Nous vivons à une époque merveilleuse, pleine de possibilités, de connaissances et de prospérité. Mais, avec ces merveilles, il y a aussi les tromperies dégradantes de l’adversaire, qui essaient de s’immiscer dans la trame de notre vie, qui tentent même de se frayer un chemin jusque dans la sécurité de nos foyers. Si nous voulons bien recevoir le Saint-Esprit comme notre guide et faire preuve de sagesse en reconnaissant, en sauvegardant et en faisant fructifier ce don, nous ne serons pas trompés. Le mal grandira dans le monde, mais le pouvoir du Saint-Esprit sera accordé aux justes pour compenser.

Si nous prenons davantage soin de ce don divin, nous « supporterons le jour » et nous vivrons de nouveau avec notre Père céleste.

PAR NEIL L. ANDERSEN du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

Jouez de votre mieux pour Lui

Publié le 18 Décembre 2011

Nous avions fait monter les enfants de la maternelle dans le sanctuaire de l'église pour écouter l'histoire de Noël. Le pasteur avait expliqué l'histoire et la signification de chaque figurine dans la grande crêche en bois.

Soudain, la voix d'un petit garçon résonna à travers la pièce ornée d'un vitrail luminescent : "Où est l'Enfant au Tambour ?" (The Little Drummer Boy). Avec tendresse, le pasteur expliqua aux enfants que l'Enfant au Tambour était un personnage imaginaire et qu'il ne faisait pas partie de la véritable histoire de Noël. A l'annonce de cette information déconcertante, le visage du garçonnet s'attrista et se troubla,et donc, j'accourus à son coté pour le consoler. Je lui ai murmuré à l'oreille de me dire tout ce qu'il savait sur l'Enfant au Tambour. Il a répété les paroles de ce chant traditionnel qui disait : "Il n'avait pas de cadeau à offrir à Jésus, alors il a joué de son tambour pour Lui". Je lui ai dit que ce chant était aussi l'un de mes préférés ! De retour dans notre salle classe nous l'avons chanté ensemble.

 L'Ancien Testament enseigne au sujet de David, talentueux jeune berger, ancêtre du Christ et roi d'Isräel :"David et toute la maison d'Israël jouaient devant l'Eternel de toutes sortes d'instruments de bois de cyprès, des harpes, des luths, des tambourins, des cymbales ... et, David dansait de toute sa force devant l'Eternel ..." (2 Samuel 6:5, 14).

 Il me plaît d'imaginer que les louanges musicales de David se sont transmis à travers les âges jusqu'à peut-être une autre jeune berger. A tout le moins, il est amusant de considérer qu'il aurait pu jouer du tambour et se réjouir dans les collines de Judée en Bethléem en ce tout premier Noël.

 Dans les Ecritures nous lisons : " Et les bergers s'en retournèrent , glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé" (Luc 2:20). Maintenant, un Enfant au Tambour en céramique se tient en compagnie des bergers et des Rois Mages au milieu de ma propre crêche.

 Je me souviens de la douce question de mon petit élève en même temps que de ce chant classique de Noël et j'évalue ma vie, me demandant : "Ai-je joué de mon mieux pour Jésus cette année ? Ai-je développé mes talents et mes dons spirituels ?

Répondre à ces questions d'un cœur honnête, m'aide à purifier mon âme et me prépare spirituellement pour cette période de fête. Je crois qu'adorer notre Sauveur à Noël, peut se faire en partageant nos talents et nos dons spirituels comme le fit l'Enfant au Tambour.


(Publié par
DeseretNews - Traduit par Angélique)
 

L’expérience religieuse du Mormonisme

Publié le 16 Décembre 2011



L’expérience religieuse des membres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est basée sur un témoignage spirituel de Dieu qui inspire à la fois le cœur et l’esprit, créant une relation personnelle directe avec le divin. Cela ne nécessite pas de réussir un examen théologique rigoureux. Cela ne demande pas non plus une vie de renoncement et d’isolement ascétique. En fait, cette expérience individuelle unique prend sa place dans la vie de tous les jours. Les croyances des Saints des Derniers Jours ne prennent pas racine dans des concepts et des principes, détachés des réalités de la vie. Elles se fondent dans une expérience profonde qui les poussent à l’action.


De plus, l’expérience religieuse est très variée et on ne peut la définir dans des standards théologiques. Ce n’est pas simplement en relation avec des avancées de chaque croyant. Pour les Saints des Derniers Jours, cela se fonde sur la révélation personnelle.


En parlant du rôle important de la doctrine dans cette expérience religieuse, Président Boyd K. Packer, membre du Collège des 12 Apôtres encourage chaque Saint des Derniers Jours à faire sienne cette vérité : « la véritable doctrine, comprise, change les attitudes et la conduite. »


Ainsi, l’expérience religieuse des Saints des Derniers Jours est à la fois suffisamment ancrée dans le raisonnement pour satisfaire la pensée et suffisamment indépendant des raisonnements intellectuels pour satisfaire l’esprit. Le Président Packer décrit cette relation comme une combinaison harmonieuse de l’intelligence et de l’esprit. Dans une société qui limite tellement les expériences humaines aux connaissances scientifiques, l’expérience religieuse est souvent dénigrée. Si toutes les expériences religieuses étaient liées par un système, cela laisserait peu de place pour le potentiel de croissance spirituelle. Dieu attend de ses enfants qu’ils élargissent continuellement leurs horizons et qu’ils augmentent leur compréhension des choses tant matérielles que spirituelles.


L’historien Richard Bushman, à propos de la nature du culte des mormons, a dit au forum de la religion et de la vie publique à Pew que : « la croyance en l’existence de Dieu prend ses racines dans la vie spirituelle. Les personnes croient en Dieu parce qu’il se manifeste à eux spirituellement. » En fait, les Saints des Derniers Jours ont une relation avec Dieu qui est basée sur la croyance et l’expérience personnelle plutôt que sur des professions de foi philosophiques et raisonnées sur le Divin.

Les Ecritures et les révélations donnent le matériel théologique qui tend à encourager l’action en plus de la contemplation. Joseph Smith a déclaré qu’il n’y a pas de division entre le temporel et le spirituel (D&A 29 :34). Dans un livre récent, « peuple de paradoxe », l’érudit mormon Terryl Givens déclare que « le mormonisme donne une simple hiérarchie qui privilégie l’activité spirituelle avant l’activité physique et la contemplation au dessus de l’action. »


Bien que le spirituel et le matériel sont souvent vus comme des opposés, dans le culte mormon ils se complémentent. Toutes les inspirations spirituelles incitent à servir l’humanité. De cette façon, la spiritualité amène l’action et l’expérience. Les bonnes œuvres ne mènent pas au salut, mais elles démontrent la validité et l’authenticité des croyances et des convictions religieuses.


Dans la première lettre de l’apôtre Paul aux corinthiens, il déclare que de toutes les vertus chrétiennes la charité est la plus grande. Bien que la charité se manifeste de nombreuses manières, sa plus grande expression est le service à ceux qui sont dans le besoin.
Cet amour est supérieur à toute réalisation intellectuelle. Mais l’amour seul, sans l’action, n’est pas suffisant. Joseph Smith a parlé de ce principe : «  Un homme rempli de l’amour de Dieu ne se contente pas de bénir sa famille, mais parcourt le monde, attentif à bénir l’humanité entière. » Les Saints des Derniers Jours ont de la joie à venir à l’Eglise le dimanche. Mais le travail réel de la religion –servir les autres- n’a pas besoin d’un temps ni d’un lieu. C’est l’action, non simplement une dévotion spirituelle qui détermine le niveau d’engagement spirituel personnel.

La connaissance résulte de la mise à l’épreuve des croyances. De la même manière, les Saints des Derniers Jours mettent à l’épreuve leur croyance par l’expérience, et l’expérience confirme la vérité de leurs croyances. Elder David A.Bednar, du collège des 12 Apôtres décrit cette interaction entre la foi et la connaissance. «  l’assurance, l’action et la certitude influencent chacun dans son avancement. C’est une spirale qui s’élargit et s’étend. Ces trois éléments ne sont pas séparés et discrets. En fait ils sont reliés et se renforcent mutuellement. Quand nous faisons face à un futur incertain, l’assurance nous pousse à l’action et nous donne la certitude, ce qui renforce notre assurance. Ainsi le savoir nous motive à devenir et devenir nécessite de faire les choses.


(Publi
é par LDS Newsroom - Traduit par Marie-Catherine)



Choisir la vie éternelle

Publié le 14 Décembre 2011

Votre destinée éternelle ne sera pas le résultat du hasard mais celui de vos choix. Il n’est jamais trop tard pour commencer à choisir la vie éternelle!


Notre prophète bien-aimé, Thomas S. Monson, a enseigné : « Je ne saurais trop souligner que ce sont les décisions qui déterminent le destin. On ne peut pas prendre de décisions à la portée éternelle sans conséquences à la portée éternelle. »

Chacun de vous, comme on nous l’a enseigné durant cette conférence, est un fils ou une fille d’esprit aimé de parents célestes. Vous avez vraiment une nature et une destiné divines. Durant votre vie prémortelle vous avez appris à aimer la vérité. Vous avez fait de bons choix éternels. Vous saviez qu’ici, dans la condition mortelle, il y aurait des afflictions et de l’adversité, du chagrin et de la souffrance, des épreuves pour vous aider à progresser. Vous saviez aussi que vous pourriez continuer à faire de bons choix, vous repentir de vos mauvais choix et, grâce à l’expiation de Jésus-Christ, hériter de la vie éternelle.

Qu’est-ce que le prophète Léhi a enseigné à propos du choix ? Il a dit que nous sommes « libres de choisir la liberté et la vie éternelle, par l’intermédiaire du grand Médiateur de tous les hommes ou de choisir la captivité et la mort, selon la captivité et le pouvoir du diable ». Puis il a ajouté : « Je voudrais que vous vous tourniez vers le grand Médiateur et écoutiez ses grands commandements et choisissiez la vie éternelle. »
En quoi ce que nous choisissons de penser, de ressentir et de faire, nous permet-il de choisir la vie éternelle ?


Nos petits-enfants sont en train d’apprendre que lorsqu’ils font un choix, ils choisissent aussi ses conséquences. Récemment l’une de nos petites-filles de trois ans a refusé de manger son dîner. Sa mère lui a expliqué : « C’est presque l’heure d’aller au lit. Si tu choisis de manger ton dîner, tu choisis de la glace pour le dessert. Si tu choisis de ne pas manger ton dîner, tu choisis d’aller au lit maintenant, sans manger de glace. Notre petite-fille a réfléchi à ses deux choix puis a répondu énergiquement : « Moi je
veux : jouer et manger seulement de la glace et ne pas aller au lit. »


Frères et sœurs, ne souhaiterions-nous pas pouvoir jouer, manger seulement de la glace, ne jamais aller nous coucher et, d’une manière ou d’une autre, en éviter les conséquences, comme la malnutrition et l’épuisement ?


En réalité nous n’avons que deux choix éternels, chacun ayant des conséquences éternelles : choisir de suivre le Sauveur du monde et ainsi choisir la vie éternelle avec notre Père céleste ou bien choisir de suivre le monde et ainsi choisir de nous séparer de notre Père céleste éternellement.

Mes chers frères et sœurs, votre destinée éternelle ne sera pas le résultat du hasard mais celui de vos choix. Il n’est jamais trop tard pour commencer à
choisir la vie éternelle !



Je témoigne que, grâce au grand plan de bonheur de notre Père céleste, chacun de nous peut être rendu parfait par l’expiation de Jésus-Christ. Avec notre famille, nous pouvons retourner vivre éternellement avec notre Père céleste et recevoir une plénitude de joie.


RANDALL K. BENNETT - Des soixante-dix de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours